jeudi 30 mars 2006

Sarkozy a de jolies fakes


Ces images ne sont pas toutes du meilleur goût ni d'une finition technique parfaite mais l'intention des artistes est louable : rire et s'amuser au détriment du grand petit homme...


--en plein écran façon powerpoint (fichier pps 1,6 Mo): c'est ICI.-- 



--transmis par Roland-- 

mercredi 29 mars 2006

Jeu des 5 étoiles


Un jeu pour s'amuser et s'étonner, en ligne et en flash, très bien fait, à part la musique un peu pénible....


J'aime bien le graphisme.


Site de TCB Museum. Auteur : Wada Che Nanahiro



--transmis par Roland-- 

Chema Madoz: photographies en noir et blanc... Exceptionnel!


 
en plein écran, version powerpoint (fichier pps de 1 Mo), c'est ICI
--transmis par Roland--

Septième ciel

 



--transmis par Jean-François R-- 

mardi 28 mars 2006

Ces femmes la tête dans les étoiles

Ingénieur des télécommunications et docteur es sciences spécialisée en astrophysique, Yaël Nazé est l’auteur de nombreux ouvrages dont le plus récent, L'astronomie au féminin, vient d’être publié chez Vuibert en mars 2006.
J’ai découvert cet ouvrage au hasard d’une rencontre au Salon du Livre.
Ouvrage audacieux que celui de l’astronome belge. Et jubilatoire.
Puisque la lectrice tout à fait candide que je suis dans le domaine des galaxies, y découvre et y apprend avec stupéfaction et admiration que très nombreuses ont été les femmes astronomes dans l’histoire de l’humanité.
Astronomes et femmes dont Yaël Nazé entreprend de révéler l’existence, longtemps occultée par leurs homologues masculins. De remettre ces femmes à leur juste place dans l’histoire des sciences, de faire connaître leurs travaux et découvertes, de les inscrire dans la longue marche des avancées scientifiques dans l’univers des astres, des comètes, des planètes, des étoiles. Des myriades de soleils. Autant dire de l’infini ! Ainsi donc, les femmes ont occupé dans les sciences célestes une place de choix et leur rôle est considérable. Et ce, depuis des temps très reculés, quasi immémoriaux.
Les traces les plus anciennes de femmes engagées dans des pratiques scientifiques remonteraient à 6 000 ans avant J.-C...
 
Angèle Paoli -- Terres de femmes

Il faut pourtant attendre la dynastie de l’empereur babylonien Sargon Ier pour identifier avec précision la première astronome de l’histoire: En-Hedu-Anna. Grande prêtresse de Nanna, « l’ornement du ciel », En-Hedu-Anna dirige les observatoires babyloniens. Mais les tablettes de son savoir ont disparu et il ne reste d’elle que ses poèmes ! L’égyptienne Aganike rayonne de ses talents de philosophe et d’astronome à la cour de Sésostris, son père (XIXe siècle av. J.-C.). Mais avec la grecque Aglaonike (Ve
siècle av. J.-C.), capable de comprendre les éclipses de Lune, la situation des femmes astronomes se ternit. Elle atteint son paroxysme tragique lors du meurtre de la célébrissime Hypatie, commentatrice de Ptolémée et constructrice d’un astrolabe pour le compte de Synésius de Cyrène, évêque de Ptolémaïs.
Un seul nom émerge de la période médiévale, celui de la moniale érudite, Hildegarde von Bingen. Les autres femmes, versées en astronomie, rejoignent le clan des sorcières et sont brûlées sur les bûchers. L’éclipse est longue qui s’étend jusqu’à la Renaissance.
Mais dès 1600, des noms de femmes commencent à apparaître avec régularité dans les annales de l’astronomie. Sophie Brahe (1556 ?-1643), brillante scientifique mais assistante très silencieuse de son frère Tycho Brahe. Maria Cunitz (1610-1664), traductrice des travaux de Kepler, qui se consacre à l’amélioration des tables astronomiques. Catherina Elizabetha Margarethe Hevelius (1646-1693), qui publie deux importants catalogues stellaires. Maria Margarethe Kirch (1670-1720), qui découvre la comète de 1702. Toutes vivent dans l’ombre des hommes, père, frère ou époux, scientifiques qu’elles aident dans leurs travaux, les épaulant dans leurs calculs et classifications, poursuivant les recherches après leur mort, les complétant avec patience et précision. Mais il leur faut se battre pour faire valoir leur droit à la connaissance. Et accéder au rang de la reconnaissance. Et seule leur passion et leur obstination les sauvent de l’oubli.
Caroline Herschel (1750-1848), passionnée d’astronomie, est spécialisée dans le polissage des miroirs dont son frère William a besoin. Mais elle fabrique aussi des tubes de télescope en carton. Travailleuse acharnée, elle découvre une comète (1786). Elle est la première femme à obtenir une rémunération pour ses travaux.
Avec Mary Fairfax Grieg Somerville (1780-1872), traductrice en anglais de la Mécanique céleste du mathématicien Laplace, les choses changent un peu. La géophysicienne participe aux premiers combats « féministes » de son temps. Elle se bat en faveur des droits des femmes.
Le couple Shoemaker occupe une place privilégiée dans le monde de l’astronomie moderne. Leurs travaux sont quasi indissociables. Eugène Shoemaker (1928-1997) confie à Carolyn (Carolyn Jean Spellman Shoemaker, née en 1929), passionnée par l’observation du ciel, la recherche
d’astéroïdes. En 1982, Carolyn découvre un NEO, Near Earth Object, un astéroïde proche de la Terre. Dès lors, la passion des comètes ne la quitte plus. En onze ans de travail, elle en identifie 32. L’ensemble des travaux fournis par Carolyn lui vaudra d’être récompensée par la NASA. Ensemble, Carolyn et Gene reçoivent le titre de « Scientists of the Year » en 1995.
Mais l’ouvrage de Yaël Nazé ne se borne pas à des fiches biographiques. II comporte également de nombreuses explications, parfois fort savantes, agrémentées de tableaux, schémas, graphiques, diagrammes ou ellipses. De photos de nébuleuses et de galaxies. Celles de la mystérieuse NGC4550 et de l’une de ses voisines, la NGC4551.Entre lesquelles navigue Véra Rubin (née en 1928) qui en étudie les mouvements et rotations. Première femme à obtenir de pouvoir travailler dans l’observatoire du Mont Palomar, Véra Rubin est aussi la première femme à avoir réussi à concilier son travail d’astronome et son métier de femme. Véra Rubin a eu un maître exceptionnel en matière de galaxie. Elle a été initiée par Margaret Peachery Burbridge (née en 1919), pionnière dans la mesure de la vitesse de rotation des galaxies. Passionnée par les « quasars », galaxies d’un genre nouveau, Margaret Burbridge forme avec son mari Geoffrey Burbridge et leurs amis William Fowler et Fred Hoyle, le Quatuor B2FH. C’est à ce fameux quatuor que l’on doit, depuis 1964, l’idée d’« effondrement de matière vers un trou noir massif ». Ce qui n’empêche pas les Burbridge de s’opposer, pour des raisons strictement scientifiques, à l’idée du Big
Bang.
Margaret Burbridge, Véra Rubin et après elle encore, Susan Jocelyn Bell Burnell
(née en 1943) - spécialisée dans la recherche de l’astronomie infrarouge et à qui l’on doit la découverte des pulsars (pulsating star/étoile pulsante) -, ont été précédées par de nombreuses astronomes qui leur ont ouvert la voie. Spécialisées dans ces « objets complexes » que sont les comètes, elles sont les inventrices de la spectroscopie, la « science des spectres. » Car comprendre l’organisation des astres ne suffit pas. Il faut aussi apprendre à les classer. Outil essentiel de l’astronomie moderne, la classification stellaire remonte à l’Antiquité, en 120 av. J.-C. Avec les catalogues d’Hipparque et de Ptolémée.
Plus près de nous, l’essor de cette science est dû à Edward Charles Pickering (1846-1919), directeur du Harvard College Observatory (HCO). Pickering redresse le flambeau du laboratoire en créant « son harem ». Il s’appuie sur de riches « mécènes » qui lui avancent l’argent dont il a besoin pour mener à bien ses projets et s’entoure d’un personnel féminin capable d’accomplir des tâches répétitives et peu exigeantes sur les salaires ! Certaines se plient sans trop broncher mais
d’autres, plus téméraires, contestent le système en place. Beaucoup parmi elles se révèlent être d’excellents « computers ». Des calculatrices dont Pickering tire fierté et satisfaction. Mais il leur faut se mettre sans tarder à la classification.
Parmi les plus célèbres d’entre elles, Williamina Fleming (1857-1911), Antonia Maury (1866-1952) et Annie Cannon (1863-1941), toutes trois inventrices de nouveaux systèmes de classification des étoiles. Systèmes q i « reposent sur la mesure de l’intensité des raies de l’hydrogène dans le spectre stellaire ». Antonia Maury est chargée d’étudier le spectre de l’étoile Sirius et les étoiles boréales. Annie Cannon se spécialise, elle, sur les étoiles australes. Toutes deux élaborent de nouveaux systèmes de
classification, encore utilisés aujourd’hui.
Henrietta Swann Leavitt (1868-1921), nommée par Pickering à la tête du département de photométrie stellaire, travaille elle aussi à la classification des étoiles. Elle doit sa renommée à la découverte des « chandelles standard », unité de mesure qui va permettre d’évaluer les distances d’une constellation à l’autre. Inventrice de la relation période-luminosité des céphéides (grandes étoiles jaunes brillantes), Henrietta Leavitt aurait dû recevoir le prix Nobel. Lorsque en 1925, l’Académie des Sciences de Suède s’avise de le lui proposer, elle est
morte depuis quatre ans déjà ! Son décès survenu en 1921 avait été passé sous silence.
Quant à Cecilia Helena Payne-Gaposchkin (1900-1979), nommée chef
du département d’astronomie de l’université de Harvard, elle est, en 1956, la première femme à obtenir cette charge. Elle était spécialisée dans l’étude des trois ou quatre mille étoiles variables des Nuages de Magellan.
Si certaines de ces astronomes de renommée mondiale ont rejoint le monde stellaire qui les a absorbées leur vie durant, nombreuses sont celles qui, aujourd'hui encore, continuent d’arpenter la voûte céleste jusqu’aux confins de l’univers et d’interroger pour nous les astres. Je referme l’ouvrage, orné en première de couverture de la toile de Théodore Chassériau, Sappho. La lyre de Sappho résonne en moi. Bercée par le chant des étoiles, je me prends à rêver d’M31, la galaxie
d’Andromède, fille de Cassiopée.
 
Angèle Paoli -- Terres de femmes

Pensée du jour: Viagra, implants mammaires et Alzheimer


 


--tranmis par Jean-François R-- 

Jouissif détournement de chefs-d'oeuvres



Il y en a des centaines comme celui-là, de détournements, de plus ou moins bon goût, et plus ou moins réussis sur le plan artistique, sur le site Worth100.
Mais ça vaut le détour! Si j'ai un peu de courage, je vous ferai une sélection des meilleurs...


Ici, Bouguereau et son Oreste qui se casse parce qu'il en a marre de se faire engueuler...


Et le Caravage du Souper d'Emmaüs est revisité façon Tarantino...



--merci à Jacques E. pour la trouvaille!--


Mise à jour:


- la baigneuse de Bouguereau (très prisé apparemment par les détourneurs ) devrait mettre de la crème;


- sa boudeuse n'est pas polie;


- Goya se croit à la foire;


- La Lady de l'échalotte de Waterhouse en a marre des vieilles barques


- Le Saint-Jean Baptiste de Léonard de Vinci se trompe de doigt;


- Que lisait vraiment l'orateur de Norman Rockswell dans "Freedom of Speech"?


- A force de contempler la barque depuis 135 ans chez Monet, elle finit par la prendre;


- les peintures de la guerre de Sécession se mettent au goût du jour... 

vendredi 24 mars 2006

Halte à la techno-supercherie, techno-chienlit!

[chronique de Lucien Toscane à paraître bientôt dans un magazine]


A force de voir le papy-boom cuisiné à toutes les sauces, à force d'entendre les lamentations sur ces seniors partis à la retraite avec un bras d'honneur sans avoir transmis la moindre goutte de leur savoir ancestral, je me suis dit: bientôt gâteux, il serait temps que je m'y mette.


Il faut dire qu'ils sont rares les gens comme moi, 30 ans de pratique intensive de la high-tech, de lutte quotidienne avec les produits communicants en tout genre, à la maison comme au bureau, vous voyez le topo?


Imaginez l'expérience accumulée,  c'est inimaginable! Alors, que puis-je transmettre?


Voici le moment où la foule en délire m'implore: "Maître, qu'avez-vous appris de tout cela?"


Et je répondrai de ma voix caverneuse: " Le Dieu Digit tu adoreras et la sorcière hot-line tu brûleras. Car, en vérité, je vous le dis: je n'ai appris qu'une seule chose: ça ne marche jamais comme on voudrait et on y passe trois fois plus de temps que prévu."


Cette règle universelle est valable pour tous les outils TIC, informatiques, réseaux, télécoms, qu'ils soient en utilisation directe (PC, téléphone, PDA, etc.) ou indirecte (enfouis comme on dit, cachés dans la voiture, le home cinema, la chaudière, l'ascenseur…).


Les premiers doutes sur le fonctionnement de ces bidules digitaux remontent loin en arrière: jeune commercial chez Tartempion, le roi de l'ordinateur, je m'étais amusé, sans être le moins du monde programmeur, à sortir sur un listing tous les mots de passe des employés de la compagnie. C'était aux premières heures de la bureautique en réseau, qui s'appelait VM/CMS en ce temps-là. Et je l'avais transmise avec un petit mot ironique au PDG : "En appuyant par hasard sur quelques boutons, regardez-donc la liste que l'imprimante vient de me cracher! Comme c'est drôle!" Il a trouvé cela tellement amusant qu'il a viré aussi sec le directeur de la sécurité…Peut-être même que j'ai été promu. Primé en tout cas, c'est sûr.


Puis, au fil des ans, j'en ai vu des choses qu'on nous cachait, des choses honteuses là-bas dans le brouillard, derrière l'écran de fumée de la pub et de la com, puis du buzz et du marketing viral. Les mots changent, l'arnaque est la même.


J'ai vu des grosses machines en panne avec des inspecteurs qui s'arrachaient les cheveux. J'ai vu des programmeurs fumeurs de pétards qui tricotaient dans leur code en se mélangeant les pinceaux. J'en vu des petits et des gros "Reset", des écrans bleus dans mes nuits noires, des disques sans âme, des imprimantes sans encre et des bidules sans batterie. J'ai vu des logiciels imploser, des ordinateurs fumer, des touches de clavier jouer à saute-mouton. J'ai vu des câbles et des fils, et des fils et des câbles, partout, tout le temps, s'embrouiller, se mêler comme à plaisir, imbriqués, plat de nouilles immangeables. Et jamais le bon sous la main. Plus vous avez de bidules, plus vous avez de câbles et moins vous avez de chance de trouver celui qu'il vous faut au moment où il le faut. C'est l'une des règles de la techno-chienlit.



Je me croyais envoûté, atteint d'un mauvais sort et je finissais par trouver normal que mon téléphone sonne exclusivement lorsque j'étais aux toilettes, que ma batterie s'arrête lorsque j'allume mon PC, que l'ADSL coupe qu'au milieu du téléchargement, que la synchronisation efface toutes mes données au lieu de les compléter…


Idem en voiture: il était normal que mon démarreur électronique ne démarre pas, que le turbo s'arrête en pleine autoroute, que je reste enfermé en-dehors de ma voiture (c'est-à-dire avec les clés à l'intérieur et les portes condamnées).


Idem à la maison: il était normal que le lecteur de CD de ma chaîne hi-fi ne lise plus rien que le silence infini, que mon écran de télé soit à moitié brûlé de taches bizarres, que le micro-ondes fasse sauter mon internet wifi.


Et cet écran d'ordinateur, ce foutu écran, barré d'erreurs 404, de pages introuvables, combien d'heures y ai-je passé à fouiller ce qu'il pouvait avoir en tête, charcutant les atomes et les bits, pestant comme un damné!...


Normal tout cela.  Puisque, définitivement, et c'est la règle absolue, rien ne marche comme ça devrait. Les calculs de l'entropie systémique nous prouvent que la probabilité de fonctionnement de n'importe quel bidule numérique est si petite qu'on n'arrive même pas à la représenter par un chiffre.


Le problème c'est que personne ne vous le dit. On vous dit même le contraire, tout le temps. Les marchands du temple jouent divinement bien de la brosse à reluire, comme d'une harpe, ils nous transforment en adorateurs neuro-sectomisés du Dieu Digit à qui l'on pardonne tout parce qu'il est si récent, le pauvre, dans l'histoire de la mythologie des techniques. Mythologie de la couillonade, oui!


Il est temps de rétablir la vérité. Ça ne marchera jamais! Plus vous numérisez la vie, plus elle attrape de virus et de bugs. Digitalisez, vous vous en mordrez les doigts. Dans le temps, le moteur avait parfois du mal à démarrer mais la manivelle ne tombait jamais en panne. Aujourd'hui, personne ne maîtrise quoi que ce soit, c'est mondialisé, globalisé, externalisé, on se renvoie la balle comme une patate chaude. La hot-line bégaie, le soft bogue, le hard tousse.


La technologie c'est comme un oignon, plus vous la pelez pour lui enlever ses rides et ses ratés, moins il en reste. Et à la fin, quand vous avez tout râpé, tout débugué, arraché toutes les pelures, il ne reste plus rien que le vide de votre esprit et de votre compte en banque.


Un sociologue résume bien la situation: "Nous sommes passés d'une civilisation de la peine à une civilisation de la panne".


Hélas, nous sommes maudits! C'est cornélien, shakespearien…


Pas question en effet de revenir à la guerre du feu, halte-là. Le confort est passé par là, on télécharge sans payer, on écrit sans poster, on commande sans se déplacer, on chatte sans se voir (ça vaut mieux souvent). L'imparfait du numérique , toujours nouveau, nous paraît plus attrayant que la perfection ancienne, si ennuyeuse . C'est çà qui est terrible, rien ne marche comme ça devrait mais ça marche quand même suffisamment pour nous donner envie d'en avoir toujours plus… Tout le temps qu'on gagne avec ces bidules quand ils marchent, on le perd à les faire marcher. Et, malgré cela, on en redemande, comme des fous, des gamins, on attend la prochaine release comme Becket attendait Godot, le condamné à mort son bourreau, la jeune femme son amant et le port USB sa clé.


Ouais, on n'en a pas fini avec la techno-chienlit, c'est moi qui vous le dis…

Débat public sur l'A12 : donnez votre avis

Un projet monstrueux de prolongement d'autoroute menace l'Ouest de Paris.


L'un des tracés traverse le Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse de part en part, ce qui semble inacceptable et contraire à la Charte de l'environnement qui est intégrée depuis 2004 à la Constitution.


Le débat public sur l'A12 démarre aujourd'hui avec un important calendrier de réunions. 


Donnez votre avis sur le site officiel debatpublic-a12.org, rubrique "Participer au débat/Donnez votre avis".


Exprimez-vous sur ce site et si, en plus, vous êtes de mon avis, c'est encore mieux!


Je fais en effet partie d'un collectif de 60 assocations qui soutient la solution suivante : aménagement de la RN10 pour préserver l'intégrité du parc naturel et du site classé du Vallon du Pommeret.



Lisez aussi mon point de vue déjà publié. 

mercredi 22 mars 2006

Dictionnaire du Parler Djeun (avec explications pour les moins djeuns)


Balle (C'est de la)


Exprime
l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de
positif.


Exemple
:


Cette meuf, c'est de la
balle.


Je
ne suis pas insensible aux charmes de cette demoiselle


ou


Ben Laden, c'est de la
balle.


Le
mercantile Oncle Sam ne pouvait pas indéfiniment exploiter sans retour les
richesses de l'orient sans déclencher le courroux de l'homme des
montagnes.


 


Bouffon


Qui
ne s'apparente pas au clan.


Exemple
:


Nique lui sa race à ce
bouffon !


Rabat
lui son caquet à cet individu qui ne s'apparente pas à notre milieu !


 


Carotte


Du
verbe carotter (extorquer, voler), mais dans une forme
invariable


Exemple
:


Il m'a carotte un zedou
de teuchi, l'bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer grave.


Le
scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, il va s'en mordre les
doigts


 


Chelou


Bizarre,
inhabituel. Par extension, qui ne s'apparente pas au clan.


Exemple
:


La prof d'anglais elle a
des veuch tout chelous.


Ce
n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle
et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui par extension ne
s'apparente pas à notre milieu.


 


Comment


Exprime
l'intensité
.


Exemple
:


Comment je lui ai niqué
sa race à ce bouffon !


Je
sors indéniablement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet individu qui ne
s'apparente pas à notre style de vie, ceci dit en toute modestie, s'entend, et
avec la sportivité qui s'impose en de pareilles
circonstances.


 


Foncedé


Se
dit d'une personne qui vient de consommer du cannabis.


Exemple
:


Je suis foncedé.


Mon
regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon
menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. J'ai payé assez cher
pour me mettre dans cet état. Bref: je viens de consommer du
cannabis.


 


Gun


Arme
à feu.


Exemple
:


Ziva prête moi ton gun,
l'aut'batârd il m'a parlé mal.


Aurais
tu l’extrême amabilité, cher ami, de me prêter ton arme à feu, afin que je règle
son compte à l'importun qui n'a été qu'à moitié urbain à mon
égard.


 


Kiff
(er)


Apprécier


Exemple
:


Comment je kiffe trop
son cul.


Le
sien postérieur n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles,
qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas oser dire
gauloise.


 


Mortel


Bien,
beau, dont on peut se réjouir (invariable).


Exemple
:


Elles sont trop mortel
tes Nike. 


Vos
chausses s'entendraient fort bien avec mes pieds, aussi vous  demanderai-je de
m'en faire l'offrande sans opposer trop de résistance.


 


Mito


Mensonge.
Dérivé de mythomane (menteur).


Exemple
:


On me fait pas des mitos
à moi, bouffon!


Je
ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, individu
qui n'appartient pas à notre milieu !


 


Race
(sa)


Exprime
le mécontentement.


Exemple
:


Sa race!


Je suis d'humeur
maussade.


ou


Sa race, c'bouffon!


Mon
anneau pylorique est complètement fermé. C'est le résultat de la proximité de
cet individu qui n'est pas du clan.


 


Sérieux


Indique
que le propos est grave, solennel, et qu'il faut donc lui accorder le plus grand
crédit.


Exemple
:


Sérieux, j'kiffe trop
son cul à votre fille.


Monsieur,
j'ai l'honneur de vous demander la main de votre fille


 


Tèj


Jeter,
refuser, réfuter, envoyer promener.


Exemple
:


T'aurais vu comment
Jamel il a tèj la prof d'anglais !


Le
facétieux Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes de la
professeur d'anglais


 


Trop


Exprime
l'intensité. En cela, synonyme de comment. Trop et comment peuvent
éventuellement cohabiter dans la même phrase, pour exprimer une intensité très
élevée.


Exemple
:


Trop la honte, ce
blouson.


Ce
blouson est ridicule, et dans des proportions
considérables


ou


Comment je suis trop
foncedé !


J'ai
fumé une quantité déraisonnable de cannabis. Je crains que mon acuité
intellectuelle en pâtisse pour la paire d'heures à venir.


 


Truc-de-ouf


Désigne
une chose peu commune, qui dépasse l'entendement.


Exemple
:


C'est un truc de ouf !


Mon
dieu, mon entendement est tout dépassé !


 


Zyva


Indique
que la demande est pressante.


Exemple
:


Zyva, fait méfu, sale
chacal.


Ne
sois donc pas si avare de ta cigarette purgative, et fais en profiter ton vieil
ami qui trépigne d'impatience
.


 


 


 



--tranmis par PAM-- 

Social Computing: une bonne carte vaut mieux qu'un long discours


La preuve? Cette cartographie des liens entre sites web parlant de la même chose (en l'occurence, la scientologie).


Avec cette explication de l'auteur de ce travail, Olivier Nérot, fondateur de Amoweba, chantre du "Social Computing":


"Surveiller la dynamique organique d’un réseau : le nouveau renseignement. L’analyse des réseaux s’applique aussi à la lecture des réseaux de pages. Nous avons étudié par exemple la connectivité des pages liées à un domaine, ici la ‘scientologie’. Les pages ‘anti’ sont situées en haut à droite, et apparaissent désorganisées, par contre, les pages ‘pro’ sont totalement organisées, hiérarchisées, et seul un site fait le lien entre les deux : un site de compte rendu d’actes juridiques ! Ce type de lecture, automatisé, offre de nouvelles solutions pour la surveillance, il est vrai, mais aussi pour améliorer la pertinence des recherches effectuées sur un domaine."


Effectivement, un exemple sur une activité de renseignement pour illustrer les nouveaux usages communautaires, ce n'est peut-être pas vraiment la bonne idée!...



Carte réalisée en collaboration avec UTC-RTGI .


--source de l'extrait-- (pdf)

mardi 21 mars 2006

L'informatique, ça devient trop compliqué

Le système d'exploitation du PC sur les machines à la pomme, ça devait arriver puisque le Mac a des puces Intel maintenant. On attend avec impatience Mac OS 10 sur PC , en natif. Moi, j'y comprends plus rien, j'abandonne! 



--transmis par Jacques E.-- 

dimanche 19 mars 2006

Faites vos pages web avec Google

Apparemment, j'avais du m'inscrire, je l'avais complètement oublié! Je viens de recevoir l'autorisation de faire des pages web avec Google Page Creator, en béta. Je dois faire partie de quelques millions d'utilisateurs privilégies, je suis très fier.


Je ne sais pas ce qu'ils cherchent avec ce nouveau bidule, concurrencer les plates-formes de blogs ou les pages perso new look web 2.0 façon Netvibes, peut-être.


Ma première page d'essai est LA.


Intéressant, n'est-ce pas?


On ne va bientôt plus savoir où donner de la tête: ils veulent tous qu'on dise quelque chose sur le web, ça c'est sûr!



vendredi 17 mars 2006

Techniques de Communication

Mon cours, rebaptisé "Techniques de Communication - Maîtriser son information" pour mes étudiants de Paris 1 - Sorbonne - Tolbiac, qui essaient de continuer à travailler dans ces circonstances difficiles, est disponible en ligne ICI.


Il est destiné aux étudiants et, bien sûr, à tous ceux que le sujet intéresse.


Les remarques, critiques, commentaires, suggestions et apologies sont les bienvenues!


(Synthèse de 134 pages, j'arrive pas à faire plus court! format PDF, 750 K). 



--et merci à Michel Sollogoub de m'avoir proposé cet enseignement-- 

mercredi 15 mars 2006

Nostalgie: A tous ceux et celles qui pensent encore être jeunes

Eh bien: NON!


Beaucoup d'étudiants qui sont entrés cette année à l'université sont nés en 1986 (l'année de la mort de Coluche).



  • Ils n'ont jamais chanté " we are the world, we are the children " ou "ça, c'est vraiment toi" ni entendu parlé du smurf.


  • Pour eux, le sida et le chômage ont toujours existé.

  •  Les Twix ne se sont jamais appelés Raiders (2 doigts coupe-faim) et les M&Ms ne se sont jamais appelés Treets (fond dans la bouche pas dans la main).

  •  Ils ne sont pas au courant du licenciement abusif de Grosquik à cause de son embonpoint remplacé par un ridicule lapin sur les paquets de Nesquik.

  •  Et ils n'ont jamais joué à la console Atari , au Commodore 64, au CPC6128 d' Amstrad . Ils ne connaissent même pas Pac Man.

  •  Ils n'ont jamais vu de disquettes 5 pouces 1/4. Ils te rient au nez quand tu leur dis que les premiers PC n'avaient pas de disque dur et que les écrans n'avaient qu'une couleur.

  •  Le CD est apparu quand ils avaient à peine 1 an et ils n'ont jamais eu de 45 tours de Chantal Goya ni de mange-disques.

  •  Ils ne savent pas ce que c'est que d'écouter la radio à grandes ondes, ignorent comment étaient les anciens téléviseurs et ne peuvent pas expliquer comment on faisait sans télécommande; ils n'imaginent pas qu'on ait pu un jour regarder la TV en noir et blanc

  •  D'ailleurs, ils n'ont jamais vu de mire sur un écran télévision!

  •  Ils ignorent totalement qui est Candy , le Prince d' Euphor et même le danger que représente un Golgoth.

  • Ils croient que James Bond a toujours été Pierce Brosnan , ils ne pensent pas aux dents de la mer quand ils se baignent.

  • Ils croient que les pattes d'éph sont une invention des années 2000, que le téléphone avec fil est un objet de science fiction et que le minitel est seulement un objet de déco rétro.

  •  Pour eux les patins à roulettes ont toujours eu des roues alignées et Mickaël Jackson a toujours été blanc.

  •  Ils ne te croient pas quand tu leur dis que Yannick Noah a été un joueur de tennis et qu'il a gagné Roland Garros 3 ans avant leur naissance.

  • Ils ignorent que Fonzie est le mec le plus cool de la Terre.

  • Ils savent que Giscard est un ex mais un ex quoi ?

  • Ils se foutent littéralement de ta gueule quand tu leur expliques, pendant qu'ils jouent à la Playstation 2, que tu t'amusais autant avec ton Télécran...



Alors dis-toi que ces gens qui sont rentrés à l'université cette année, ce sont EUX les Jeunes maintenant !!!!!!


Voici quelques symptômes de ton vieillissement :




  • Tu comprends le texte ci-dessus et tu souris en te disant "Putain de merde, mais c'est vrai en plus".


  • Tu te rends compte quand tu lis les journaux qu'une bonne partie des gens du show biz sont plus jeunes que toi.


  • Tu as parfois mal au dos et tu as des remèdes dans ta table de chevet
    ou dans le tiroir de ton bureau pour maux de tête, maux d'estomac...


  • Les jeunes te disent maintenant madame ou monsieur et te vouvoient.


  • T'es obligé(e) de ranger ton linge toi-même.


  • Pas mal de tes amis sont mariés maintenant et certains ont même un ou


  • plusieurs gosses.


  • Tu ne vas pratiquement plus au Mac Do.


  • Tu penses que le France-Allemagne du mondial 82 a été beaucoup plus
    marquant que la victoire de 98 (si tu es de sexe masculin, parce que


  • sinon t'as pas forcément un avis sur la question).


  • Tu vas à la plage mais tu peux passer toute la journée sans te baigner.


  • Si tu vas te baigner, tu penses toujours à rentrer ton ventre.


  • Tu trouves qu'on offre vraiment beaucoup de cadeaux aux enfants aujourd'hui par rapport à ce que t'avais à l'époque.


  • Tu as besoin d'une journée entière pour te remettre d'une soirée bien arrosée (si si , avoue-le).

Aller encore un coup de vieux, la VIEILLESSE c'est quand :




  • Faire l'amour dans une voiture est absurde.

  •  Il y a plus de nourriture que de boissons alcoolisées dans ton frigo.

  •  6h00 du matin est l'heure à laquelle tu te lèves et non plus celle à laquelle tu te couches.


  • Ta musique préférée passe dans l'ascenseur ou les supermarchés.


  • Tu as toujours un parapluie dans la voiture et tu regardes les prévisions météorologiques.


  • Tes amis divorcent.


  • Jeans et T-Shirts ne sont plus considérés comme des vêtements pour tous les jours.


  • T'endormir dans le canapé te donne un putain de mal de dos.


  • Tu ne fais plus cette petite sieste l'après-midi jusqu'à 18h00.


  • Tes vacances sont passées de 130 jours / an à 25.


  • A la pharmacie, tu achètes de l'aspirine et des antis-acidité au
    lieu d'aller acheter des préservatifs et des tests de grossesse.


  • Tu prends un petit déjeuner à l'heure du petit déjeuner.


  • Tu ne bois plus seul chez toi avant de sortir pour économiser de l'argent.


  • Tu ne fais plus de nuits blanches parce que c'est trop fatiguant..


Après avoir lu ce message, tu décides de l'envoyer à d'autres amis
VIEUX en te disant qu'il n'y a pas de raison qu'ils n'aient pas aussi une petite déprime comme toi, en pensant au temps qui passe...
Allez, au revoir ami VIEUX !


 


--transmis par mon ami VIEUX: PAM--

A quoi me sert ce site? A rien.

Je me doutais depuis un moment de la réponse mais je n'osais la regarder en face.


Ce site - blog ne me rend pas plus intelligent ni heureux. Il me prend trop de temps, au détriment d'autres activités plaisantes. Il ne m'apprend pas grand-chose de vraiment important: ce ne sont ici et là que conversations, points de vue, anecdotes, trucs rigolos aussi vite repérés qu'oubliés. Certes, on y trouve parfois un zeste de techno bien appliquée: une vidéo en streaming, un dictionnaire sur chaque mot… Mais la maquette des pages est nulle par rapport à celles des journaux papier, elle ne me procure aucune satisfaction.
Bref, rien dans tout cela qui change le monde.


J'ai heureusement échappé, par un hasard plus ou moins dirigé, à l'avalanche des commentaires bof-lol-mdr, ce qui n'a pas empêché de site de grimper dans le ranking mondial, on se demande bien pourquoi et comment. J'apprécie les commentaires constructifs, ceux qui lancent d'autres pistes et ce site a la chance d'en accueillir régulièrement de ce profil. Merci en tout cas à tous ces contributeurs. Je sais que j'ai quelques lecteurs fidèles, intéressés, cela me procure un grand plaisir et c'est sans doute pour eux que je continue. Mais quel mal je me donne, c'est pas croyable! Sans vous parler des mois de travail inutiles, le jour où j'ai décidé de passer d'une plateforme standard de blogs à un site conçu uniquement par moi avec les outils du logiciel libre. Quelle prétention! Et quelle utilité?


Afficher, en bas à droite, un compteur de visiteurs? 433 et des brouettes depuis que j'ai démarré, il y a un an et demie. Et alors?  En fait, je ne le regarde même plus. Tous ces chiffres n'ont aucun sens, ils ne font que symboliser l'agitation ambiante de la blogosphère et assimilés.


En fait, ce site, c'est mon blogue-notes, pour reprendre le nom d'un blog sympa, mon pense-bêtes, mes archives, j'y case tout ce que je vois passer et que j'ai peur d'oublier.


J'y ai mis à une époque tout ce qui tournait autour de mes réflexions sur l'information. Mais, sur ce sujet-là, le seul qui soit fondamentalement intéressant, je n'ai pas beaucoup progressé depuis un an.


Si, en fait, je subodore une effroyable évolution: la notion d'information a changé. Elle n'est plus le résultat construit d'une démarche professionnelle éthique, elle n'est plus l'explication du monde par des enquêteurs ou des spécialistes sincères. Elle est le résultat empirique d'une confrontation de points de vue et de comportements plus ou moins désordonnés, elle est l'approximation temporaire d'une réalité changeante et complexe.


Ce n'est plus l'information qui compte, c'est le changement. Je ne parle pas de l'opposition désormais dépassée entre journaliste et non journaliste. Je compare simplement des contenus et l'usage qu'on en fait.


Hier l'information était quelque chose d'important, qui changeait notre vision du monde et participait à notre connaissance; aujourd'hui elle n'a plus de valeur intrinsèque, elle ne fait que passer, de mains en mains, de blogs en blogs, elle est un outil d'échange, elle est l'échange. Je crois que les mots et le langage ont perdu dans l'affaire. Et moi, je suis devenu un vieux con!



CPE, CNE, ANPE... De quoi hésiter...

 


 



transmis par Thierry O. 

Un Anglais, un Américain et un Belge sont dans un bar à Paris.

Ils discutent et s'amusent et sont tous d'accord que c'est un endroit plaisant.


Alors l'Anglais dit : "C'est bien fun ici, mais à Londres, j'en connais un bien mieux qui s'appelle Chez Andrews. Là, tu achètes ta première bière, tu achètes ta deuxième bière, et Andrews, lui-même, te paye la troisième !"


Mais l'Américain dit : "J'veux pas vous embêter, mais j'en connais un encore mieux ! Y'a un bar à New York qui s'appelle Chez John. Tu achètes ta première bière et John te paye la deuxième. Tu achètes ta troisième bière et John te paye la quatrième !"


Alors le Belge dit : "Vous pensez que c'est un endroit tripant ? Ecoutez bien ça. Chez nous, il y a un bar qui s'appelle Chez Jef Vanderbrul. Vous ne me croirez pas, mais, Chez Vanderbrul, tu te fais payer ta première bière, tu te fais payer ta deuxième bière, tu te fais payer ta troisième bière, tu te fais payer ta quatrième bière, et là , tu peux aller dans une chambre au deuxième étage... et tu baises !"


"Incroyable ! disent les deux autres. Est-ce que ça t'est réellement arrivé à toi ?"


"Non, répond le Belge, mais c'est arrivé à ma soeur."



--transmis par Roland--

lundi 13 mars 2006

Avez-vous la mobile attitude?

Sous-titré "Ce que les portables ont changé dans nos vies", le livre de la chercheuse Joëlle Menrath et du dircom (mais pas que dircom: lire commentaire) Alain Alban Gonord Mobile attitude, chez Hachette Littérature, fourmille d'exemples. Les annexes sont pleines de chiffres et de résultats d'enquêtes intéressants. La méthode d'enquête est très américaine: pendant six mois, une équipe de chercheurs a observé sur le terrain le comportement des usagers de mobiles, dans la rue, dans les transports...


J'ai reçu Joêlle Menrath, chercheuse du Celsa, sur BFM  (émission du 09/03) et je l'ai trouvé très convaincante: qu'on l'adule ou qu'on le subisse, nous sommes tous obligés de nous situer aujourd'hui par rapport au téléphone mobile, outil universel, trans-générationnel et trans-social.


Il s'agit, nous dit-on, d'une révolution copernicienne: avec mon mobile en main, le monde n'est plus devant moi, il est autour de moi. Il est même avec moi. Les accrocs au mobile sont les nouveaux mutants.  


 


 



Un blog = un CV

C'est tellement simple à créer un blog qu'on peut même s'en servir pour faire son CV en ligne!


Voici par exemple celui de Ivann Lamy, qui m'a demandé de le relayer; il cherche un poste dans la com, les RP, l'art ou la culture.


Je lui souhaite bonne chance (sans le connaître).



vendredi 10 mars 2006

L'art du management: la petite cuiller et la ficelle

"Chez Ginette" l'autre jour, avec des potes, on a remarqué un truc bizarre. Tous les serveurs et serveuses avaient une petite cuillère dans la poche de leur chemisette.


Aussi ,quand le serveur est venu prendre la commande, j'ai demandé:


- Pourquoi portez-vous tous une petite cuillère?



Il m'expliqua que Ginette avait demandé conseil à Anderson Consulting qui, après des mois d'analyses, avait conclu que la petite cuillère était le  couvert qui tombait le plus souvent, à une fréquence de 3 cuillères/table/heure.



Depuis, ils n'ont plus besoin de courir à la cuisine pour chercher une nouvelle cuillère. Le gain de rendement en temps de travail est estimé à 5,21%. L'indice de satisfaction du client se trouve également accru de 3,75%.
Deux minutes plus tard, je faisais tomber ma petite cuillère et ça n'a pas manqué : le serveur m'a aussitôt apporté sa cuillère en me disant qu'il en prendrait une autre à son prochain passage en cuisine. Bravo Anderson!
Mais plus curieux, les serveurs avaient tous une ficelle qui dépassait un peu de leur braguette. Quand il nous a apporté l'addition, j'ai demandé au serveur à quoi servait cette ficelle.



- Bien observé, me dit-il en baissant la voix, Anderson Consulting a aussi vu que nous pouvions gagner du temps dans les toilettes... La ficelle est attachée autour du pénis, on peut donc le sortir sans le toucher et éviter d'avoir à se laver les mains.  Ce qui représente une économie d'eau, et le temps passé aux toilettes est réduit d'environ 7,39 %.



- Après l'avoir sorti, comment le remettez-vous dedans sans le toucher demandai-je.


- Eh bien, me dit-il en chuchotant, je ne sais pas pour les autres... Mais moi, je me sers de la petite cuillère...



--transmis par Roland via Maryse--

Confinement... du vocabulaire

Les vêtements "pied de poule" ou "pied de coq" sont désormais interdits pour une durée indéterminée.
De même, pour éviter toute mise en quarantaine, il est souhaitable de ne plus appeler ses proches "ma poule" "ma poulette"ou "mon poussin", "mon canard", "mon petit oiseau des îles", "mon petit Oiseau de paradis", "ma colombe" ou de "roucouler" avec votre "petite Caille".
Ne traitez plus ceux qui vous agacent de "petite dinde", "jeune coq", "oie blanche", "drôle d'oiseau", "perruche" et "perroquet", ni de "chapon" ou de "grue", ni ceux qui se font avoir de "pigeon" ou de "dindon de la farce", ni les étourdis "d'étourneaux" ou de "tête de linotte".
Les coiffures en "crête de coq" sont interdites, de même que les teintures "aile de corbeau", et vous ne devez plus "vous pavaner comme un paon" ni faire la « bouche en cul de poule ».
Vous ne devrez pas "monter sur vos ergots" ni vous "prendre de bec"avec les autres, comme il est interdit de "se voler dans les plumes".
Il n'est pas non plus conseillé de jeter des oeufs à ceux qui chantent faux, d'applaudir celles qui "chantent comme un "rossignol" ou de vous montrer "gai comme un pinson".
Ceux qui voudront crier victoire sont priés de ne plus pousser de "cocorico".
Les "poulets" resteront dans leurs casernes et leurs commissariats et n'essaieront pas d'attraper les "pies voleuses".
Les "crânes d'oeuf" sont assignés à résidence dans leurs bureaux climatisés.
Par mesure de précaution, les autres « noms d'oiseaux sont également prohibés.
Bien que le « coucou » ne soit pas un oiseau migrateur, vous êtes priés de ne plus utiliser ce mot pour vous saluer.
Et si la température descend trop, couvrez-vous pour éviter d'attraper la «chair de poule» et évitez d'avoir un «appétit d'oiseau».
Mais rien ne vous interdit de prendre votre «plume» pour compléter cet avis à la population et de le faire suivre, sans faire appel aux «Pigeons voyageurs», à tous vos amis !



transmis par Anne And. Laure via Roland

jeudi 9 mars 2006

Vincent, by Don McLean: prenez 5 mn de détente

Good music et good paintings (Vincent Van Gogh himself)


5 mn de bonheur.


Fermez la porte, mettez le son, éteignez le téléphone renfoncez vous dans votre fauteuil...


Cliquez sur l'image et enjoy! (présentation powerpoint pps).


 


 


 


 


 



5 mn de bonheur transmises par Françoise D.


Merci Françoise!


 

Tu vas bien, poussin?

 

transmis par Fred le Breton. 

mercredi 8 mars 2006

20 cm de neige : "Cher patron..."



--transmis par Jacques E.-- 

Origami, quel art!

On s'en doutait mais plus les témoignages et photos pleuvent sur internet, plus on est estomaqué: ce qu'on peut faire quand même en pliant des petits bouts de papier!


C'est autre chose que nos cocottes et autres avions de pacotille!...


- côté sexe: cela me ferait bien penser à quelque chose...


- côté sexe toujours, de l'autre côté: ah oui! c'est donc cela!



- le site perso de l'origami: Design in origami


- et, pour finir, cette fantastique statuette en papier...


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 



 



--première liste établie par Quelle époque épique--

BnF et bibliothèques numériques

Ci-joint en avant-première un communiqué de presse de la BnF, qui ouvre deux bibliothèques numériques: il s'agit de documents anglo-saxons du 15e au 18e siècle.
Avis aux amateurs!

Un petit prof à Tolbiac

Même pas prof, enseignant vacataire à 39,90 euros de l'heure. Après un semestre à Dauphine, je fais pour la première fois un semestre à Tolbiac (Université de Paris 1 - Sorbonne).  9 cours hebdomadaires de 2 heures chacun pour apprendre à une douzaine d'étudiants à "Maîtriser son information". Je ne vais en dire que du bien car certains me lisent ! C'est très sympa, surtout parce qu'ils sont de cultures et de langues variées: il y a une Russe, un Chinois, un Turc, des Africains, des Maghrébins, etc.


Et c'est la deuxième semaine de suite que je me casse les dents à Tolbiac, pour cause de grève anti-CPE. La semaine dernière, les grilles étaient carrément fermées. Aujourd'hui ouvertes mais des piquets de grève devant les ascenseurs ne laissaient pas monter les étudiants. Pas eu vraiment le temps d'étudier s'il existait une alternative escalier! Ils m'ont laissé passer, je suis monté au 14e, personne dans les couloirs, salle fermée à clé. Voilà. Je m'étais levé à 6h30 pour être sûr d'être à l'heure.


On doit être plusieurs milliers comme çà en France, des "professionnels" comme ils disent, qui ont choisi, on ne sait pas très bien pourquoi, de donner de leur temps à la faculté pour enseigner de petits savoirs non académiques et partager quelques idées. On ne fait pas çà pour le fric, évidemment. On le fait pour de multiples raisons personnelles: les miennes sont de confronter mon point de vue à celui des jeunes et d'essayer de leur transférer une part de mon savoir-faire sur la gestion de l'information, tâche à laquelle la plupart d'entre eux, futurs cadres, consacreront la majorité de leur temps au travail. Et personne d'autre que moi ne les y prépare! Imaginez mon ambition!


Je suppose qu'en général, nous les "professionnels" qui font ce type d'enseignement, on aime le contact avec les jeunes, leurs interrogations, leurs réactions. On se valorise évidemment dans cette posture de prof mais une fois qu'on l'a oublié – ça vient très vite! - on n'est plus que dans le partage. C'est une grande chance, une joie même. Mon travail de journaliste, ma vie personnelle, se sont considérablement enrichis de ce contact.



Mais j'ai horreur de me casser les dents à un rendez-vous, de ne pas être prévenu et, surtout, de voir que tout le monde s'en fout. De nombreux profs d'Université sont manifestement blasés et se la jouent souvent perso. Certains comme Dominique Roux à Dauphine ou Michel Sollogoub à Paris 1 font des choses formidables, se démènent à la limite du possible et du légal administratif, avec des budgets ridicules.


Mais dans l'ensemble, je ne crois pas que l'Université française sorte grandie de tout ce fatras qu'elle subit depuis des années. Elle a d'ailleurs une réputation de plus en plus déplorable dans le monde, qui se détériore régulièrement au profit des grandes écoles françaises d'ingénieurs ou de commerce: la jeune chinoise, Yi, qui est chez nous en ce moment – et qui parle français couramment, grâce à 7 heures de langue par semaine dans son école chinoise - ne rêve évidemment que de faire
HEC, elle n'imagine pas une seule seconde poursuivre un cursus dans une fac française. C'est à L'Ecole Centrale que Pékin a demandé d'ouvrir une succursale, pas à l'Université française.


Les "professionnels", comme moi, fatigués de tout ce désordre inutile, vont, je suppose, suivre la même voie: quitter la fac et aller proposer leurs services aux grandes écoles…


En plus, j'habite Versailles et HEC est tout près: je n'aurais pas besoin de me lever à 6h30…


 


--source image: photo AP/Claude Paris--

lundi 6 mars 2006

Happy Birthday mama!

亲爱的雷夫人

您的女儿告诉我们明天是您的生日

我们全家真心祝愿您生日快乐

您的女儿看起来过得很不错 并且显然是她正在打字

我们向您展示她的一张今天在巴黎卢浮宫广场照的像

祝您生日快乐
PS: c'est un message de notre jeune amie chinoise Yi qui est chez nous en ce moment et qui souhaite bon anniversaire à sa maman!

Poussin blagueur


 



transmis par Jérôme D. 

vendredi 3 mars 2006

Eloge de la fesse

Je vais bientôt pouvoir créer une rubrique: après la mappemonde et PacMan, voici maintenantle le paysage japonais.
Quel rapport? Tous tatouées sur la fesse.
Féminine de préférence.
On se demande pourquoi. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

--repéré chez BoingBoing-- 

jeudi 2 mars 2006

Pourquoi ce site n'est pas un blog

On me pose souvent la question (si, si, je vous jure).


Voici mes réponses:


1/ Je n'ai pas envie de passer ma journée à lire des commentaires insipides et à y répondre (mais je suis très content de lire quelques remarques par ci, par là, intelligentes, drôles, réflexives, etc.). Comme disait Umberto Eco : "J'ai autre chose à faire dans la vie que de lire des messages". Bon, là, je rigole, un peu : en fait, j'aime Umberto Eco essentiellement dans sa première période, celle du sémiologue et de l'auteur de L'oeuvre ouverte. Je préfère l'original italien paru en 1962 plutôt que la première traduction française de 1965... Je vous en bouche un coin, pas vrai? Bon, d'accord c'est un copier-coller d'Amazon.fr... On ne peut rien vous cacher, c'est ça qui est embêtant avec les internautes... (mais je l'ai lu le livre, ça c'est vrai et j'ai adoré).


2/ Je n'ai pas envie de passer ma journée à déposer des commentaires insipides sur les blogs les plus courus, en espérant que leurs auteurs feront de même sur le mien. Lol…Mdr…  Au fait, savez-vous que l'inventeuse du SMS, c'est Louise de Vilmorin? Lisez son éblouissant L'Alphabet des Aveux.


3/ Je n'ai pas envie de m'obliger à citer au moins 20 blogs par jour en espérant qu'ils feront de même : c'est comme ça que se construit le ranking, au cas où vous n'auriez pas compris.



4/ Je veux pouvoir à tout moment exercer ma soif inextinguible d'autorité et flatter mon ego démesuré:


- en censurant violemment d'un trait rageur de souris qui je veux, comme je veux, quand je veux;


- en changeant la mise en page, l'ordonnancement, le classement de
mes articles quand je veux, comme je veux, d'un simple clic (bon
d'accord, deux clics);


- en modifiant le contenu de mes articles comme je veux, quand je
veux, sans prévenir personne; de toute façon, personne ne le remarque;


- en disant tout et son contraire, son contraire et tout, dans la même phrase;


- en testant un nouveau bidule techno du web, dès que j'en ai envie,
sans demander la permission à quiconque, par exemple un vendeur
mielleux de plateformes de blogs.


Dans le blog, contrairement à ce qu'on imagine, il y a plein de
règles à respecter, en général non écrites, qui sont celles de
l'échange bilatéral multiple: je te fais un trackback, tu m'en fais un;
je te cite, tu me cites; je te commente, tu me commentes; je te
blogrolle, tu me blogrolles. Et inversement: si tu ne pas, alors je ne
pas… C'est ce qu'on appelle le réseau. Le blog, c'est l'horrible
dictature insidiseuse du many to many. Mon site, c'est l'autocratie de
mon moi. C'est pas pareil.

L'affaire Tammy

Lisez-là chez Fuzz.


Vous comprendrez alors les raisons de la ligne suivante:


tags technorati :


--blog de Fuzz-- 

"On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés."

Je suis totalement obsédé par cette sentence de Diderot.


Pour mille raisons:


1/ S'il y a si longtemps que des gens ont tout compris, Socrate, Diderot et les autres,  c'est quoi le progrès, alors? Notamment le progrès de la pensée? De ma pensée?


2/ On ne peut pas comprendre cette phrase sans avoir dépassé un certain tournant de sa vie: c'est quand on la ressent dans sa chair et dans sa tête qu'elle fait vraiment tilt. Donc tout n'est pas compréhensible à tout moment par quiconque. Fin de l'utopie de la communication.


3/ Le cumul des ans ne m'apporte aucune expérience, parce que je découvre autant que je constate; le monde change plus vite que moi. La connaissance, c'est le volume d'une sphère qui grandit dans l'infini, l'ignorance, c'est sa surface, qui grandit aussi.


4/ Homme banal dans l'espace et dans l'histoire, c'est pourtant toujours aussi difficile pour moi de me prendre pour un grain de sable comme les autres, rien à faire: l'ego de Montaigne et de Rousseau fait partie de mes gênes. Finalement, on croit toujours que les préjugés c'est les idées des autres.


5/ La phrase de Diderot est aussi un formidable piège dialectique, celui de l'éternelle binarité: pourquoi opposer innocence et préjugés? C'est pas diabolique, ça? "On est dédommagé de la perte de son intelligence par celle de son portefeuille": ça marche aussi, non? Voire même, en restant plus proche: "On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses désirs." Ou encore l'inverse: "On est dédommagé de la perte de ses désirs par celle de ses préjugés" etc.


6/ C'est un préjugé que de préjuger le mot préjugé: pourquoi le préjugé ne serait-il pas positif?


7/ Les grands penseurs ont tous dit de grandes choses: est-ce qu'un grand penseur pourrait avoir dit : "La seule règle de l'intelligence, c'est celle qui combine le paradoxe, l'humour et la poésie." ?


En attendant, c'est moi qui le dis...



Google: nouveau logo pour la Chine

 



... merci Roland ... 

mercredi 1 mars 2006

Hiver rude, très rude…

Il fait très froid cet hiver. Le bûcheron canadien décide de couper du bois pour faire des réserves.


Mais combien en faut-il? Combien de temps va durer cet hiver si rigoureux? Il ne sait pas. Il scie, il coupe, il fend, sous le regard impassible de son voisin le vieil Indien.


Au bout d'un moment, le tas est déjà gros, il décide de consulter le sage:


- Qu'en penses-tu? Faut-il en couper encore beaucoup du bois?


- Hiver rude, très rude…, grommelle le vieil Indien.


Le bûcheron se remet au travail: il scie, il fend, il coupe pendant des jours. Les tas s'accumulent, sous les yeux du vieil homme immobile.


Il décide d'aller le consulter à nouveau:


- Est-ce suffisant?


- Hiver rude, très rude…, soupire l'Indien.


Le bûcheron repart d'arrache-pied pour une nouvelle séance de coupe. Il abat la moitié de la forêt.


Epuisé, il consulte une dernière fois son voisin.


- C'est assez, n'est-ce pas?


- Hiver rude, très rude… dit le vieil Indien.


- Mais comment le sais-tu, bon sang? s'énerve le bûcheron.


- Quand Indien voir Homme Blanc couper beaucoup de bois, Indien comprendre hiver rude, très rude…



...raconté par Fred le Breton... 

Après la Drum Machine, l'Opera Dude


Tokyoplastic, le site spécialiste des animations flash fabuleuses, avait déjà produit , si je ne m'abuse, la fameuse Drum Machine:  voici maintenant, dans la même veine, l'Opera Dude (sur lesite, cliquez sur le bidule bizarre à gauche; cliquez aussi sur l'espèce de chien, pour voir...°


Derrière tout cela, évidemment, il y aussi du commerce...


Coordonnées retrouvées grâce à La Fraise .



Les plus beaux dessins d'illustrateurs


Après les plus belles pages de quotidiens et les plus belles pages de magazines, on termine ce tour d'horizon de la presse avec les plus beaux dessins d'illlustrateurs, toujours dans le beau-livre "The Society of Publications Designer 40th Publication Design Annual".


No comment...


(dessin de Gene Howard Greif)



Mystères de l'internet gratuit: le téléphone VoIPBuster

On pouvait déjà téléphoner gratuitement de PC à PC si chacun était équipé du logiciel adéquat et branché sur internet: c'est l'échange classique VoIP (voice over IP) qui se répand comme une trainée de poudre (à la suite de Skype) et met à mal les business modèles des opérateurs télécoms.


Avec VoIPBuster, on franchit une étape de plus: vous installez le logiciel, gratuit, et de votre PC équipé micro et casque vous pouvez appeler n'importe quel téléphone fixe dans le monde (dans une liste de pays quand même limitée) , même et surtout si c'est un téléphone classique! Plus besoin que ce téléphone soit branché sur internet!


Et c'est gra-tuit!


Une fois de plus, les modèles internet chamboulent tout. 


Le système est lancé gratuitement en test et limité à des communications de 1 mn; il est payant si on appelle des mobiles.


Si on veut des communications plus longues mais toujours gratuites, il faut ouvrir un compte et faire un dépôt minimal de 10 €, qui ne sera pas débité tant qu'on appelle des numéros dans la liste des pays gratuits (dont la France).


Amusez-vous bien, et tant pis pour les vieux opérateurs, non?