lundi 30 avril 2007

Recycleur de déchets pris dans... les cendres humaines!

On utilisait déjà beaucoup le corps humain vivant pour fabriquer plein de choses utiles:par exemple l'électricité à partir des matières fécales.


Désormais, on va utiliser aussi les défunts, en leur laissant seulement leurs dents en or mais en leur piquant tout le reste, tout ce qui peut se recycler.


Le raisonnement est simple:




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- D'une part, vous n'imaginez pas le nombre de prothèses et autres
bidules que l'on peut avoir maintenant dans son corps. Ca vaut son
pesant de ferraille.


- D'autre part, on se fait de plus en plus incinérer en France (un défunt sur quatre),
ne serait-ce que parce que cela coûte moins cher que l'inhumation et
tout son tralala. Or cela serait indélicat de donner aux familles d'un
côté l'urne respectable et ses cendres et de l'autre, tous les bouts de
ferraille qui n'ont pas brûlés malgré les 1 000 degrés du four.


D'où l'idée de génie de deux Hollandais, dont j'ai perdu les noms:
ils se sont transformés en recycleurs de matériaux... humains, en tout
cas récupérés sur des corps humains partis en fumée. Ils le font en
toute légalité en signant des contrats avec des crématoriums qui sont
ainsi bien soulagés de se débarrasser de ces encombrants déchets.


Et y'en a du matos! Un peu d'arthrose dans les doigts! Allez hop, on
remplace les articulations par du titane ou du pirocarbone (lire L'Homme transformé).
Les prothèses de hanche ou de titane sont également du très bon
matériau de recyclage, et en plus nettoyé fin propre par la crémation,
y'a plus qu'à emballer! On trouve dans ces prothèses de l'aliumine et
du zirconium, ou encore du chrome-cobalt, bref, tout ce qu'il faut pour
faire bipper les portiques de sécurité des aéroports. Et une belle
prothèses de hanche, ça peut peser jusqu'à 600 grammes! Quand à la
prothèse de genou, c'est du solide, c'est du bon acier inoxydable.


Imaginez que le défunt soit particulièrement généreux et qu'il
ait donné à la médecine tous ses organes. Imaginez aussi qu'il se soit
fait remplacer tout ce qui est remplaçable. Alors, si en plus on lui
fait le coup du tri sélectif après la crémation, il ne va plus rester
grand-chose de lui dans l'urne...


 

Président (e) idéal (e) : superbes morphings


ça se passe ICI:
cliquez deux fois parmi tous les candidats (au hasard) et voilà mon résultat...
A vous!

vendredi 27 avril 2007

Elle aime Schubert, surtout la fin...

Schubert, si beau, si long
Vidéo envoyée par lfone

Elle aime bien Schubert mais parfois il n'en finit pas...






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Six choses à ne plus faire

[Extrait de mon éditorial dans 01 Informatique n°1902 à paraître demain]


Gartner a identifié six attitudes qu'il demande instamment aux responsables des systèmes d'information d'arrêter. Résumé de ce rapport intitulé: "Six Things CIOs Need to Stop Doing to Enable More Value-Adding Work" (accès payant)




  1. Donner la priorité au budget. Le plus important n'est plus d'être un
    fournisseur central de technologies, mais de s'assurer que les entités
    business dont dotées des outils dont elles ont besoin et qu'elles les
    utilisent bien, y compris en assurant la formation nécessaire.

  2. Imposer l'architecture du système comme l'outil principal de
    commande et de contrôle
    . Il faut abandonner les standards rigides, qui
    donnaient peut-être l'illusion de réduire les risques, mais empêchaient
    en réalité de répondre avec souplesse aux demandes des métiers.
    L'architecture doit seulement servir de vecteur de cohérence.


  3. Communiquer via les indicateurs
    . La métrique c'est bien, la
    performance business c'est mieux. Et s'il faut vraiment des
    indicateurs, choisissez ceux qui sont compréhensibles par les
    responsables métiers.

  4. Multiplier les comités applicatifs,
    d'infrastructure, de gouvernance. Ils sont trop souvent des lieux
    de débats improductifs et empêchent d'aller vite.

  5. Définir ses
    prestations en termes techniques
    . Vous êtes désormais un prestataires
    de services pour les métiers de votre entreprise. Il faut réduire votre portefeuille de prestations et  les
    redéfinir en termes business.

  6. Chercher des excuses dans le passé.
    L'informatique c'est comme l'information, c'est l'avenir qui intéresse
    les clients.

jeudi 26 avril 2007

Couac dans Google Document et autres bugs

J'ai fait comme tout le monde, essayé Google Document. Sympa, bien foutu, simple, enrichi de fonctions collaboratives (que je n'ai pas testées). Temps de réponse acceptable, mais je suppose que cela dépend de tellement de facteurs dans la chaîne ASP que ce n'est pas représentatif. Tout se passe bien jusqu'à je le transmette par e-mail. Le destinataire, sur Outlook en Mac, reçoit mon texte... avec des trous: toutes les lettres accentuées ont carrément disparu!




Je trouve ça invraisembable qu'on puisse encore buter sur des choses aussi simples.
De
la même façon que je suis sidéré par les incompatibilités et bugs
multiples de Windows Vista qui ressemble vraiment à un produit sorti
trop tôt et pas assez testé. Par exemple, la fonction Windows Update ne
marche plus et je ne sais pas pourquoi. Ou bien, si je branche des
hauts-parleurs extérieurs ou un casque: plus de son du tout! Adobe
Acrobat n'arrive plus à installer ses fonctions de création de fichiers
PDF... Bref, la liste est tellement longue et repertoriée à longueur de
forums sur le web que ce n'est pas la peine d'insister. Je dois
reconnaître qu'au bout d'un moment, souvent, on trouve une solution,
sur d'autres bugs dont j'ai déjà parlé ICI. Mais l'impression négative reste et je continue de recommander de ne pas basculer trop tôt sur Vista.

mercredi 25 avril 2007

Un texte sublime de Edgar Morin

Un des plus beaux textes que j'ai jamais lus sur ce que peut être une vraie ambition pour un pays et pour ses concitoyens. J'en suis resté totalement baba, je dirai même comme deux ronds de flan, il y a dedans tout ce qu'il faut dire et penser et vouloir.


Publié dans le Monde date aujourd'hui.


Edgar, je t'aime!





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mardi 24 avril 2007

NBIC et TIC = nano bio et informatique

Un message de la FING (Fédération Internet Nouvelle Génération) que je relaie:
"La FING
(Fondation Internet Nouvelle Génération)
organise un nouvelle journée publique
ce mercredi 25 avril 2007 de 9h30 à 17h30 à l'Université Paris Descartes.


Après
le succès de la restitution publique de l'étude Musique qui a réuni près de 200
personnes à la Cité de la Musique, nous avons programmé une nouvelle fois un
plateau exceptionnel d'intervenants d'un domaine en pleine expansion : les
NBIC (Nano - Bio - Informatique - Sciences Cognitives).


... Un évènement où les nouveaux
cycles technologiques qui s'amorcent dans les NBIC - dont les effets pourraient
s'avérer bien plus profonds que ceux de l'internet et du téléphone mobile -
seront explicités de façon didactique.


"NBIC
pour les TIC" est le premier volet des réflexions organisées par la FING
dans le cadre de "Prospectic 2010", un exercice collectif de
réflexion pour défricher les tendances et enjeux technologiques".


Informations
Pratiques


  • Lieu :
    Université Paris-Descartes - Centre des Saints Pères - 45 rue des Saints Pères
    - Paris 6ème

  • Salle :
    Amphithéâtre Weiss - 1er étage (au fond du hall d'entrée, prendre le couloir de
    droite, puis monter les escaliers)

  • Métro :
    Station Saint-Germain des près

  • Dates &
    Horaires : Mercredi 25 avril 2007 de 9h30 à 12h35 & 14h a 17h30


Vous pouvez
voir le programme et vous inscrire en ligne




[suite du texte de la FING]
"NBIC pour
les TIC"


"Ces
technologies qui touchent à l'intime ouvrent des perspectives nouvelles et
soulèvent des questions essentielles. Elles éveillent également des fantasmes,
qui peuvent être à l'origine de décisions inconsidérées ou au contraire, de
blocages préjudiciables pour l'avenir. Pourtant, alors même que leurs premières
applications sont déjà disponibles, ces domaines demeurent trop mal connus des
acteurs du numérique et des réseaux.


Pour
anticiper, décider, débattre, il faut partager des connaissances : De quoi
s'agit-il vraiment ? Quel est l'état réel d'avancement des techniques ? Quelles
applications peut-on envisager à court et moyen terme ? Quelles incidences sur
différents domaines d'activité ? Quelles questions ces techniques
soulèvent-elles ? Comment les débats autour, en particulier, des
nanotechnologies, sont-ils posés par les principaux acteurs ?...
Pour aider
les acteurs des technologies de l'information et de la communication (TIC), les
décideurs publics et privés, les chercheurs, les médias, à comprendre et se
saisir des enjeux technologiques de l'avenir proche, la FING organise une
journée d'information "NBIC pour les TIC" en partenariat avec
l’Université Paris Descartes, l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris
(ISEP) et l’Ecole de Biologie Industrielle (EBI)."



lundi 23 avril 2007

Le commissariat s'amuse, ou l'art policier

Convoqué au commissariat de police - je ne vous dirai pas pourquoi - je tombe sur cette oeuvre d'art dans un bureau. Je demande au brigadier-chef qui me reçoit si je peux la prendre en photo: "Vous n'êtes pas journaliste, au moins?" "Si!"


Un moment de stupeur chez lui puis : "Pas chez Choc, quand même?" "Non, dans la presse informatique."


Ca ne le rassure qu'à moitié mais, finalement, il me laisse photographier la chose: "C'est les collègues qui m'ont fait ça, pour mon anniversaire" "Vous aimez l'Amérique?" "Pas spécialement." La bière peut-être?


Voilà, je n'en saurais pas plus.


Quel suspens! 




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jeudi 19 avril 2007

Vous savez que vous êtes vieux quand...

... un jour, vous avez mal a la tête, sur le dessus, comme si vous aviez reçu un coup. Vous touchez, ça fait mal, ça brûle comme une plaie, mais pas de bosse. Vous essayez de vous souvenir des dernières heures : mais non, personne ne vous a frappé, vous ne vous êtes pas cogné... Il faisait beau, c'était un jour de congé, vous étiez dehors toute la journée... 


Et là soudain, vous réalisez: vous avez pris un coup de soleil sur le crâne! Pourtant, vous avez encore quelques cheveux, vous n'êtes pas chauve, pas du tout. Oui mais voilà, tout ceci se clairsème peu à peu, sans bruit, comme une forêt malade atteinte de coupes claires dues à des champignons vicieux, et ce qui était touffe devient clairière, jusqu'à ne plus protéger des dards de l'astre. 


Et comme il y aura bien un imbécile pour me dire "Bienvenue au club!" je préfère me le dire tout seul à moi-même : "Bienvenue au club!".




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jeudi 12 avril 2007

Les votes de Dieu et du Diable

L’autre jour, j’ai demandé à Dieu pour qui il allait voter.
- Sarkozy, me dit-il.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est le seul qui me l’a demandé.
- Mon Dieu, vous voulez rire. Et Bayrou, il ne va pas à la messe, lui ?
- Si, mais il ne pense qu’à ses chevaux. Il se prétend éleveur alors qu’il n’a que deux vieilles poulinières rassies.
- Ségolène, famille nombreuse, fille de militaire, tout le tintouin, elle, elle vous parle forcément.
- Oui mais je ne l’écoute pas, elle ne s’est pas mariée à l’église. J’ai encore quelques principes, nom de moi !
- Bon, alors Le Pen, Jeanne d’Arc, la messe en latin, ça, ça doit vous plaire.
- J’avoue que j’aurais un petit faible si, malheureusement, il n’y avait pas chez lui une forte odeur de souffre.
- A propos, le Diable, vous savez pour qui il va voter ?
- Allez donc lui demander, je ne suis pas son commis, quand même !
Je me rends chez le Diable : comme d’habitude, ça sentait bon chez lui- il était toujours en cuisine -, un poulet aux olives et aux herbes de provence. Il débouche un haute-faucherie 1989. Après un excellent repas, on allume un cigare, un verre de vieille prune de Souillac à la main, on se renfonce dans les fauteuils cuir.
- Blanc, dit-il au bout d’un moment.
- Quoi ?
- Je vais voter blanc, c’est ce que tu es venu me demander, non ?
- Et pourquoi blanc ?
- Parce que c’est une couleur qui m’est normalement interdite, un règlement à la con imposé par Dieu. Alors, là, j’en profite !
Et il éclate d’un rire sardonique qui enfle, qui fait péter tous les murs, le feu se répand comme la poudre, j’ai chaud, je brûle, je hurle…
Et je me réveille, en sueur. Je voulais voter blanc mais, finalement, je vais réfléchir…




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lundi 9 avril 2007

Web 2.0, wiki, ça bouge peu en France

Web20mackinsey
Je suis invité à la Convention interne de Experian, un "gros processeur industriel" comme à se définir son DG Eric Bernolaut, pour leur parler des "mutations de l'entreprise face aux technologies" qui est évidemment un de mes sujets de prédilection.
J'ai mon petit succès quand je leur montre les résultats d'une étude de Mc Kinsey, qui interroge notamment les entreprises américaines pour savoir si elles sont contentes des investissements web 2.0 qu'elles ont consenti ... DEPUIS 5 ANS!... Je ne suis pas convaincu que beaucoup d'entreprises françaises auraient pu répocndre à la question.
Deuxième petit succès quand j'interoge la salle (les 300 managers de Experian): qui connait le wiki? Quasiment tout le monde lève la main. Qui en a consulté un récemment? 20% à peu près des mains se lèvent. Qui y a collaboré récemment? Quelques mains se lèvent, moins d'une dizaine. Qui a créé un wiki? Une main timide dans un coin...
On a encore du chemin à faire...

dimanche 8 avril 2007

Modèle Cisco : pas tout à fait mort !

Pas mal remis en question en ce moment, ce modèle de business a été longtemps ce qu'il y avait de plus abouti en matière de réflexion sur ce sujet, sorte d'archétype de l'entreprise étendue (du fournisseur au client, reliée par les applications).
J'ai eu la chance il y a quelques temps d'en discuter avec un VP de l'entreprise qui m'a donné quelques explications.
Synthèse.
Ce modèle NVO, Network Virtual Organisation définit une organisation centrée sur les compétences et la valeur ajoutée, capable de réagir très rapidement aux évolutions du marché.




Vocabulaire Cisco :
« Core » = à réaliser soi-même
« Context » = à faire réaliser par des partenaires
Qu'est-ce qu'une activité "core" pour Cisco ? Une activité pour laquelle les clients Cisco acceptent de payer un premium.
Extraits :
«
Quand on fait la liste de toutes nos activités, on se rend compte qu'il
n'y en a que 15% à 20% qui sont réellement core. Ensuite, il y a une
autre dimension, c'est ce qui est critique et ce qui ne l'est pas. On
peut avoir des activités core mais non critiques.
Le plus simple évidemment c'est ce qui est ni core ni critique : l'émission des bulletins de paie par exemple.
On
passe en permanence nos activités à travers cette grille pour anticiper
; on est capable de prévoir que telle technologie, aujourd'hui core, ne
le sera plus dans trois ans. Et on prépare à l'avance cette transition,
en matière de fonctionnement, mais aussi d'éthique. »
Trois idées à retenir du modèle Cisco
1/ VITESSE
La
vitesse opérationnelle sur un projet est aussi importante que l'idée
elle-même; en pleine crise des télécoms, 2001, Cisco lance un plan 100
M$ d'économies, 5% des dépenses. Le groupe a été capable de stopper
immédiatement les embauches dans le monde entier (3 500 candidats en
cours de recrutement à cette époque) et de traiter le problème social
en 3 mois, y compris en Italie et en France. Une rapidité de décision
obtenue grâce à l'utilisation des outils internet et de reporting mis
au point pendant la période faste.
Exemple de rapidité de
fonctionnement : le reporting financier. La clôture des comptes chez
Cisco est au minimum quotidienne et sur certains postes, notamment le
chiffre d'affaires, elle se fait toutes les deux heures. Cela a permis
à Cisco de passer à travers le processus Sarbanes-Oxley sans problème
et d'être une des premières entreprises au monde à être certifiée.
2/ PRODUCTIVITE
La
recherche de gains de productivité est permanente: l'objectif est de
15% par an. C'est un processus mené en réflexion avec les partenaires :
décider de ce qui est "coeur de métier" (core) de ce qui est "contexte"
(context). Cisco n'est pas dans une logique d'externalisation à 100%.
Par exemple dans la partie "assemblage final et tests", une majorité
est sous-traitée (estimée à 72%) mais la partie maîtrise et contrôle
(estimée à 28%) est gardée en interne.
Les gains obtenus par cette
politique différenciée de sourcing et d'utilisation internet sont
extrêmement importants: 2,1 Mds de dollars en 2002, sur un bénéfice
total de 4,4 Mds $.
La mesure de la productivité se fait par le
chiffre d'affaires divisé par le nombre d'employés : actuellement il
est de 700 000 dollars par an.
3/ INVESTISSEMENT
John Chambers :
"Dans le Tour de France, c'est dans les cols, quand c'est dur, que l'on
fait la différence" : même pendant la crise du début des années 2000,
Cisco a continué à acheter des entreprises (des petites entreprises
technologiques) et à maintenir son investissement en R&D : 17% de
son CA à la R&D soit 3,5 milliards de dollars et emploie 15 000
ingénieurs.

Entreprise 2.0 : la méthode SLATES

Andrew McAfee, professeur à Harvard, résume sa vision Entreprise 2.0 (article payant) dans un acronyme, SLATES,  qui  donne les six fonctions de base : Search, Links, Authoring, Tags, Extensions, Signals.
Le système doit permettre de chercher (et de trouver !) des réponses à ses questions, d'affiner les liens web documentaires en fonction des centres d'intérêt de la communauté, de proposer à chacun d'être un auteur, d'organiser la taxinomie des infos selon le principe des tags, de proposer des extensions de type Amazon (« si vous avez aimez ce lien, vous aimerez sans doute aussi celui-là ») et de signaler les nouvelles infos (à l'instar des flux RSS).




Pour lui, le bilan est clair : les groupes de projet qui se constituent
sur les bases du web 2.0 obtiennent des résultats beaucoup plus vite
qu'avec n'importe quelle méthode. Et le résultat obtenu, issu d'un
lissage de multiples propositions, est probablement bien meilleur.
Ce
n'est pas un miracle : ces outils, s'ils sont bien agencés, donnent
simplement aux gens la possibilité, enfin, de participer de manière
directe et constructive à l'amélioration de leurs méthodes de travail.
Contrairement à certaines idées, la plupart des collaborateurs
d'entreprise aiment plutôt voir les choses avancer de manière efficace
et rapide plutôt que de traîner en longueur!
On passe, selon les
termes de Andrew P. McAfee, de la communication par « canal »
(typiquement la messagerie) à une communication par « plateforme »
(typiquement l'intranet ou le blog). En mode canal, il y un émetteur,
un nombre fini de destinataires et un processus linéaire; en mode
plateforme, il y a un groupe de validation, une visibilité illimitée et
un processus circulaire.

jeudi 5 avril 2007

Failles du dictionnaire personnel

Ne le dites surtout pas à mon patron, aux actionnaires, aux managers qui me côtoient tous les jours: horreur et putréfaction, mon dictionnaire personnel de Word,ce matin, ne connaissait pas encore le mot-sigle "Ebitda"! Incroyable mais vrai! Depuis le temps que je suis censé écrire des choses profondes sur l'économie et les technos, ne jamais avair employé ce mot, c'est une honte. Si ça se sait, je suis mort...


Vite j'ai cliqué sur "Ajouter au dictionnaire" en espérant que personne ne m'a vu...


Mais c'est pas gagné parce que je suis allé voir: dans mon dico perso, "Ebitda" est juste avant "Emmaüs"... Aie, aie, aie...



mercredi 4 avril 2007

Jean-Pierre Brûlard, VP de Business Objects : vers la gestion globalede l'entreprise (podcast)


Télécharger
L'éditeur français spécialiste de business intelligence, créé par Bernard Liautaud (aujourd'hui responsable de la stratégie), reste sur un marché de croissance (de l'ordre de +10%) justifié par un retour sur investissement avéré. Il parle maintenant de EIM, Entreprise Information Management et EPM (P comme performance) et lui, aussi, cible les PME (37 000 clients PME sur 47 000 au total).
[Extrait de l'émission "01 Business" sur BFM (96,4 MHz à Paris) du 29 mars 2007]

La belle Jam d'IBM

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A l'occasion d'un récent débat du Cercle 01-BFM, qui réunit de grands patrons français intéressés par les technologies d'information, Françoise Gri, PDG de Manpower et ex-pdg de IBM France a levé le voile sur les grandes opérations de consultations internes lancées par IBM depuis 4 ans et baptisées "Jam".
A l’origine, la « jam session », c’est le « bœuf », la séance de jazz improvisée : une fois calés le le tempo et la tonalité, les musiciens se lâchent et c’est parti. Puis « Jam » est devenu un produit de travail collaboratif d’IBM. Qui, du coup, a eu l’idée de se l’appliquer à lui-même : pour une fois, les cordonniers ne furent pas les plus mal chaussés !




Car l’aventure, sur laquelle la compagnie a peu communiqué, a donné
lieu à l’une des plus grosses consultations internes jamais lancée dans
une entreprise, avec l’aide des technologies Web 2.0. A chaque fois, la
jam session était organisée en séance de 72 heures, sur une série de
forums thématiques, chacun pouvant s’exprimer (non anonymement) à son
gré.
La première session a eu lieu en 2003 et a donné lieu selon une
source interne à la compagnie, à un formidable « déluge d’énergie
négative ». Bref, chacun en a pris pour son grade.
Mais les sessions
ont continué et la dernière en date, centrée sur l’innovation a eu lieu
en novembre dernier. 37 000 commentaires et propositions ont été
déposés pendant ces trois jours de fièvre, qui ont donné lieu à près de
3 millions de pages vues !
Des experts aidés d’un moteur d’analyse de
commentaires ont tout décortiqué. Et les premiers résultats, non
officiels, commencent à transparaître : profond remaniement des équipes
de management (on cite un taux de 60%), choix de projets prioritaires
pour la compagnie issus de ce grand brassage, investissement (officiel
et annoncé celui-là) de 100 millions de dollars sur une dizaine de ces
projets. Après la réorganisation des années 2000, où IBM se contentait
de rattraper son retard sur le marché, c’est le deuxième grand
chamboulement de la compagnie qui admet cette fois ne pas savoir
forcément où elle va, mais qui a décidé d’y aller !

Jean-Marc Dubreuil, DG Intel France: 40 nouveaux produits en 6 mois (podcast)

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Un CA en baisse, mais de 35 milliards de dollars quand même, une féroce bataille des prix, la concurrence accrue de AMD, un plan d'économies important: Intel est à un cap de son histoire. Le groupe a choisi l'offensive: 40 nouveaux produits en 6 mois. Et un transistor qui passe de 65 à 40 nanomètres d'ici la fin de l'année.
[Extrait de l'émission "01 Business" sur BFM (96,4 MHz à Paris) du 15 mars 2007]
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Didier Gamain, USF (Club des Utilisateurs SAP Francophones) : 18 ans, toutes ses dents! (podcast)

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Le Club USF (Utilisateurs SAP Francophones) souffle ses bougies de la maturité: 18 ans. Fort de ses 1 700 membres, il revendique son indépendance (les clubs américains et allemands sont, eux, très "maternés" selon Didier Gamain, responsable SAP chez EDF et président de l'USF). Il défend son rôle de groupe de pression vis-à-vis de l'éditeur et de partage d'expériences entre utilisateurs.
[Extrait de l'émission "01 Business" sur BFM (96,4 MHz à Paris) du 08 mars 2007]
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Papier fait avec de la bouse animale

Reçu ça dans mon courrier ce matin. Pas encore vérifié:


"La Presse
Collaboration spéciale
Pourquoi couper des arbres quand on n'a qu'à se baisser pour trouver la matière première du papier? Les excréments de plusieurs animaux sont ainsi recyclés par des entrepreneurs écolos pour en faire des produits de qualité.
L'Elephant Poo Poo Company propose à ses clients nord-américains des cahiers et bloc-notes issus de la bouse d'éléphant une ressource abondante puisqu'un seul pachyderme en produit une centaine de kilos par jour. Sur son site Web (poopoopaper.com), l'entreprise explique qu'une seule bouse, mêlée à des fibres de bananier pour plus de solidité, peut donner 25 grandes feuilles de papier, de quoi produire une dizaine de journaux.




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Au pays de Galles, c'est le mouton qui alimente les produits Sheep Poo Paper (creativepaperwales.co.uk). Des morceaux de textile recyclés sont ajoutés pour renforcer le papier. L'artisan suédois Lars Cronquist, quant à lui, exploite les excréments de l'élan mieux connu ici sous le nom d'orignal.
En Thaïlande, les 25 kilos quotidiens du couple de pandas national, Huang Chuang et Lin Hui, sont mis à contribution pour payer les frais d'entretien de leur zoo. Des produits du papier issu de leur caca conjugal ont déjà permis d'encaisser plus de 10 000 $.
Dans tous les cas, le procédé de production nécessite un long séchage au grand air, un nettoyage, puis un ajout de fibres végétales pour produire une «galette» d'où seront coupées les feuilles de papier.


--source photo--merci Thierry 0--
 

lundi 2 avril 2007

Plan secret Grippe Aviaire : sauvez les jeunes!

Un médecin de mes amis me l'a révélé: le corps médical suit en grand secret des formations sur la conduite à tenir face à une épidémie de grippe aviaire, scénario catastrophe genre La Peste de Camus filmé par Oliver Stone, où tout le monde y passe: faute de vaccins suffisants, qui doit-on privilégier? Qui sauve-t-on en priorité et qui délaisse-t-on ? La consigne gouvernementale est tombée et elle est claire: sauvez les jeunes! Les vieux ont eu l'occasion de vivre leur vie, donc on ne va pas s'échiner pour eux et de toute façon ils résisteront mal; les jeunes, par contre, ils sont forts, ils ont encore toute la vie devant eux, il faut les aider. Pourquoi pas? Quand il faut faire un choix, tout le monde a raison...


Mais, ce qui est drôle,à hureler de rire, c'est que les consignes du plan Grippe Aviaire sont exactement le contraire de celles des plans sociaux qui déciment les entreprises en ce moment: là, au contraire, il faut sauver les vieux parce qu'ils auront du mal à se recaser s'ils sont virés; tandis que les jeunes, ils coûtent moins cher à indemniser et ils rebondissent plus facilement. Donc à poste égal, on vire les jeunes.


Résultat: les vieux au travail pourront mourir tranquilles tandis que les jeunes chômeurs auront toute la vie pour trouver du travail...




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dimanche 1 avril 2007

Rubi, cheval lusitanien, en pleine détente


Rubi, lusitanien pure race, entier, appartient à Marianne Lozza, future championne suisse de dressage et, s'il vous intéresse, elle le vend!...
Toutes infos à son mail: mariana.lozzaATgmx.ch
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