mardi 28 février 2006

Les plus belles pages de magazines


Après les plus belles pages de quotidiens, je vous invite à feuilleter cette sélection des plus belles pages et couvertures de magazines, essentiellement américains, mais avec quelques autres nationalités quand même.


Là aussi comme dans les quotidiens, pas une seule citation de magazine français...


Il s'agit des publications de 2004, telles qu'elles ont été primées par la le beau-livre "The 40th Publication Design Annual" édite par la Society of Publication Designers. (les lauréats 2005 seront désignés en mai 2006).


Je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire: ces pages parlent d'elles-mêmes.


La plus surprenante est la double page de Sports Illustrated: complètement dingue! Je vous laisse la surprise... 


Bon feuilletage!


Lire aussi
mon article de l'année dernière
.
 



lundi 27 février 2006

Blogueur glandeur (suite) : ceci n'est pas un blog

Suite à l'article de Lucien Toscane, que j'ai accueilli ICI,  expliquant que les blogueurs bloguaient essentiellement en douce pendant leurs heures de bureau, j'ai un problème : les gens à mon bureau me regardent bizarrement. J'entends comme des murmures quand je passe dans les couloirs (déambuler l'air pressé et pénétré est mon activité principale au bureau, depuis que j'ai lu "Management By Walking"...). Je vois des sourires furtifs s'esquisser derrière moi (savoir ce qui se passe dans son dos fait également partie de l'art du management).  Les gens m'abordent "Et ton blog, ça va?" avec un drôle de ton, je ne dirai pas ironique, mais, quand même , dans l'interrogation, j'entends comme un sous-entendu...


Alors, je voudrais dire ici et maintenant bien haut et bien fort que j'ai la réponse imparable à toutes ces rumeurs, non-dits, soliloques et autres billevesées: je ne blogue pas pendant les heures de bureau. Tout simplement parce que ceci n'est pas un blog!


Et toc!


Mais comme je ne veux pas avoir l'air trop différent des autres, blogueurs, j'ai trouvé la solution: j'écris tout chez moi entre 2 heures et 4 heures du matin uniquement, je mets ma production dans un robot de publication écrit en javascript crypté qui distribue mes articles de manière aléatoire pendant la journée, à partir de fausses adresses IP, pour donner l'illusion d'une activité continue, la seule qui permette, comme vous le savez, de grimper régulièrement dans le ranking mondial de la blogosphère.


Actuellement, je suis aux environs de la 21 000e place (sur 30 millions), ce qui est absolument excellent pour un site qui :


- n'est pas un vraiment un blog


- n'est pas écrit par un vendeur de blog


- n'est pas fait sur une plateforme de blog


- ne parle pas essentiellement de techno blogs


- ne recopie pas beaucoup d'articles des autres blogs


- n'est pas écrit par un vendeur de com spécialisé en blogs
- ne parle pas ou très peu des autres blogueurs, à part Loïc Le Meur...


PS: cet article n'a pas été écrit à 17h40, comme certains d'entre vous pourraient le penser un peu rapidement... 


PS2: je pense qu'après avoir écrit autant de fois le mot blogs, je vais grimper de plusieurs milliers de place dans le ranking... Vivent les blogs!


 



vendredi 24 février 2006

Les plus belles pages de quotidiens

J'ai mis sous forme de diaporama ces quelques belles pages de quotidiens, issues du livre "The Best of Newspaper Design" que j'avais déjà analysées ICI.


Et je me suis permis de rajouter quelques commentaires dans ce diaporama...


Bonne promenade! (cliquez sur l'image ci-dessous)


(NB: les scans ayant été faits directement sur le livre, les pages que vous allez voir ne sont pas très lisibles, désolé, mais ce qui importe ici c'est leur allure générale et les principes de création...)


 


 




La Sacem, Publicis et le ministère de la Culture piratent lun logiciel libre!

L'affaire est cocasse ou désastreuse, selon les points de vue...


La Sacem, la SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques), le ministère de la Culture et le ministère de l'Economie ont fait réalisé par Publicis le site lestelechargements.com (pour paraît-il 180 000 euros, chiffre non vérifié par moi).


Comme on s'en doute, ce site est censé porter la bonne parole sur l'usage des copies d'oeuvre en tout genre, y compris le logiciel libre.
Or il a été développé avec l'outil DotClear, gratuit car logiciel libre.
Et les concepteurs ont simplement oublié de le mentionner! Ils ont même effacé la mention officielle de DotClear qui est incluse dans le logiciel de base et qui s'affiche automatiquement. Ce qui est strictement interdit.
Ils ne l'ont rajouté, en bricolant le code, qu'après que les internautes se soient emparés de l'affaire: lire ICI.


Il faut savoir que la mention de l'outil de logiciel libre utilisé est vraiment le minimum que l'on doit faire lorsqu'on l'utilise (voir par exemple ici en bas de page pour Joomla).


Et si les commanditaires ont vraiment payé 180 000 euros pour que les concepteurs de Publicis se contentent de paramétrer un logiciel libre, ils se sont peut-être un peu fait avoir, non? 


Si tout cela est avéré, c'est effrayant, effarant, ridicule, grotesque, énervant, insupportable de connerie et d'incompétence. J'espère qu'il y a une explication...


Les bras m'en tombent...


On attend leur réaction officielle, j'ai posté une note sur leur site à ce sujet, il y a quelques minutes et je vous tiens au courant.



La croisière s'amuse

 



transmis par Fred le Breton 

mercredi 22 février 2006

L'information papier: un avenir radieux


Plus le web va continuer à être gris, overdosé, infobèse, standardisé dans la forme et politiquement correct sur le fond (et je ne vois pas comment il peut en être autrement), plus le papier finira par avoir à nouveau ses chances.


J'ai eu cette révélation en feuilletant l'extraordinaire beau livre "The Best of Newspaper Design" qui récompense chaque année les plus belles pages publiées par la presse quotidienne dans le monde (éditions The Society for News Design). Ne cherchez pas les pages de ce livre sur le web: vous ne les trouverez pas! Sauf ici où j'ai pris la liberté d'en scanner quelques-unes, pour le bénéfice de ma démonstration.


J'ai feuilleté l'édition numéro 26, publiée courant 2005, qui récompense donc les publications 2004. Ce délai, c'est un des problèmes de l'édition papier! Mais le temps, lui aussi, va reprendre du poids, vous verrez…
En tout cas, le résultat est là, sous mes yeux et il est formidablement porteur d'espoir.


Seule ombre au tableau et de taille: sur les 1100 pages de journaux commentées dans ce livre: combien à votre avis de pages françaises?..



Réponse: Zéro! 



Sauf erreur de ma part, pas une seule page d'un quotidien français n'a été distinguée. La France n'existe pas en design de presse ou bien elle ne fait même pas l'effort de se promouvoir. Cela devrait rendre un peu plus modestes ces petits directeurs de publication français toujours aptes à donner des leçons au monde entier. Ils peuvent toujours parler: personne ne les écoute sur cette planète! J'ai trouvé seulement deux pages francophones: une page business "A vos affaires" de La Presse (Montréal)   - il y a une autre citation de ce même journal, mais c'est pour un dessin d'illustrateur - et la Une du quotidien Le Devoir (Montréal toujours).



Le message essentiel n'est pas là: ces pages montrent tout simplement que le papier est le seul support aujourd'hui à pouvoir offrir au lecteur la rencontre de deux axes de mise en scène forts et porteurs de sens: d'une part, cette mise en scène est globale, spectaculaire, originale, percutante et équilibrée; d'autre part, elle est d'autant plus pertinente qu'elle est totalement contextuelle. C'est le sujet qui prime, et c'est autour de ce sujet que se bâtit cette mise en scène globale qui est une collaboration de toutes les équipes de rédaction: rédigeants et maquettistes, directeurs artistiques et infographistes, iconographes et photographes. L'information papier est la plus belle réalisation d'intelligence collective que je connaisse.



On ne trouvera jamais cela sur le web parce que, tandis que les pages papier se feuillettent, se visualisent d'abord globalement, l'écran, lui, reste avant tout une petite lucarne forcément partielle, un zoom déformant. Ces pages papier, on les touche, on les hume. Il y a des heures d'intelligence et de créativité derrières chacune d'entre elles. La surprise vient à chaque détour, elles donnent au lecteur une vision originale, spécifique du monde. Et l'information, la vraie, celle qui change votre connaissance et votre vision du monde, c'est la surprise, théorie de Shannon bien connue.



Ne parlons même pas de la mise en page: entre ces journaux-là et le web, c'est le jour et la nuit. Les outils de maquette, selon qu'on est papier ou web, c'est le ciseau d'artisan ou la bétonnière. Un homme seul peut faire son site à lui tout seul, j'en sais quelque chose...


Sur le web, en effet, il n'est pas question d'innover dans la mise en page, au contraire c'est même interdit: l'internaute cherche ses repères en quelques dizièmes de seconde. Si, dans ce balayage instantané, il n'a pas trouvé où cliquer, il s'en va. C'est aussi simple que cela. Tous les efforts éditoriaux du web portent donc sur la capacité à retenir l'internaute par des accroches aussi simples que possible, des mots-clés, des formes graphiques ou des couleurs auxquelles il est habitué. Il ne faut surtout pas le déranger, il ne doit pas réfléchir selon la fameuse formule d'un gourou du web dont j'ai oublié le nom, il faut dire que ça change souvent.
Le web caricature le principe de pertinence bien connu des cogniticiens. Lorsque le cerveau cherche la bonne info, il fonctionne en effet selon deux règles:



- plus l'impact cognitif de cette info est fort, plus il considérera qu'elle est pertinente (et donc il la retiendra, il la sélectionnera); c'est la règle d'or du papier;



- plus l'effort de traitement est important, plus il aura tendance à abandonner; çà, c'est la règle du web.
Mais le papier tente d'appliquer les deux règles tandis que le web n'a retenu que la deuxième. Les internautes sont l'archétype de ce que les cogniticiens appellent des "deductive satisfacers": ils s'arrêtent à la première solution trouvée, la plus facile, la plus rapide.


De là à dire que le web c'est pour les imbéciles et le papier pour les gens intelligents, il n'y a qu'un pas à franchir… Que je ne franchirai pas, bien sûr (… mais qu'est-ce que ça me démange parfois !...) .



Plus sérieusement – oui, je blaguais dans la phrase d'avant, je vous jure! -  c'est pour toutes les raisons ci-dessus exposées que je reste fondamentalement optimiste sur l'avenir de l'information papier.


A condition bien sûr d'y mettre les moyens, ce à quoi renâclent les éditeurs de presse français: ils ne sont pas forcément les plus radins du monde mais ils investissent rarement au bon endroit. Or, il se trouve qu'il y a une corrélation très forte entre les journaux distingués pour leur mise en scène globale et ceux qui ont de bons résultats financiers… Étonnant, non?
 


Dernière heure: les gagnants de 2005 viennent d'être nommés; extrait:


"Meeting at Syracuse University in New York, five judges reviewed 389 newspapers
from 44 countries to decide the 2005 winners.This year’s World’s Best-Designed Newspapers™ are:


The Guardian, London, U.K. daily, circulation: 395,000    


Rzeczpospolita, Warsaw, Poland, daily,
circulation: 180,000."



mardi 21 février 2006

Toujours resituer le contexte

L'info, la photo, la vidéo, faut faire court, paraît-il, des gros plans, serrés, des zooms. KISS, disent les Américains: "keep it simple, stupid!".


Moi je dis: non. Faut des plans larges, de plus en plus, on ne comprend plus rien, il faut resituer le contexte, expliquer. Toujours.


Les autres en savent toujours moins qu'on ne l'imagine et, même s'ils savent, ils sont très contents qu'on leur redise. 


La preuve:


- plan serré: un mec à l'envers, à quoi il joue?


- plan large: un homme qui tombe...


... le 11 septembre 2001.



Chiens qui volent

Je ne sais pas pourquoi, les chiens se sont mis à voler.


Tout le monde en parle, Quelle époque épique la première.


Y'a même une vidéo pour le prouver.


<=


C'est sûr, ils veulent se rendre intéressants. Mais faut qu'ils fassent gaffe: s'ils continuent à se prendre pour des oiseaux comme ça, on finira par les enfermer dans des cages. Et ils n'auront rien gagné au change. Feraient mieux de continuer à parler en douce, comme ils savent le faire...


Ah bon?... Vous ne saviez pas que les chiens parlaient?...



Caricature de La Cène



lundi 20 février 2006

Porte-avions Clémenceau: à vendre sur eBay!


La preuve.


(cliquez sur l'image pour l'agrandir).


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 



dimanche 19 février 2006

Printemps des Poètes: on peut toujours rêver...

Le programme, je sais pas: il est LA.

Mais l'affiche, j'aime bien.


d'après l'illustration d'Olivier Tallec.


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 



Petit Dictionnaire des Unités Pifométriques


  • bézef : unité adverbiale synonyme de "beaucoup" mais toujours utilisée dans la forme négative. EXEMPLE : Je travaille un max, pour pas bézef.

  • fifrelin : unité de petite quantité qui admet une forme adjective, fifrelinesque, qualifiant une quantité infinitésimale. Son synonyme immigré est le chouïa. Dans le Sud-Ouest, on lui préfère son équivalent, le brinborion, qui a l’avantage de rimer avec le substantif monosyllabique ponctuant, traditionnellement, chaque fin de phrase.  EXEMPLE : Mon salaire a augmenté d'un fifrelin, ou d’un chouïa (dans certaines entreprises), ou d’un brinborion, con.

  • iota : unité de quantité nulle qui marque une constance désespérant. EXEMPLE : Ma situation financière n'a pas bougé d'un iota.

  • lerche : synonyme de bézef. S’emploie dans les mêmes condition. EXEMPLE : Machin travaille pas lerche, et il gagne un max.

  • lichette : unité de petite quantité, souvent associée à une notion de minceur. EXEMPLE : Ma prime ? Une lichette!

Tiré de "Pifométrie, la norme", un document transmis par le normalisateur Roland.

La Robe, de Robert Alexis

La Robe, de Robert Alexis, Editions José Corti

Quelque part, dans une ville de garnison de l’Empire (austro-hongrois ?), un vieil officier confie à un jeune aspirant croisé sur son chemin, l’histoire de la rencontre qui a bouleversé sa vie. La Robe de Robert Alexis est le récit de cette envoûtante confession, mais aussi le vêtement superbe et troublant dans lequel vient se glisser, comme à l’intérieur d’une nouvelle peau, à la fois appréhendée et désirée, un narrateur-héros en métamorphose.


Troublante, la robe que revêt le narrateur et troublant le récit dont le lecteur se fait le complice. Invité à se couler dans les colorations rouge et noir d’un climat fin de siècle, auréolé de satanisme. Tenu en suspens sur les marges de la guerre et de la mobilisation, dans les franges de l’attente, le jeune aspirant est invité à partager les inquiétantes ambiguïtés qui se trament autour des moires de ce fourreau superbe, porteur d’amour et de mort. Invité aussi à recueillir les folies du vieil officier.


Angèle Paoli (membre de InfotechArt) - Terres de femmes.



Folies rêvées ? Folies vécues ? Images de cauchemar et construction
du réel s’entrecroisent ici sans qu’il soit possible de départager le
vrai du faux. Car tout semble inversé dans l’univers où évoluent les
personnages. La norme et les tabous, les théories et les pratiques,
l’amour et ses mises en scène. Tout échappe, jusqu’au sexe du narrateur
lui-même, soumis à de subtiles et cruelles machinations, habilement
montées par un mercenaire/aventurier en fuite. Un manipulateur de
génie, hanté par le désir d’atteindre ce qui est en lui « le point de
retenue ». Un absolu dont il se libère en immolant sa propre fille...


Récit très condensé, troublant mais aussi trouble, La Robe dilue
insidieusement son poison dans le sang de qui en a respiré les
effluves. Des exhalaisons pernicieuses y poursuivent leur trajectoire
indéfinie. Qui tiennent le lecteur tendu entre malaise et fascination,
habité sans fin par les figures grimaçantes du récit et leur esprit
modelé par les attraits de la décadence. Demeure, au-delà de dialogues
enlevés et d’imbrications qui mettent les nerfs à vif, le style de
l’auteur. Une écriture hors temps, elle aussi, d’un maître du sarcasme
et de l’ambiguïté. Une écriture ciselée, qui tient narrateur et lecteur
en suspens au-dessus de l’échiquier. Pareils tous deux à deux pions
manipulés avec art. Sans fin de partie.

samedi 18 février 2006

Pourquoi la photo de Beyrouth est sublime


Cette photo de Mohamed Azakir (Reuters) montrant les réactions enflammées de la rue  à Beyrouth après l'affaire des caricatures de Mahomet a fait le tour du monde.
Raphaël, abonné à la lettre Déliro de Roland, nous explique pourquoi cette photo est sublime et en quoi elle rappelle la grande peinture classique.
Explications:

L'écran interactif de demain: ça fait envie!





 



Alerté par GUIM qui l'a trouvé chez YouTube sous le titre: Multi-Touch Interaction Research.


Guim, qui en a vu des choses, dit que c'est une des plus belles démo d'écran interactif qu'il ait jamais vues...


Et je suis d'accord avec lui.


Délectez-vous.



mercredi 15 février 2006

Venise (suite 2)

Je l'ai prise en photo comme un voleur, avec mon PDA, dans un coin du palais Ca Rezzonico.
C'est du marbre!
Une oeuvre de Antonio Corradini: Dama Velata Puritas.
J'ai vu aussi dans ce palais une Bérénice énorme, plantureuse, joyeuse, de Leandro Da Ponte (Leandro Bassano).
Ailleurs, je ne sais plus où, j'ai vu une Vierge enceinte, c'est rare de voir la Vierge représentée enceinte, c'est pas un truc que les musulmans aimeraient, çà c'est sûr.
Et je suis allé verser une larme sur tous les chiens de Peggy Guggenheim, enterrés avec elle, c'est pas sympa pour eux, ils auraient peut-être préféré être enfin tranquilles...

mardi 14 février 2006

Venise (suite)

Le canal étroit et plus sinueux qu'on l'imagine, l'ombre, la lumière, le porche les pieds dans l'eau, la barque privée, l'église... Tout est là...

lundi 13 février 2006

Venise By Night

Venise la nuit, déserte et froide. Regard froid des Vénitiens. Ici, il est de bon ton de marcher l'air pressé pour montrer qu'on n'est pas un touriste qui ne sait pas où il va.
Venise sale, en loques, superbe, tout en frime. Venise dépareillée, les lumières dorées de certains intérieurs, la moisissure et le noir des façades. Unc cité impossible à restaurer, personne n'en a les moyens. Alors, on fait semblant de vivre dans ce décor, tandis que les armadas de Coréens défilent en rang serrés. Et on règle des additions impossiblers dans de petites "osteria" parce que c'est Venise. A suivre...

samedi 11 février 2006

Avant, Après: une extraordinaire leçon de retouche photo


 
 
Ou comment rendre glamour et sexy quasiment n'importe qui!
C'est du boulot quand même: bravo l'artiste et merci au professeur

Repéré par Roland 

Une partition sur PC

On est parti en week-end. Véro avait oublié ses partitions. J'en télécharge quelques-unes (Bach, Fauré, Debussy..) sur Free-Scores et je les affiche sur mon PC portable... Et elle les joue... 


 


 


 


 


 


 


 


 



jeudi 9 février 2006

Paris by Night et autres superbes photos


transmis par Roland 

Blogueur, un gros glandeur

Compte tenu du temps qu'il passe sur son blog, le blogueur ne peut être par ailleurs qu'un gros glandeur, je vous parle d'expérience. L'idéal étant chômeur. Je suis prêt à parier que la proprotion de chômeurs ou de RMistes parmi les blogueurs est deux fois supérieure à la moyenne. Parce qu'il en faut du temps pour s'occuper de son blog, c'est presque une activité exclusive de toute autre, c'est moi qui vous le dis.


S'il est censé avoir un travail, il est évident que le blogueur passe des heures à son travail à s'occuper de son blog. C'est mathématiquement pas possible autrement. C'est un boulot d'enfer, le blog, des heures et des heures par jour. Faudrait interdire internet au boulot. La productivité au travail des blogueurs est quasi-nulle, voire négative.


Bien sûr, tous les blogueurs vont vous jurer le contraire, croix de boix, croix de fer, ils ne bloguent que la nuit, aux chiottes, à l'heure des repas. Foutus menteurs! Un vrai blogueur, celui qui est accroc, qui surveille son ranking toutes les cinq minutes des fois qu'il aurait bougé, un vrai blogueur blogue tout le temps. Et quand il ne blogue pas, il pense à ce qu'il va bloguer, où il s'interroge sur l'impact de ce qu'il vient de bloguer.


C'est un maniaque, un obsédé, un obsessionnel, il ne voit le monde qu'à travers ce qu'il peut en bloguer, podcaster, vidéocaster. Totalement schyzophrène. Il ne dit plus "bonjour" mais "quoi de neuf ?" (sous-entendu dans la blogosphère). Il ne peut plus marcher, voûté qu'il est sur son clavier, crispé sur son écran, l'oeil exorbité. Il ne peut même plus téléphoner, c'est trop compliqué, il chatte, il forum, il commente. Toute la journée, toute la nuit aussi, puisque le blog est le nouveau village mondial, transperçant les fuseaux horaires. Il y a toujours un blogueur éveillé quelque part sur la planète, ce serait con de le louper.


Une étude récente de l'Université de Michcagan en rajoute, c'est terrifiant: le blogueur n'a plus aucune activité sexuelle, même manuelle. Plus le temps, plus l'envie. Sa libido c'est bloguido. Son orgasme, le compteur de visites. Le blog, c'est une maison de passe. Faire l'amour, c'est entrer un commentaire, sortir un post.


Le blogueur n'a aucun humour, il ne blague pas, il blogue, faut pas confondre. Il ne supporte pas qu'on ne l'aime pas. Il surfe sur les idées des autres en se les appropriant. Le blog c'est aussi le grand piratage légal: tout le monde copie tout le monde tout le temps et c'est normal, ce qui est à toi est à moi, sinon t'es qu'un sale con de réac.


Livide, amaigri, cardiaque, rhumatismeux, le blogueur est un squelette, un vampire. Il se suce lui-même pour dégorger tout son moi, exposé au grand vent de la blogosphère. Qui l'oublie tout aussi vite. Un blog en chasse un autre. Les milliards de pages de blogs s'accumulent dans le grand dépotoir de l'humanité bavarde, le grand détritus de la subjectivité conquérante. La blogosphère c'est un siphon de chiottes TGV.


Mort en sursis, le blogueur n'a qu'un seul espoir: que le ciel, lui-aussi, soit branché en haut débit... Là-haut, enfin, il pourra bloguer sans honte, sans mensonge, pour l'éternité...



mercredi 8 février 2006

On joue à qui dînera le plus haut?

Il y eut d'abord ce beau dîner suspendu, en Australie ? (à vérifier).
Puis des Australiens décidèrent d'aller dîner à 6768 m, en haut du Mont Huascaran (Pérou).
Enfin, des Britanniques, bien sûr, grimpèrent dîner à 6805 m, pas tout à fait en haut du Mont Lhakpa Ri (Tibet).

L'autre record battu par eux: cinq plats au menu contre trois seulement pour les Australiens.
Un des héros de l'équipée britannique, Rob Scully, dit: “We came, we climbed, we dined”.
Enfin, dernier record en date, Bear Grylls, 30 ans et le Commandant Alan Veal, 34 ans savourent leur dîner suspendu... à un ballon cette fois et cette vue imprenable sur Somerset (Angleterre), 7935 mètres plus bas (30 juin 2005).
 
Record britannique. Sur la photo:  Caio Buzzolini, Rob Sully, Henry Shelford, Nakul Pathak, Tom Shelford & Robbie Aitken.
source 1 - source 2
 
Record à ballon. Source
 
[Note écrite à partir de nombreux éléments réunis par F. de C. (membre de InfoTechArt).]

JO 2012: quelques idées pour corser la compétition


Trouvé chez Quelle époque épique., qui en décline plein d'autres, des idées.


 



What Type of Blogger are You

En anglais, chez le gourou des blogs John Garfunkel.


 



What Is Your World View?

C'est en anglais, sorry!


 



Teste ton QI



mardi 7 février 2006

Paris inondé en 1910


Au hasard de la Toile, ce site fabuleux des photos de Paris inondé en janvier 1910. 
Ici le Pont de La Concorde. 
Mentions:
"Courtesy of Ekaterina Kislova
Paris Inonde, 1910
Photographer: Pierre Petit
Publisher: George et Allard. Impressions d'Arts"

Sais-tu vraiment lire?




Mise à jour: Re-publé à la demande d'un lecteur



Sais-tu vraiment calculer?



Compte les carrés



Quel genre de technoïde êtes-vous?

C'est moi qui ai créé ce test!

Le "pixel marketing" casse les prix

Lancé par The Million Dollar Homepage, le "pixel marketing" est devenu le nouveau mode de rérérencement de sites via une simple page où l'on réserve quelques blocs pour son logo.


La page une fois complétée, comme elle l'est aujourd'hui, étant censée faire partie de l'histoire d'internet. Un joli coup, rien à dire.



Au départ, cela coûtait soi-disant 1 dollar minimum. C'était le prix unitaire du pixel (1 million de pixels sur la page = 1 million de dollars) mais il fallait acheter au minimum un bloc de 10x10 pixels, soit 100 dollars. Et comme il est difficile d'avoir quelque chose de lisible à moins de 2 blocs, il fallait donc débourser au minimum 200 dollars. Beaucoup se sont laissés tenter, y compris moi!


Le résultat a été assez positif: la page en question est encore aujourd'hui un bon vecteur  de lecteurs qui viennent sur InfoTechArt.


Du coup, l'initiative a été copiée partout dans le monde et on a vu fleurir des sites du même genre, certains allant même jusqu'à recopier le prétexte de départ du créateur, Alex Tew, 21 ans, qui disait avoir eu cette idée pour financer ses études.


Le dernier en date a décidé de se présenter comme un simple vecteur de clics et il casse les prix! Il s'appelle The Million Penny Home Page et il démarre sa promo avec 100 pixels à 87 cents!


Bon, évidemment, j'ai acheté aussi : cela m'a coûté 10 euros pour 14 blocs. Je vous tiens au courant dès que mon logo est affiché!...



dimanche 5 février 2006

A Moscou, prenez le métro!

A Paris, je ne prends jamais le métro (je roule en moto); la dernière fois que je l'ai pris, il ya 5 ans, j'ai demandé un ticket de première et tout le monde a bien rigolé!
Mais, à Moscou, apparemment, il faut le visiter ce métro: il est tout bonnement incroyable...  Le décor vaut la chandelle

 

Repéré par Roland
 

Un coeur de trop, de Brina Svit

[Photo: Philippe Matsas]


Un cœur de trop ? C’est le titre « eau de rose » que Brina Svit a choisi pour son dernier roman. Un roman à l’essence subtile, insaisissable, audacieuse et folle, pareille à celle des parfums de son héroïne, « Parfum de Lila » ou « Secret n° 3 ».


Un cœur de trop, quelques phrases pourraient suffire à le résumer. Oui, cela est tout à fait
envisageable, c’est d’ailleurs ce que dit Lila Sever à propos du « petit roman » qu’elle est en train de lire.


Lila pourrait vous dire que ce roman, c’est l’histoire d’une femme qu’un incident, en apparence anodin, fait soudain sortir de sa vie. Ou encore que c’est l’histoire d’une rencontre imprévue et bouleversante.


Mais toutes les rencontres, les vraies, ne sont-elles pas imprévues et bouleversantes ? Lila pourrait aussi vous dire que l’histoire qui lui arrive est celle d’un impossible amour. Ou encore, si elle avait le « nez littéraire », l’histoire d’un roman dans le roman. Celle qu’elle découvre, justement, dans le manuscrit de Matija Sever, son père.

Un coeur de trop , Brina Svit, Gallimard, Collection blanche, 2006.

 


Angèle Paoli - Terres de femmes



Sauf que l’histoire dont elle lit le
récit sous la plume de Matija, est sa propre histoire. Une histoire vraie donc,
celle de Lila Sever au tout début de sa vie. Une histoire dont le puzzle se
reconstitue pièce par pièce.


Qui s’aventure dans les romans de Brina Svit doit être
patient. Il faut accepter de prendre des chemins de traverse, de se laisser
conduire en suivant un « fil rouge » ténu ou de se laisser guider par quelques
leitmotive qui sourdent sous l’écriture. L’histoire de Lila Sever, c’est tout
cela à la fois. Et la suivre dans Un coeur de trop, c’est se demander avec elle
comment il est possible que la vie puisse prendre, du jour au lendemain, une
direction tout autre que la direction prévue. Se dire que tout peut basculer.
Cet effet de basculement, c’est cela qui arrive à Lila Sever. Qu’elle a
peut-être hérité de sa mère, « la petite brune » … aux yeux « d’un vert
étonnant, limpide et froid comme deux lacs alpins ». Lila l’imprévisible, qui
ne fait que le contraire de ce qu’elle s’était juré de ne pas faire.


Ne pas s’attarder dans cette maison au bord du lac et
rentrer à Paris sitôt les obsèques de Matija terminées. Retrouver sa vie bien
huilée avec Pierre, son mari, et Oscar, leur fils. Réintégrer le trio brahmsien
bien rôdé de Simone-Pierre-et-Lila. Simone, l’amie des vingt ans,
collectionneuse sentimentale et un brin farfelue. Mais capable d’abandonner
tous ses rendez-vous d’affaires pour voler au secours de Pierre et de Lila.


Au lieu de cela, Lila s’éternise dans sa maison slovène au
bord de ce lac alpin entouré de montagnes. Un lac qu’elle n’a pourtant jamais
aimé et qu’elle trouve vraiment trop « kitsch ». Mais peut-être Lila est-elle
en train de devenir « kitsch », elle aussi, à force de s’incruster dans cette
maison de brumes hivernales. À force de se plonger dans la lecture du manuscrit
de Matija. Un cœur de trop. Tout en attendant le retour de Sergueï. Sergueï ?
Elle raffole qu’il lui demande si elle veut faire l’amour d’abord et manger des
spaghettis ensuite. Ou l’inverse. Il faudra bien que cela prenne fin, ce soir
ou demain, mais Lila a beau imaginer plusieurs issues possibles, comme le
ferait un romancier pour venir à bout de son personnage et de son récit, elle
ne parvient pas, elle, à trouver la sortie. Et quand enfin elle a tranché, une
force extérieure intervient, qui la détourne de son choix. Mais dévoiler la
pirouette finale de ce récit mené « con brio » serait lui confisquer sa
douloureuse saveur. Que domine le cri de révolte et de lucidité de Lila : «
Matija a tout faux : on peut souffrir, on peut se tromper, on peut perdre, on
peut avoir mal, on peut commettre l’irréparable, on peut errer dans les
ténèbres, on peut se sentir coupable, misérable et ne rien comprendre… mais il
n’y a jamais de cœur de trop dans nos vies, non, jamais… »


La chute de cette cruelle leçon de marivaudage qui fourmille
de trouvailles et de formules drôles, est à l’image du style de Brina Svit. Qui
pratique en virtuose l’art du glissando. Art subtil et périlleux qui fait de
l’écriture de Brina Svit une polyphonie inimitable. Du grand art assurément.
Mais l’ambition suprême de Brina n’est-elle pas de faire de la vie – de sa vie
- une œuvre d’art ?

vendredi 3 février 2006

A propos de caricatures, voici les fabuleuses de Kruger

...mais il n'y a pas Mahomet dedans!


 

transmis par Roland 


source 

Voulez-vous jouer à PacMan avec moi?


Nous avions déjà la mappemonde.
Voici maintenant PacMan!
Répéré par Quelle époque épique .
source 1
source 2

Le Proverbotron et autres machintron

Si vous manquez d'inspiration,
Le Proverbotron
vous fabrique des proverves à la demande.


Comme celui-ci:

"Lorsque le grand schtroumph à la barbe fleurie expose le calme et la quiétude d'une eau pure slalomant entre les galets polis par les ans, ne crois-tu pas de ton devoir de protéger le crétin sur le quai de la gare orienté parallèlement au train."
Inspiré du célèbre Pipotron, pour vous écrire rapidement un discours de circonstance. 


Quand votre patron vous énerve, vous pouvez essayer L'Insultron


A moins que vous ne vouliez vous faire bien voir, auquel cas, il faudra utiliser le Fayotron


Pour une déclaration d'amour: Le Déclarotron


Un mot d'excuse? L'Excusotron, bien sûr! 



Recommandé par Fabrice. 

Skier à Dubai: c'est une blague ou quoi?

Skiing at Dubai 

Quelle époque épique ne sait qu'en penser. Moi non plus!


Roland transmet sans commentaires... 



mercredi 1 février 2006

Dicton du jour: "On ne jette pas le bébé avec l'eau de la vaisselle"


 

Repéré par Roland

French Military Victories, selon Google

1. Allez à google.fr (où google.com).


2. Tapez"french military victories".


3. Cliquez sur "J'ai de la chance" ("I'm Feeling Lucky")...


Et on ne dira pas que les Américains ne sont pas anti-Français!...


 


 


 



Repéré par Roland

Une petite maison à louer les pieds dans l'eau


 



Repéré par Roland, qui prétent que c'est la maison d'une copine...