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lundi 28 février 2005
L'imprimante vous mitonne des plats
La salade mythologique
Certains disent que ce sont des polytechniciens qui l'ont écrite... En tout cas, il faut une certaine culture de la mythologie et une bonne aptitude au calembour et autres mauvais jeux de mots, dans le genre salle de garde. Je n'ai Héliades pas tout compris! Claude Gagnière la cite avec gourmandise dans son livre "Pour tout l'or des mots": voir ma Bibliographie.
Chant Premier
Pénélope Enée d'Oreste Héra six
Que je vous Archonte Ulysse Troie.
...
...C'était Léthé.
Nous Phéniciens de Déjanire.
Il n'était pas Tartare : une Eurydice, une heure Icare.
Encore était Titan que Scylla Phénix.
Borée d'Homère Encelade, j'étais Achéron
Et je sentais l'Éros se re-Bellérophon de mon Nestor-mac :
Peu s'Omphale-ût que je n'Eurotas et que je Médée Gorgias...
Chant Second
Pour être plus Cocyte, je prends mon Styx à Pomone d'Ajax :
Il Phallus voir comme j'é-Thémis !
J'avais plutôt l'air d'un Aristote que d'un Pelée.
Je Melpomène et m'a-Muse Icare d'heure aux Champs-Elysées
Et je vais rendre v-Isis-te Amathonte.
Chant Troisième
Par-Vénus devant sa Cambyse, je frappe à Saturne.
... Pan ! ...Pan!...
" Atrée " ! fit-elle.
J'Atrée Égérie car j'arrivais fort Atropos :
Elle avait mis sa Jupiter
et a Lethé Anchise Persée en train d'Uranie.
Ou Pluton, je crois Galatée en train de se Pollux l'Hélicon.
Sodome, Gynécée comment elle Cypris,
Mais après un Paphos sur Dédale Numides,
Alphée le grand Icare et je lui Vulcain.
Il n'est pas Aphrodite, ni Pharsale,
Mais Pollux, Apollon, a-Sémélé :
Je crois qu'elle Circé poils afin qu ils Narcisse!
Chant Quatrième
Ench-Antée de la voir Cybèle,
Je tombe à ses Junon,
Je l'Euterpe à bras-le-corps
Et je la Chloé sur la Pallas d'Ulysse.
Là, j'Illisus Lycaon Hélène Enée
Et l'Abydos de son Pyrrhon
Et je lui fais Minos.
Ça Minerve d'Eutrope
Et je Tityre mon Dardanus
Qui Satyre d'une Bellone
Sans qu'on Iéda
Elle me Prométhée de me Pompée la Pythagore
Et de me la s'Chloé jusqu à ce que Janus l'Ovide
Mais pas besoin qu'elle Léda pour qu'elle s'Eurydice.
Chant Cinquième
" Par Zeus ! fit-elle, qu'elle Érèbe ! Phédon ! "
Et comme je m'y prenais un peu bas :
" Actéon ! Plus haut ! Laomédon ! ".
Bien que tout le Mont Hymette,
l'Atrée Oreste n'était pas Thésée.
Mais jamais je n'Erato l'Echo :
Faut Cassandre ou Calchas.
Chant Sixième
Cytho qu'elle Laocoon, voilà Castor
Et qu'elle en Rhadamante :
"Odyssée bon!... Iliade de quoi mourir!...Orphée-le-moi!"
J'Amphion, j'en fis Zeus, j'Amphitrite, j'en Tircis.
C'est Baucis, mais je ne peux Alexis. Télémaque.
Que Cérés si j'avais Proserpine !
Ménélas, Junon Neptune.
Mais voilà qu'elle Saturne.
Pan ! Je l'Hercule Troie fois sans qu'elle m'en Priape
Ni que Jupiter d'elle.
" Hébé ! lui dis je, si ç'Atlas, moi ça Morphée ! "
Phallus-t-il que Janus dans mes Deucalion !
Je suis très Protée Polyphème.
Chant Septième
Au plus fort de l'Ixion, je ne sais si elle Vesta
Ou si elle fit un Pégase
Mais ce n'était pas parfumé Osiris
Ca sentait Pluton le Chloris Dryade d'Amon Eaque
Ou l'Alcide Sylphe Hydre-ique.
" Phébé ! Lydie-je, nous Jason du Sphinx-ter !
Athénée Fatimide !
Tu n'es guère Polyphème.
Faudra-t-il Ganymède un Python dans l'Arès mé-Diane d'Éphèse
Pour Phocée l'Uranus à Cythère ?
Achille donc !
Je re-Tityre mon Eupolis de Corinthe que ton Péluse "
Alors, elle me Priape : " Oreste encore! est-ce que je Thessalie ? "
" Oh ! Lydie-je, je ne Verrès ça Caprée. Ce n'est qu'un peu de Mèdes"
Chant Huitième
Hécate jours Plutarque, voilà que mon Nestor
Je Psyché d'Élam de rasoir.
Que Phaéton en Parque-eille Cirque Constance ?
On Centaure Lapithes de Harpies
Il faut prép-Arès des m-Ixion et Phèdre des Ajax Ion.
Tout cela n'est pas dé-Sisyphe et ne me servit Ariane.
Je Daphné chaque jour plus malade
Le mal Empyrée
Omphalos-t-il qu'on me la Cupidon ?
Agamemnon !
L'Armide Epire que le mal!
Après Simoïs d'un Andromède au Mercure,
Je suis par-Vénus à me guérir Lapithes.
Envoi
Passant, Sirène t'lo-blige
Némésis Ithaque , de Corinthe Calchas
Ou Callypige la Eole
Auschwitz, Davos: le téléscopage de l'actu
Mais j'imaginais ces jours-ci les présentateurs de JT passant sans sourciller - "c'est ça l'actu, coco !" d'une célébration à l'autre:
- de la commémoration de la libération d'Auschwitz avec ses fantômes de la barbarie et son cortège du mal ,
- à la célébration de la libération de l'économie à Davos avec ses dégoulinades de bonnes intentions et sa volonté du bien (-être, -vivre) pour tous.
Comme dit un des rares bons analyste des médias, Bertrand Labasse: "La réalité n'a pas d'heure de bouclage".
La différence est simple pourtant: le mal est toujours absolu, le bien est très relatif.
Terrifiantes Mémoires d'un eunuque
Ce
livre est un coup de poing.
Ils étaient des milliers dans la Cite Impériale, castrés par force ou pour l'argent, vendus par leurs parents ou enlevés par des sbires. Esclaves accroupis ou debouts pendant des heures devant leurs maîtres, silencieux, décapités pour un oui, pour un non. Et pour quelques-uns qui furent de véritables puissants, les autres restèrent sans argent et sans avenir. Ils devaient même racheter aux castrateurs officiels de la cour leurs attributs perdus,...
Mémoires d'un eunuque dans la Cité interdite.
... pour les enterrer dignement, selon une cérémonie codée - et payante
bien sûr - et espérer ainsi pouvoir renaître entier. Cela se passait
encore non pas il y a quelques siècles mais en 1900, à Pékin!...
L'opération de "purification" notamment est décrite dans le détail avec
sa fameuse recette de l'anesthésie par l'oeuf: après avoir attaché le
patient bien serré, vous prenez un oeuf dur pas trop dur et bien
écaillé, vous demandez au patient s'il est bien certain de vouloir être
purifié, il ouvre la bouche pour crier "Non!" et hop vous lui fourrez
l'oeuf dans la bouche bien au fond et vous l'empêchez de le recracher.
Au bout d'un moment, le patient s'étouffe et tombe dans les pommes:
vous pouvez opérer tranquillement. L'oeuf s'amollissant naturellement
au fur et à mesure, il finit par être avalé et le patient se réveille
avec quelques bonnes claques.
Un document choc. Car s'il est présenté comme un roman, le livre est
tiré de textes réels écrits par l'un de ces eunuques; il a été romancé
ensuite par un historien chinois, Dan Shi qui y mis de l'eau de rose.
Mais la traductrice française, Nadine Perront, de manière étonnamment
autoritaire, a volontairement réduit ces passages sentimentaux
larmoyants pour revenir le plus près possible du texte original. Le
résultat est terrifiant d'efficacité.
dimanche 27 février 2005
Ceci n'est pas un palmier
Mais une anntenne relais GSM camouflée! L'explication, qui a l'air véridique, est chez lebaroude. vers qui m'a aiguillé Blaise.
jeudi 24 février 2005
Qu'est-ce qu'un blogueur?
"Un blogueur, c'est qu'elqu'un qui blogue sur son blog."
Ce n'est pas moi qui le dit mais Jon Garfunkel, relayé en détail et très sérieusement par Jean-Pierre Cloutier.
Moi, évidemment, cela m'inspire des réflexions moins sérieuses...
C'est merveilleux un monde qui se crée sa propre entropie, son propre système, avec ses lois (Godwin, Blood).
Par exemple la dernière discussion que j'ai déclenchée sur les blogs
s'est terminée par un blogueur disant sur son blog: "Fayard est un
con". C'est pas beau, ça!
On disait la même chose de la philosophie
actuelle, il n'y a pas longtemps, qui n'arrivait plus à se trouver
d'autre sujet d'étude qu'elle-même.
On peut trouver d'autres définitions:
Qu'est-ce qu'un journaliste? Un journaliste journalise sur son journal. Bof, ça marche pas très bien
Qu'est-ce qu'un politique? Un politique politicise sur sa politique. Pas terrible non plus.
Ca me rappelle aussi le cinéaste Godard recevant une distinction et remerciant "les professionnels de la profession"...
Allez moi aussi j'arrête de bloguer des blogs sur mon blog.
Juré, craché, c'est la dernière fois.
Et
puis d'abord ceux qui ne me croient pas sont tous des nazis (Godwin's
law) parce que moi j'ai vraiment compris ce qu'était le blog, un
phénomène qui a explosé quand j'ai commencé à m'en occuper (Blood's
law).
mercredi 23 février 2005
Allez voir "Sideways"
On vous l'a sûrement déjà dit, je ne fais que le répéter: oui, allez voir ce film délicieux, drôle, touchant...
C'est une copine française, Sophie, qui vit et travaille aux Etats-Unis (Chicago), qui m'a alerté en m'écrivant: " Pour tous ceux qui aiment le vin, ont été initiés à la dégustation et aiment à croire qu'il existe encore une Amérique pas forcément conquérante.."
C'est vrai que ça fait plaisir de voir que le système américain peut
encore produire de bons films comme celui-là, sans grand budget, un
vrai petit bijou de tendresse et d'émotion. Sans compter bien sûr la
visite des vins de Californie, qui vaut vraiment le détour.
Et si un
jour quelqu'un vous demande en vous regardant droit dans les yeux:
"Est-ce que je peux te poser une question personnelle?... Pourquoi tu
adores le pinot?"... Alors vous saurez qu'une grande histoire d'amour
est peut-être en train de naître...
Quant à l'acteur Thomas Haden
Church (à droite sur la photo), il a vraiment une tronche d'enfer dans
son rôle de séducteur invertébré!
Un seul défaut: c'est vraiment un
film de mecs, pour les mecs. Les femmes y sont un peu caricaturales
(même si elles ont aussi un "nez"), c'est dommage .
Film américain d'Alexander Payne avec Paul Giamatti, Thomas Haden Church,
Virginia Madsen, Sandra Oh. (2 h 04.)
Pourquoi ils aiment travailler chez Brother & Brother
Une vidéo hilarante! Merci Fred! Voci une jeune femme qui remercie le programme "e-family" de Brother & Brother qui lui permet d'avoir des nouvelles de ses enfants au moins une fois par semaine...
voici un jeune homme qui aime faire des photocopies chez Brother &
Brother parce que ce n'est pas seulement appuyer sur un bouton mais
adhérer à la vision globale de l'entreprise...
Cliquez sur l'image et admirez!
mardi 22 février 2005
Vous aimez courir? Pas moi!
Mais jai un jeune collègue, Philippe, qui aime tellement ça qu'il a lancé le magazine Ultrafondus, pour les vrais fanas, ceux qui veulent vraiment courir pendant des heures, des jours, des semaines...
Ca me paraît dingue mais il y en a de plus en plus et je trouve ça
sympa. L'équipe, en plus est ultra-branchée: le magazine est né d'un
forum internet, les correspondants sont partout dans le monde et
communiquent par mail, chat, etc; il y a plusieurs sites, des
hébergements, des DVD.
Allez, à vos baskets! Moi, je vous regarde... et je vous envie!
Les bonnes questions
J'aime particulièrement celle -là:
"Je veux acheter un boomerang neuf : comment puis-je me débarrasser de l'ancien ?"
Voici le texte intégral:
"0n n'a pas souvent le temps de se poser les vraies questions.
Et pourtant...
- Pourquoi tu peux avoir une pizza à la maison plus vite qu'une ambulance?
- Pourquoi il y a un stationnement pour handicapés en face des patinoires ?
- Pourquoi les gens commandent un double cheeseburger, des grosses frites et un Coke light ?
- Pourquoi nous achetons des saucisses à hot dog en paquet de 10 et des pains à hot dog en paquet de 8?
Par ailleurs, ne vous êtes-vous jamais demandé...:
- Pourquoi les femmes ne peuvent se mettre du mascara la bouche fermée ?
- Pourquoi le mot "abréviation" est si long ?
- Pourquoi pour arrêter Windows on doit cliquer sur Démarrer ?
- Pourquoi le jus de citron est fait de saveurs artificielles et le liquide vaisselle de vrais citrons ?
- Pourquoi il n'y a pas de nourriture pour chat à saveur de souris ?
- Pourquoi la nourriture pour chien est "nouvelle avec un goût "amélioré" : qui l'a testé ?
- Pourquoi ils stérilisent l'aiguille qui sert à l'euthanasie ?
Vous connaissez ces boîtes noires indestructibles dans les avions:
- Pourquoi est-ce qu'ils ne fabriquent pas l'avion au complet dans ce matériau?
- Si voler est si sécuritaire, pourquoi l'aéroport s'appelle le "terminal"?
Et toujours...
- Pourquoi est-ce qu'on appuie plus fort sur les touches de la télécommande quand les piles sont presque à plat ?
- Si les bébés sont tous beaux, pourquoi y a t-il autant de gens moches sur terre ?
- Pourquoi lave-t-on nos serviettes de bain : est-ce qu'on n'est pas sensés être propres quand on s'essuie avec ?
- Pourquoi les pilotes kamikazes portent-ils un casque ?
- Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ?
- Comment les panneaux "DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE" arrivent-ils au milieu de celle-ci ?
- Est-ce que les analphabètes ont du plaisir à manger un bouillon aux nouilles en forme de lettres ?
- Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ?
- Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ?
- Pourquoi ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux moustiques ?
- Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ?
- Pourquoi les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?
- Pourquoi"séparés" s'écrit-il en un mot, alors que "tous ensemble" s'écrit en deux mots séparés ?
- Je veux acheter un boomerang neuf : comment puis-je me débarrasser de l'ancien ?
- Pourquoi les établissements ouverts 24 heures sur 24 ont-ils des serrures et des verrous ?
Maintenant que vous avez souri au moins une fois:
c'est à votre tour de répandre la stupidité et d'envoyer ce message à quelqu'un que vous voulez faire sourire.
En d'autres mots, envoyez-le à tout le monde !
On a tous besoin de sourire tous les jours."
lundi 21 février 2005
Médicaments: faut-il se méfier des génériques?
Je lance le débat: un contact revient d'une mission d'étude en Chine. Il y a observé les conditions de fabrication des médicaments génériques et il en est revenu horrifié: selon lui, aucune hygiène, les pilules sont ramassées dans des seaux, des vieux tuyaux traînent partout.
Il aurait pris des photos accablantes. De plus, toujours selon lui, les
agences françaises concernées (agence française de sécurité sanitaire
de produits de santé, agence française du médicament, etc.) contrôlent
bien la conformité chimique des produits ; mais elles n'ont pas les
moyens de contrôler la fabrication en Chine... Son message est simple:
ne prenez plus de génériques, tant qu'on n'aura pas mis au point un tel
contrôle. Le seul problème, c'est que ce contact travaille dans la
production de molécules en France... Alors, qui croire?
vendredi 18 février 2005
L'image de votre coeur en 5 secondes
C'est l'exploit des nouveaux appareils Lightspeed VCT fabriqués par General Electric et qui équipent le Centre de Cardiologie du Nord, à Saint-Denis (93). L'histoire est dans Le Parisien d'aujourd'hui. Avant, il fallait 20 secondes et les images étaient moins précises. On a gagné 15 précieuses secondes...
Je vous offre une séance de relaxation!
... ou plutôt, ce n'est pas moi mais le Cabinet Stimulus, dirigé par le pyschiatre Patrick Légeron, spécialiste du stress, rencontré sur BFM. Un homme qui dit de belles choses, comme: ...
"Quand on se parle, on n'échange pas seulement des data, mais aussi de l'émotion."
Installez-vous confortablement et écoutez cette Séance de Relaxation
(mp3 24Kbps 1 Mo 5'56).
J'ai testé: simple, sympa, rapide, efficace. Je me sens mieux!
jeudi 17 février 2005
Trouvé dans Le journal des nanas du net
"Oblivion" par Astor Piazzolla
J'adore cette musique alors, tant pis, j'enfreins la loi et je vous l'offre Download astor_piazzola_oblivion.mp3 (128Kbps de 4 Mo). C'est doux, c'est triste, c'est prenant, c'est beau, c'est langoureux - c'est hyper-connu je sais mais j'ai le droit d'en parler quand même non! - C'est cadeau pour vous...
Il faut s'enfoncer un peu dans son fauteuil et fermer les yeux. Quatre
minutes dix de pur plaisir. Peut-être même qu'on peut pleurer un peu,
c'est pas défendu... Et on oublie tout (ben oui, quoi, oblivion, ça veut dire "oubli"!)
A part ça, il en existe des dizaines d'interprétation, y compris par Piazolla lui-même, comme celle-ci, plus orchestrée : Oblivion [ANS] .
J'aime aussi, énormément, cette interprétation classique (violon, violoncelle, piano) de Quintango (indisponible chez amazon.fr au moment où je publie cette note, désolé!)
Le GPS à l’heure de la relativité
Eh oui, ses horloges embarquées doivent avoir des variations dix mille fois plus petites que celles dues à la relativité. Pourquoi ? ...
Parce que, je vous le rappelle : l’écoulement du temps est différent à hauteur du satellite et au niveau du sol. C’est comme çà.
Cette histoire fabuleuse est racontée par François Vannucci, professeur de physique à Paris VII, dans un petit ouvrage de soixante pages édité par les Editions le Pommier : Qu'est-ce que la relativité? . Il nous invite à la découverte des origines de ce pourquoi rien n'est absolu.
Fash-back : la physique médiévale imaginait la terre immobile. « Mais immobile par rapport à quoi ? » se demande soudain Galilée au 17e siècle, établissant par là même les notions de repères et de référentiels.
Ensuite tout s’enchaîne : un référentiel se définit par trois coordonnées d’espace, x, y et z, et le mouvement d’un objet s’identifie comme la variation dans le temps de ces trois coordonnées dans un tel repère. Simple, non ?
Bien installée, cette notion de relativité va s’enrichir au cours des siècles en s’appliquant a l’effet des déplacements sur les objets. Leur longueur ou leur masse varieront en passant d’un repère à l’autre, jusqu’à l’entrée en jeu de la vitesse. On parlera alors de la relativité einsteinienne.
Avec Einstein, c’est trop fort, l’espace et le temps n’évoluent plus indépendamment l’un de l’autre : un peu d’espace peut se changer en temps, et vice versa. Vous voyez le schmilblick.
Puis, comme la masse est aussi une énergie qui augmente avec la vitesse, elle dépend aussi du mouvement. Sa valeur varie donc selon le repère dans lequel elle est mesurée. C’est la célèbre formule E = mc2. Vous me suivez ?
Dans sa théorie générale, Einstein associera ensuite ces deux relativités, espace et temps d’une part, énergie et masse d’autre part. L’espace-temps devient une structure élastique, influencée par la présence de masse-énergie.
D’où les théories successives du big bang et des trous noirs… Dans les situations de tous les jours, les différences entre les résultats de la mécanique classique et de la relativité sont peu nombreuses… excepté toutefois pour le GPS !
En attendant, ça m’énerve un peu de savoir que le satellite là-haut n’a pas tout à fait la même heure que moi. On pourra jamais se rencontrer…
Femmes voilées devant leur PC
mercredi 16 février 2005
Le GPS à l’heure de la relativité
On en apprend tous les jours : saviez-vous que le système de localisation GPS (Global positioning system) construit sur une constellation de satellites tournant autour de la terre, tient compte de la théorie de la relativité générale d’Einstein ?
Eh oui, ses horloges embarquées doivent avoir des variations dix mille fois plus petites que celles dues à la relativité. Pourquoi ? ...
...Parce que, je vous le rappelle : l’écoulement du temps est différent à hauteur du satellite et au niveau du sol. C’est comme çà.
Cette
histoire fabuleuse est racontée par François Vannucci, professeur de
physique à Paris VII, dans un petit ouvrage de soixante pages édité par
les Editions le Pommier : Qu'est-ce que la relativité? . Il nous invite à la découverte des origines de ce pourquoi rien n'est absolu.
Fash-back : la physique médiévale imaginait la terre immobile. « Mais immobile par rapport à quoi ? » se demande soudain Galilée au 17e siècle, établissant par là même les notions de repères et de référentiels.
Ensuite
tout s’enchaîne : un référentiel se définit par trois coordonnées
d’espace, x, y et z, et le mouvement d’un objet s’identifie comme la
variation dans le temps de ces trois coordonnées dans un tel repère.
Simple, non ?
Bien installée, cette notion de relativité va
s’enrichir au cours des siècles en s’appliquant a l’effet des
déplacements sur les objets. Leur longueur ou leur masse varieront en
passant d’un repère à l’autre, jusqu’à l’entrée en jeu de la vitesse.
On parlera alors de la relativité einsteinienne.
Avec Einstein,
c’est trop fort, l’espace et le temps n’évoluent plus indépendamment
l’un de l’autre : un peu d’espace peut se changer en temps, et vice
versa. Vous voyez le schmilblick.
Puis, comme la masse est aussi une
énergie qui augmente avec la vitesse, elle dépend aussi du mouvement.
Sa valeur varie donc selon le repère dans lequel elle est mesurée.
C’est la célèbre formule E = mc2. Vous me suivez ?
Dans sa théorie
générale, Einstein associera ensuite ces deux relativités, espace et
temps d’une part, énergie et masse d’autre part. L’espace-temps devient
une structure élastique, influencée par la présence de masse-énergie.
D’où
les théories successives du big bang et des trous noirs… Dans les
situations de tous les jours, les différences entre les résultats de la
mécanique classique et de la relativité sont peu nombreuses… excepté
toutefois pour le GPS !
En attendant, ça m’énerve un peu de savoir
que le satellite là-haut n’a pas tout à fait la même heure que moi. On
pourra jamais se rencontrer…
(Ce texte est du à l'inspiration de ma collègue Andrée Muller , merci Andrée, qui me l'a généreusement transmis et que j'ai très légèrement adapté)
Le Dialector, nouveau dictionnaire de la communication
Il se feuillette comme un bouquin. Sympa, distrayant et instructif. Pour savoir si vous êtes vraiment "above the line" , capable de trouver des "insights aspirationnels" ou, au contraire, adepte de la "post-rationalisation". Merci Julien.
Si j'osais , je dirais que cela me rappelle un peu le style de mon "Dictionnaire impertinent des branchés"...(:-).
Par exemple cette définition du pubeux:
Pubard (ou pubeux)
Personnage douteux qui fait semblant de travailler dans la pub, ce qui lui laisse le temps d'écrire des bouquins pour critiquer la pub....
... En général, on entre dans la pub par dépit, quand on n'a pas réussi
à être journaliste ni marketeur. Le processus de sélection est le
suivant : si vous avez quelques idées mais que vous ne savez pas
écrire, c'est le top, vous pouvez être marketeur ; si vous n'avez pas
beaucoup d'idées et que vous savez juste un peu écrire, ce sera le cran
en-dessous, journaliste ; et si vous n'avez pas d'idées du tout et que
vous ne savez pas écrire plus de deux phrases, vous voici au bas de
l'échelle de la com: pubard.
En effet, nous sommes en mesure de
révéler cet incroyable scoop : si dans une pub, il n'y a jamais plus de
deux phrases, ce n'est pas parce que le public ne peut pas en lire
plus, c'est parce que les pubards ne savent pas en écrire davantage.
Exemple
: la pub de Siemens Mobile dit « Soyez inspirés :» On dirait que çà
s'adresse aux gens de la pub. Eh bien, c'est vrai ! En fait, c'était
un message du patron de l'agence à ses créatifs chargés du budget
Siemens et ils ont cru que c'était le slogan définitif.
Ca rappelle
l'histoire que raconte Séguéla : pourquoi l'armée américaine s'est-elle
soudain déployée sur toutes ses frontières dans les années 50 ? Parce
que le patron de la CIA avait corrigé à la main une note mal tapée en
écrivant: « Attention aux marges ! » (en anglais border, qui veut dire aussi "frontière")…
Jean
Cocteau, par exemple, n'aurait jamais pu faire de la pub, il avait des
idées vraiment trop originales : « Qu'emporteriez-vous si votre maison
brûlait ? lui demanda-t-on un jour. - Le feu, répondit-il. » Allez,
faites-moi une pub là-dessus !
La création pub n'est que le fruit du
hasard. Imaginez le processus : le directeur marketing d’un fabricant
high tech Bidule.com explique son produit à son agence de pub, par
exemple un matériel qui se connecte en direct et en une seule fois.
Comme il n’est pas un technicien d’origine, il ne fait que répéter des
mots qu’il a entendus dans son labo et les mixe avec son jargon. Bien
sûr, l’homme de la pub n’a qu’un an de fac de lettres et ce jour-là, il
a mal au ventre. Résultat, il crée une pub qui vous dira : « Bidule,
c’est un direct au foie ! » Le pire, c’est que la pub fait un malheur.
C’est-à-dire qu’on n’en vend pas un seul, des bidules, mais on s’en
fout, la création est primée dans Stratégies. La suite est là.
Bush on the phone: cherchez l'erreur!
mardi 15 février 2005
Want to Be the First Software Developer in Space?
Franchement, nous, dans la presse, pour attirer le chaland, avec nos petites promos de clés USB et autres mini appareils photos numériques, on est ridicule: l'éditeur de logiciels Oracle, lui, c'est un voyage dans l'espace qu'il vous promet!...
... Il suffit de répondre à un petit quizz (pour informaticiens) et hop, c'est parti mon kiki, à vous la stratosphère! Apparemment, c'est sérieux!
Le sashimi et l'ingénieur, l'ours et le polytechnicien
C'est une blague qu'on raconte chez HP, où l'on cultive l'esprit ingénieur, mais on sait aussi s'en moquer:
"L'ingénieur, quand il fabrique un sashimi, pour le vendre, il dit: c'est un poisson mort, mais frais."...
...Très connue également chez les polytechniciens:
Un polytechnicien se fait courser par un méchant ours.
Pour s’en sortir, il décide de courir autour d’un arbre.
Un spectateur qui ne comprend pas et qui s'inquiète lui demande :
- Vous croyez vraiment que c’est la bonne solution ?
- Ne vous inquiétez pas, lui dit le polytechnicien : j’ai
trois tours d’avance !
lundi 14 février 2005
Une superbe animation japonisante
C'est à voir et à entendre ICI .
de la part de Christophe, merci.
Essai d'album photo en live dans mon blog
Pour voir, j'ai mis mon album photo des Seychelles mis en scène par le loficiel Atafoto directement dans les fichiers de mon blog:
album...
et ça a l'air de marcher! (il y a une page blanche et une répétition mais l'erreur vient de moi, je corrigerai tout ça plus tard...)
Le problème, c'est qu'il faut quand même apparemment passer d'abord par un site ftp , le recopier sur son disque dur et ensuite tout copier à la mimine, fichier par fichier, dans le répertoire du blog: pas très simple. Y'a moyen d'automatiser tout ça?
De la RTF à "Du temps de cerveau humain disponible"
En juillet 2004, Patrick Le Lay expliquait que la mission très difficile de TF1 consistait à "vendre à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible" (c'est ce jour-là que j'ai débranché ma télé): c'est en hommage à ce grand homme que le net-artiste Christophe Bruno avait imaginé une performance....
...C'est sur l'un de ses sites que j'ai piqué cette image: pour les plus
jeunes, rappelons que dans les temps préhistoriques de la RTF
(radio-télévision française), il n'y avait que quelques heures de
programmes par jour. Le reste du temps, notamment la nuit, on pouvait
admirer cette belle mire. Et les premières mesures d'audience
montraient déjà que des dizaines de milliers de foyers laissaient la
télé allumée sur cette oeuvre d'art et la contemplaient en
méditant...Beaucoup en ont fait des cauchemars longtemps... D'autres en
ont simplement gardé des troubles de la vue persistants...
De la RTF à "Du temps de cerveau humain disponible"
...C'est sur l'un de ses sites que j'ai piqué cette image: pour les plus jeunes, rappelons que dans les temps préhistoriques de la RTF (radio-télévision française), il n'y avait que quelques heures de programmes par jour. Le reste du temps, notamment la nuit, on pouvait admirer cette belle mire. Et les premières mesures d'audience montraient déjà que des dizaines de milliers de foyers laissaient la télé allumée sur cette oeuvre d'art et la contemplaient en méditant...Beaucoup en ont fait des cauchemars longtemps... D'autres en ont simplement gardé des troubles de la vue persistants...
L'album photo Atafoto, c'est sympa
Pour voir, j'ai mis mon album photo des Seychelles mis en scène par le logiciel Atafoto directement dans les fichiers de mon site-blog:
Seychelles janvier 2005...
et ça a l'air de marcher! (il y a une page blanche et une répétition mais l'erreur vient de moi, je corrigerai tout ça plus tard...)
Le problème, pour ceux qui sont avec des plateformes de blog, c'est qu'il faut quand même apparemment passer d'abord par un site ftp , le recopier sur son disque dur et ensuite tout copier à la mimine, fichier par fichier, dans le répertoire du blog: pas très simple. Y'a moyen d'automatiser tout ça?
[remanié from my old blog]
dimanche 13 février 2005
Albums Photos: plein de nouveautés!
... à voir dans Sans Légende, comme cette ultra-célèbre des fondateurs de Microsoft... (cherchez Bill Gates) et d'autres nouveautés également dans Records à battre. Comme la fameuse du taureau sur la tête, très dur à exécuter.
Essai ethnologique : Le Patron
Pourquoi celui-ci est-il LE patron, LE numéro un (d’entreprise, de parti politique, d’administration, d’organisation, de compétition sportive…) et pas celui-là ? Qu’est-ce qui fait la différence ?
Passons en revue les raisons possibles.
1/ Les compétences ?
Manifestement pas ! Je connais, vous connaissez des tas de patrons qui sont moins efficaces que leurs collaborateurs directs....
...On en rencontre même qui sont franchement incompétents, à se demander
comment ils sont arrivés là : la seule réponse, toujours d’actualité,
est donnée par Le Principe de Peter
2/ L’intelligence ?
Même constat que ci-dessus. Certes,
les patrons sont vifs, rapides mais des tas d’autres gens aussi.
D’ailleurs, il ne faut pas être trop intelligent pour être patron car,
à force de peser le pour et le contre, on n’arriverait plus à trancher.
Le vrai patron est celui qui est convaincu qu’il a raison, ce qui n’est
pas une preuve d’intelligence mais de prétention.
3/ La ruse ?
Bien
sûr, il en faut ! La mythologie nous enseigne qu’Ulysse est supérieur à
Achille, ne serait-ce que parce qu’il lui survit. Mais si Achille
n’avait pas été là, les Grecs auraient sans doute perdu la guerre. Il
faut être plus rusé que les autres, à condition d’avoir sous la main de
vaillants guerriers à mettre en première ligne. Mais la ruse est comme
l’intelligence : Ulysse est incertain, balloté entre plusieurs
hypothèses. Et, souvent, c’est le destin qui décide pour lui. La guerre
de Troie est d'abord celle des dieux et les hommes n'y sont que des
pions.
4/ La volonté?
On s’approche sans doute de la vraie
réponse. Il faut du caractère pour diriger, pour être le numéro 1. Mais
cette vigueur est-elle supérieure aux autres ? Rien n’est moins sûr.
Par contre, on doit être plus brutal, plus tranché. Pas d’états d’âme
quand il faut prendre des décisions « difficiles », c’est-à-dire
difficiles pour les autres. Parce que, par définition, les décisions
que prend le patron concernent toujours les autres, jamais lui-même.
Les seules décisions qui le concernent personnellement et directement
sont celles de son conseil d’administration.
5/ Les réseaux, les relations ?
En
partie peut-être, mais ce n’est pas suffisant. Là aussi, on connaît des
managers bien placés à de nombreux entrelacs : ils n’ont pourtant pas
réussi à être LE patron. Les bonnes relations aident à franchir les
étapes et à se maintenir à un certain niveau. Mais quand il faut
accéder à la marche suprême, elles s’avèrent insuffisantes, parce qu’à
ce niveau, tout le monde a les mêmes relations.
6/ Le hasard ?
Il
peut compter (mais on ne peut compter sur lui!). Notamment quand il
s’agit de succéder à quelqu’un parti brutalement qu’il faut remplacer
rapidement : le premier qui traîne dans les couloirs fait l’affaire.
Mais il est rare qu’un patron nommé dans ces conditions dure. Il se
contentera de faire l’interim en négociant au plus haut ses conditions
de remplacement.
7/ L’humanisme ?
Alors là, certainement pas ! Quand on
est LE patron, il faut licencier, fusionner, écarter. On respecte
l’homme comme outil de production malheureusement nécessaire mais dans
les lignes comptables, la masse salariale est un chiffre comme un
autre. La financiarisation et la virtualisation croissantes du monde
des affaires ont ravalé la pâte humaine au rang de « ressource ». Et il
s’avère que cette ressource est plus chère et moins fiable que
d’autres. Pourquoi faudrait-il continuer de s'encombrer avec. Patron ou
Abbé Pierre, il faut choisir.
8/ L’argent ?
Alors là oui,
sans hésiter ! L’appât du gain est un critère valable pour tous ceux
qui veulent faire carrière. Il n’y a que deux façons de gagner vraiment
beaucoup d’argent : jouer et créer une entreprise pour la revendre. Il
faut donc être un grand joueur dans les deux cas et, dans les deux cas,
le potentiel de perte est à la hauteur de celui des gains. Inversement,
on ne peut pas prétendre à être patron si on n’a pas un goût immodéré,
déraisonnable de l'argent. Mais, encore une fois, ce n'est pas ce
critère qui fera la différence.
9/ Le pouvoir ?
Oui, il
faut ce goût du pouvoir avec celui de l’argent, l’un ne va pas sans
l’autre. Il faut vouloir régner ET vouloir s’en mettre plein les
poches. C’est une condition nécessaire mais non suffisante. Ils sont
nombreux les candidats au pouvoir mais ils ne sont pas tous élus. Et
quand on a pris le pouvoir, son désir de le garder est moins fort que
celui des autres de le prendre. Iznogoud veut être calife à la place du
calife, tandis que le calife, lui, il veut simplement en profiter.
Alors, que nous reste-t-il ?
Il nous reste tout simplement : l’Envie.
La
vraie envie, celle des sept péchés capitaux. Le désir fou d’être le
premier, une envie monstrueuse, supérieure à celle des autres, qui
écrase tout et tous sur son passage. Un rouleau compresseur, qui fait
fi de toute règle, de toute raison, qui transcende l’intuition.
Est
patron celui qui a plus envie que les autres de l’être et qui
subordonne toute sa vie et toutes ses capacités, quelles qu’elles
soient, à cette folie surhumaine, non humaine, meta-humaine.
Il peut
très bien ne pas être le plus intelligent, le plus volontaire, le plus
rusé. Il peut être plus laid, moins fort, plus petit.
S’il a plus envie que les autres, il pourra un jour ceindre la couronne de l’empereur.
Le
patron n’est pas un homme, il ressemble à un homme, il a le goût d’un
homme, il sourit – presque – comme un homme, mais… c’est le Diable !
(PS
: il est évident que ce qui précède concernent tous les patrons de la
terre … sauf un : devinez lequel ?... Le mien, bien entendu !)
vendredi 11 février 2005
On se fait une petite vidéo?
Elle est sympa mais pèse quand même 5 meg! J'espère que la bande passante de typepad supportera le trafic infernal que ça va générer. C'est pas du sexe, je le dis tout de suite! c'est en format .mov (QuikTime) et c'est Singing On The Rain 2 . De la part de netgui.
Délicieusement mysogine...
c'est pas moi qui l'ai trouvé, c'est fred !
Bush on the phone: cherchez l'erreur!
Pas étonnant qu'il ne comprenne rien à ce qu'on lui dit!
L'intellectuel, le philosophe, l'expert, l'honnête homme, etc.
On va jouer à un petit jeu idiot, classer les gens en 4 catégories:
- ceux qui disent des choses simples avec des mots compliqués: les intellectuels, les médecins, les pubeux, les patrons, les politiques...
- ceux qui disent des choses compliquées avec des mots simples: les scientifiques, les boudhistes...
- ceux qui disent des choses compliquées avec des mots compliqués: les philosophes, les professeurs, les experts, les garagistes...
- ceux qui disent des choses simples avec des mots simples: les gens normaux, l'honnête homme, les amoureux, les poètes...
...Voilà, j'ai commencé, à vous de continuer. Par exemple, où va-t-on classer:
- les journalistes?
- les blogueurs?
- les informaticiens?
- Loic Le Meur?
etc.
jeudi 10 février 2005
Ras le bol des pannes!
Ca y est, ce coup-là, j'en ai marre! Chez moi, à la maison ou au bureau, tout est en panne, personne ne sait réparer et ça commence vraiment à me fatiguer...
1/ la voiture: dès qu'on accélère trop vite, le turbo s'essouffle et le moteur s'arrête, carrément! On a à peine 100m pour se garer. Deux aller-retour chez le garagiste et le problème persiste...
2/ l'ordinateur:...
...je reçois un beau portable Dell flambant neuf à la maison: le clavier
fait un bruit de casserole... Retour à l'envoyeur, y'a plus qu'à
attendre...
3/ l'enregistreur: j'enregistre un déjeuner-débat sur un
walkman Sony. Le format de fichier est propriétaire, pas moyen de le
transcrire simplement en mp3... Y'a plus qu'à dérouler les 2 h et tout
réenregistrer... Quant au micro, ultra-puissant c'est vrai, il
enregistre surtout les bruits de fourchette...
4/ le PDA: j'ai un
Qtek 2020 Pocket PC avec une carte SD de 1 Go: manifestement, c'est
trop pour lui, lui aussi il s'étouffe régulièrement, je fais 10 reset
par jour...
5/ Outlook: l'agenda partagé efface régulièrement des
rendez-vous sans prévenir; je ne sais plus quels sont mes invités à ma
prochaine émission BFM. La hot-line ne comprend pas...
6/
l'imprimante: j'imprime 10 pages couleur et c'est fini, y'a plus
d'encre; au bout de 3 cartouches, on a payé plus cher que le prix
d'achat de la machine...
7/ la moto: 62 000 km, bien entretenue; plus d'embrayage, faut payer...
8/ la climatisation: trop chaud ou trop froid, évidemment...
9/ l'ascenseur: en panne depuis 1 semaine; aux dernières nouvelles, ils changent le moteur...
Mais qu'est-ce qui marche vraiment dans ce monde soi-disant high tech?
Un sociologue dit : "On est passé du monde de la peine au monde de la panne".
La techno, c'est comme le gruyère: plus y'a de techno, plus y'a de trous.
Je suis fatigué...
mercredi 9 février 2005
Ah, c'est beau les stats!
Je me suis inscrit depuis deux jours, pour voir, à SiteMeter, et voilà les stats qu'il me donne.
Ah que c'est beau! Ca fait du monde, c'est moi qui vous le dit! Même à l'heure du déj, il y en a qui préfèrent venir chez moi que chez MacDo!
(PS: évidemment, j'ai pris le graph le plus favorable, celui des "visits"...)
Le Top des mots clés chez Voila
.. qui au passage, ne me référence toujours pas, ça fait des jours que j'ai demandé. Vous tapez "infotechart" chez Voila et il ne trouve rien: c'est pas un scandale, ça?
Bon, je mets le top 50 des mots clés dans ma note et ensuite je n'ai plus qu'à attendre les clics! Evidemment, ça serait mieux de les mettre dans les metatags mais je n'ai pas la moindre idée comment il faut faire. Quelqu'un?
01 saint valentin
02 code du travail...
...
03 auschwitz
04 jacques villeret
05 sante
06 sonnerie mobile
07 villeret
08 placement financier
09 etat des routes
10 sejours cuba
11 shoah
12 airbus a380
13 sncf
14 crepes
15 alarme
16 bilan de competences
17 carnaval
18 chauffage
19 formation a distance
20 billet d'avion
21 camp de concentration
22 vendee globe
23 chandeleur
24 rallye monte carlo
25 mickael jackson
26 enduro du touquet
27 tnt
28 constitution europeenne
29 greve sncf
30 people
31 handball
32 tennis
33 meteo france
34 patch minceur
35 assurance
36 location appartement
37 formule 1
38 concert
39 mode
40 itineraire routier
41 meteo des neiges
42 gites
43 interim
44 antivirus
45 java
46 franchise
47 broderie
48 meuble
49 mariage
50 paroles chansons
Carly Fiorina virée, la bourse dopée!
Il y avait il y a encore quelques heures deux Américaines célèbres : Condoleeza Rice, la sécrétaire d'Etat et Carly Fiorina, la pédégère de HP.
Il n'y en a plus qu'une.
L'autre, Carly, vient d'être virée comme une malpropre par son conseil d'administration....
...L'action de HP a immédiatement bondi de 11% à la Bourse.
On en déduit trois choses:
1. La Bourse est mysogyne;
2. Homme ou femme, PDG est un dur métier.
3. Quand on fait des conneries, on est viré plus vite dans le privé que dans le public.
mardi 8 février 2005
Je censure mon blog!
Kate m'a envoyé un commentaire, sympa, d'ailleurs.
En cliquant sur son blog - quelques-uns d'entre vous l'ont déjà fait!- on tombe sur quelque chose d'assez beau, d'étonnant et aussi de très cru, genre sado-maso artistique, jambes de femmes écartées en gros plan.
Personnellement, je trouve cette vision... euh, surprenante...
...Mais, surtout, je n'aime pas l'image de la femme, du sexe, de l'amour, que cela renvoie.
Et
puis, j'ai décidé dès le départ que mon blog était - si possible -
"tout public" ; par exemple mes filles de 14 et 15 ans cliquent dessus
de temps en temps. Et je n'ai pas trop envie que, par mon
intermédiaire, elles tombent sur des sites comme ceux de Kate.
Je
sais, rien ne les empêche de surfer à leur aise, je ne suis pas
derrière elles à les surveiller et je n'ai pas mis de contrôle
"parental". Mais on discute souvent ensemble de ce genre de problèmes.
Leur accès aux ordinateurs de la maison se fait plutôt dans des pièces
familiales mais si elles veulent s'isoler pour tchatter ou autre, ells
le peuvent, etc. Bref, je suis comme tout le monde, je n'ai pas
beaucoup de solutions...
En tout cas, désolé, Kate, j'ai supprimé tes coordonnées. J'en ai parlé avec quelques blogueurs et tous ne sont pas d'accord...
Panneaux de signalisation...
...des photos de panneaux bizarres signalés par Julien: c'est chez Swank Signs.
J'en mettrai sans doute quelques-uns dans mon Album Only In...
lundi 7 février 2005
L'Album Photo Atafoto: sympa!
Suivant une suggestion de Emmanuel, j'ai testé une version démo de l'album photo Atafoto. Franchement, c'est pas mal pour un début, ça se fait en deux temps, trois mouvements.
A titre d'exemple, voici mon Album Seychelles en Atafoto.
A quand ce bidule sur Typepad?
On s'embête pas au Gouvernement et à l'Assemblée!
La Vérité - sur les blogs - si je mens!
1/ Personne ne les lit.
C'est, hélas, la stricte réalité statistique. Il y a peut-être 10 millions de blogs de par le monde, dont forcément une grande majorité en anglais ; donc, déjà, ceux qui écrivent dans une autre langue, les pauvres, s'adressent à un pouième de l'humanité.
Sur ces 10 millions, quelques-uns raflent l’audience. ...Les autres...
...Soyons généreux, appliquons simplement la règle des 80-20 : on en
déduit que 8 millions de blogs ne sont quasiment jamais lus. Pour ces 8
millions de blogueurs-là, il n’y a strictement aucune différence entre
un journal intime écrit au crayon noir le soir à la chandelle dans leur
grenier et leurs petites pages perso sur le web. Certains s’en
désespèrent, d’autres font avec. Hélas, l’histoire de cette ado qui
annonce son suicide sur son blog et qui passe à l’acte en est une
triste démonstration.
2/ On confond le clic et le visiteur
Les
blogueurs entretiennent volontiers l'amalgame entre « hits », « visites
» et « visiteurs ». Si je prends les stats que me donne Typepad sur mon
blog, par exemple, elles m’indiquent qu’il a reçu, au moment où
j’écris, 14 772 « requêtes », depuis sa création, le 15 novembre 2004.
De là à annoncer fièrement que j’ai 200 visiteurs par jour, il n’y a
qu’un pas que je franchis allégrement ! Et vous n'avez pas intérêt à me
dire le contraire!
3/ Le ranking est totalement farfelu.
On
sait qu’on ne classe pas les blogs sur l’audience, c’est vulgaire, mais
sur le nombre de liens qui pointent dessus (les spécialistes savent de
quoi je parle, les autres peuvent se contenter de cette explication).
Ce ranking est censé mieux rendre compte du poids du blog dans la
blogosphère : plus il y a de sites qui pointent sur le vôtre, plus vous
êtes quelqu’un d’important.
Avant de partir en vacances pour 10 jours, mon blog pointait hélas à la 2 millionième position dans le ranking fait par Pubsub,
qui scanne environ 8 millions de blogs. Je n’étais pas très fier et je
me planquais, espérant que personne ne s’en rendrait compte. Mais je me
disais, après tout, que 6 millions de blogs étaient encore plus mauvais
que le mien.
Quand je reviens de vacances, ayant donc laissé mon
blog en jachère pendant ce temps, je reclique sur Pubsub et là, quelle
n’est pas ma surprise ! Mon blog pointe fièrement au rang 137 191
(c’est sa place au moment où j’écris, mais ça change très vite) ! La
conclusion est simple : moins vous vous occupez de votre blog, plus il
gagne des places !
4/ Bloguer rend schyzophrène
J’y passe
des heures et des heures sur mon blog, alors que je suis censé être un
salarié à temps plein. Tout ce temps vissé sur l’écran me met
complètement en-dehors de la réalité, je ne parle plus à personne, ma
femme me regarde comme un zombie, mes filles pleurent, mes amis prient
pour moi.
Le blogueur finit par croire que le monde n’est peuplé que
de trackbacks et de RSS, des drogues dures, totalement planantes. Il ne
vit que par les commentaires des autres blogueurs, parce que les
visiteurs c’est bien, les commentaires c’est mieux. Les blogueurs
finissent par ne parler qu’aux blogueurs, il n’y a qu’eux qui les
intéressent parce qu’il n’y a qu’entre eux qu’ils se comprennent. De
pire que les blogueurs dans la schyzophrénie galopante, il ya peut-être
les jeunes chatteurs qui se disent au revoir à la sortie de l’école
pour se retrouver quelques minutes après sur leur MSN. Adieu veaux,
vaches, couvées, adieu le ciel et la poésie, voici le dieu écran, voici
le dieu internet !...
Bon, à part çà, on se marre bien sur son blog !
L'aphorisme du jour, à la Woody Allen
Il y a deux questions que les gens se posent, le soir, en rentrant du bureau.
La première: "A quoi je sers dans la vie?" (en fait :"Qu'y a-t-il, vraiment, après la mort?" Mais on n'ose pas se le dire comme ça.)
Et la seconde: "Où vais-je trouver une place de parking?"
Et les gens qui prennent le train, me direz-vous? Ceux qui vont à pied? en vélo? en roller? en mule? sur les mains? etc.
Leur seconde question est: "Aura-t-il trouvé une place de parking?"
vendredi 4 février 2005
Fixez attentivement cette photo...
...pendant 10 à 15 secondes (attention, c'est long!)...
...et vous finirez par y voir...
...une girafe!
Téléscopage (les titres de presse qui se télescopent)
Le même jour, 31 janvier, deux visions des choses:
Le Figaro Entreprises
Thierry Breton: "J'ai la double culture, public et privé"
avec en chapô: "Le président de France Télécom vit son poste comme un sacerdoce".
Ca, c'est la culture "public"...
France Telecom supprime 8 000 emplois
Ca, c'est la culture "privé".
Albums Photos : "Records à battre" et "Sans Légende"
Je ne sais pas ce qu'il m'arrive: je suis très branché photo en ce moment. Voici donc un nouvel Album, celui des records à battre: n'hésitez pas à me proposer des photos . Je préfère des photos sympa, pas méchantes, qui font rire sans prétention et qui se comprennent d'emblée, sans forcément avoir de commentaires.
Je crée également dans le même état d'esprit l'Album Photo Sans Légende: on regarde, on comprend et on sourit... Appel au peuple pour l'enrichir...
jeudi 3 février 2005
L'album des photos : Only In...
Un autre petit album photo humoristique qui circule pas mal sur internet: le "only in", ce que vous ne verrez qu'en... (Australie, France, Texas,etc.).
On termine en général le feuilletage par celle-là, que j'aime bien : ce que vous ne verrez qu'aux Etats-Unis... (mais est-ce bien vrai?)
Note de service
- NOTE DE SERVICE -
De : Cécile MARTIN - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 01 / 12
Sujet : Fête de Noël
Chers Tous,
Je suis heureuse de vous informer que la Fête de Noël de la Compagnie aura lieu le 23 Décembre, à partir de midi, dans les salons privés de notre Grill House....
...Il y aura un bar payant avec tout un choix de boissons !
Nous aurons aussi un petit groupe musical amateur qui chantera des cantiques, alors n'hésitez pas à chanter avec lui.
Et ne soyez pas surpris de voir arriver notre PDG déguisé en Père Noël !!
Le sapin sera illuminé à partir de 13H00.
Les échanges de cadeaux entre les membres du personnel pourront se faire à partir de ce moment-là.
Cependant, pour ne gêner personne financièrement, aucun présent ne devra dépasser une valeur de 10 Euros.
Joyeux Noël à vous tous et à vos familles.
Cordialement,
Cécile
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- NOTE DE SERVICE -
De : Cécile MARTIN - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 02 / 12
Sujet : Fête de Fin d'Année
Chers Tous,
La note d'hier n'avait bien sûr pas pour but d'exclure nos employés
de confession juive. Nous savons que Hanoukka est une fête importante
qui coïncide souvent avec Noël, même si cela n'est pas le cas cette
année.
La même optique s'applique à tous ceux de nos employés qui ne
sont ni chrétiens ni juifs. Pour calmer les esprits et ne vexer
personne, toutes nos Fêtes de Noël s'appelleront désormais Fêtes de Fin
d'Année.
Nous n'aurons par conséquent ni sapin ni cantiques, mais d'autres musiques pour votre plus grand plaisir.
Tous contents, maintenant ?
Cordialement,
Cécile
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- NOTE DE SERVICE -
De : Cécile MARTIN - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 03 / 12
Sujet : Fête de Fin d'Année
Je m'adresse à la personne membre des Alcooliques Anonymes qui
souhaitait qu'il y ait une table pour les non-buveurs et qui n'a pas
donné son nom.
Je suis heureuse de pouvoir répondre favorablement à
sa demande, mais si je mets sur la table une pancarte " Réservé aux
Alcooliques Anonymes ", vous n'aurez plus du tout d'anonymat !!
Comment puis-je résoudre le problème ? Une idée, quelqu'un ?
De
plus, sachez qu'on laisse tomber les échanges de cadeaux : aucune
remise de présents ne sera autorisée, suite aux préavis de grève déposé
par la CGT et FO qui estiment que 10 Euros pour un cadeau c'est trop
cher, et suite à la pétition signée par tous les cadres qui estiment
que 10 Euros pour un cadeau c'est minable et mesquin.
On va y arriver!
Cécile.
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- NOTE DE SERVICE -
De : Cécile MARTIN - Direction des Ressources Humaines
A : Tous les salariés
Date : 04 / 12
Sujet : Fin d'Année
Quelle diversité de cultures dans notre Compagnie !!
Je ne savais
pas qu'exceptionnellement cette année le Saint Mois du Ramadan
commençait le 20 Décembre, avec son interdiction formelle de consommer
toute boisson ou nourriture de toute la journée. Nous pouvons bien sûr
comprendre qu'une réception festive à cette époque de l'année ne cadre
pas avec les croyances et les pratiques de nos amis salariés musulmans.
Devant
la Fatwah prononcée à son encontre par l'Imam de notre ville à leur
demande, notre PDG propose que les repas destinés à nos salariés
musulmans soient congelés jusqu'à la fin du Ramadan ou gardés au chaud
pour qu'ils puissent les emporter chez eux le soir.
Notre PDG
certifie en outre qu'ils ne contiendront pas de porc, même si
l'entreprise dirigée par son frère s'appelle " Tout est bon dans le
cochon ".
Par ailleurs, je me suis arrangée pour que les femmes
enceintes aient une table au plus proche des WC et les abonnés aux
Weight Watchers le plus loin du buffet des desserts.
Je confirme
aussi que les gays et les lesbiennes pourront se regrouper et que
chaque groupe aura sa table pour ne pas avoir à se mélanger.
En revanche, non, aucun travestissement en Drag Queen ne sera toléré, avec ou sans play back de Dalida.
Oui,
les diabétiques auront des sièges surélevés et des fruits frais en
dessert, sachant que le restaurant ne pourra confectionner de dessert
sans sucre.
Ai-je encore oublié quelque chose ?
Cécile
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- NOTE DE SERVICE -
De : Cécile MARTIN - Martyr des Ressources Humaines
A : A vous tous, salariés de MERDE !!!!!
Date : 10 / 12
Sujet : SALOPERIE de Fin d'Année
Les végétariens, maintenant !! Il ne manquait plus que ça !!!!
J'en
ai plus que marre, nous maintenons cette réception au Grill House, que
cela vous plaise ou non. Vous n'aurez qu'à vous asseoir le plus loin
possible du grill à viande pour brouter vos salades à la con et téter
vos putains de tomates Bio.
Vous avez pensé à la douleur des salades
et des tomates quand on les coupe ? hein ?? Elles ont des sentiments et
sont vivantes, elles aussi.
Elles sont comme moi, elles HUUURLENT !!
Maintenant
le premier qui me demande du pinard sans alcool je le transforme en
pompe à merde et je vous souhaite une fête archipourrie, bande
d'abrutis congénitaux !!!!
Allez vous faire foutre,
Cécile
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- NOTE DE SERVICE -
De : Danièle LECOURBE - Directrice intérimaire des Ressources Humaines
A : A tous les emplyés
Date : 14 / 12
Sujet : Cécile MARTIN et les Fêtes de Fin d'Année
Je pense pouvoir parler au nom de tout le monde pour souhaiter un
prompt rétablissement à Cécile MARTIN, à qui je continuerai de
transmettre vos cartes.
En attendant son retour, je la remplace et
vous annonce que notre PDG a décidé d'annuler notre Fête de Fin d'Année
et d'offrir à tous la journée du 23 Décembre sans perte de salaire.
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The Last Photo I Ever Took
C'est une série de photos qu'on trouve un peu partout, notamment chez Worth1000 (avec login quand j'y suis allé) .
Parfois c'est pas drôle...
J'ai décidé de garder dans mon Album que celles qui sont "vraiment" sympa et pas trop méchantes...
Comme ces deux-là...
Un générateur de texte, ça sert
Si vous êtes en panne d'inspiration, faites confiance au générateur de texte de Charabia.Net! .
Merci à Julien (à lui de me dire s'il veut que je communique ses coordonnées!), qui m'a aiguillé sur cet exemple de bon texte très utile sur le e-business.
mercredi 2 février 2005
Daniel Kahneman: "Nous ne prenons pas nos décisions de manière rationnelle"
(extrait d'un de mes récents éditos)
En tout cas, pas toujours! Rentrent en jeu dans nos critères de choix des arguments qui ne sont pas « objectifs » : la conformité avec une décision antérieure, même si celle-ci n’a pas prouvé son efficacité (ce que les sociologues appellent « l’effet de gel ») ; le désir de satisfaire son patron; l’image qu’on se fait de soi; une préférence relationnelle ou affective, etc.
Les tenants de ces théories vont être renforcés par un auteur de poids, prix Nobel, le psychologue Daniel Kahneman (*). Selon lui, la plupart des décisions de management sont prises en fonction d’arguments individuels basés surtout sur la perception, le contexte, voire même un raisonnement défectueux !
Les deux facteurs les plus influents sont nos intuitions et notre raisonnement. Et nous sommes davantage guidés par l’intuition que par la raison: même l’achat d’une voiture commence par une impulsion et une émotion, sur lesquelles ensuite, et seulement ensuite, vient se superposer un raisonnement.
Dans notre vie de tous les jours, nous sommes guidés par ce mode intuitif et émotif : notre façon de conduire, de discuter avec les autres, de réagir à une situation et donc, de manager. Et c’est normal : si l’on passait son temps à se scruter, on ne pourrait plus avancer !
Le problème, évidemment, c’est que cette prégnance de l’intuition et de l’émotion est régulée par un cerveau imparfait. C'est « l’illusion cognitive », dit Kahneman : on pense avoir compris et trouvé la solution mais on a tout faux !
Le contexte, les situations que l’on vit, ont aussi un impact : si on trouve un gros billet par terre (et qu’on décide de le garder !), on aura tendance à voir la vie du bon côté, pendant un certain temps et les décisions que l’on prendra dans cet état d’esprit ne seront pas les mêmes que si elles venaient après un événement malheureux. « Dans votre vie, rien n’est aussi important que vous le pensez, tant que vous y pensez », dit Kahneman. Le seul fait de penser à certaines choses les rend prioritaires.
Autre attitude répandue : les gens n’aiment pas perdre, ils sont beaucoup plus sensibles à ce qu’ils peuvent perdre qu’à ce qu’ils peuvent gagner. Un des tests les plus amusants de Kahneman : on joue à pile ou face ; pile, vous gagnez 20 dollars ; face vous perdez X dollars ; et on vous demande : "quelle valeur doit avoir X pour que vous acceptiez de jouer ?" Réponse moyenne : 40 dollars ! On veut bien jouer à condition de gagner le double de ce qu’on perd.
Dans le management des technologies, on en déduit quelques règles simples : il ne faut pas penser les problèmes séparément (parce que chacun prend alors trop d’importance) mais il faut les relier les uns aux autres, ce qui permet de prendre du recul.
Autre exemple, applicable à nos investissements : quand on achète une maison qui nous paraît trop chère pour nous mais qu’on veut absolument, dit Kahneman, il vaut mieux prévoir en même temps le budget d’aménagement. La note globale passera mieux. Si on fait l’opération en deux temps distincts, on dépensera instinctivement nettement moins dans l’aménagement ultérieur. On est ainsi en permanence « ancré » sur des critères subjectifs, nous dit Kahneman. Tout marin en déduira qu’il faut savoir lever l’ancre…
(*) « What Where They Thinking ? »
Humour britannique: The Bucket of Horse Sh*t
A little old lady answered a knock on the door one day, only to be confronted by a well-dressed young man carrying a vacuum cleaner. "Good morning," said the young man. "If I could take a couple minutes of your time, I would like to demonstrate the very latest in high-powered vacuum cleaners." "F*** off!" said the old lady. "I haven't got any money" and she proceeded to close the door. Quick as a flash, the young man wedged his foot in the door and pushed it wide open. "Don't be too hasty!" he said. "Not until you have at least seen my demonstration." And with that, he emptied a bucket of horse sh*t all over her hallway carpet."If this vacuum cleaner does not remove all traces of this horse sh*t from your carpet, Madam, I will personally eat the remainder." "Well," she said, "I hope you've got a f***ing good appetite, because the electricity was cut off this morning."
La Flûte enchantée...dunlopillée!
J'ai eu la chance d'être invité hier soir (des places à 130 euros, c'est pas très popu...) à l'Opéra Bastille à Paris pour La Flûte enchantée de Mozart, "Die Zauber flöte". Très belles voix , Pamina surtout, la soprane Mireille Delunsch. Coffre, émotion. Rien à redire.
Mais la mise en scène signée La Fura dels Baus, un collectif de Barcelone. Alors là!.... C'est une espèce de jeu vidéo grandeur nature, jeux de lumière, immenses vidéoprojections entre glauques et bizarroïde. C'est dommage parce que certaines scènes sont bien vues.
Mais, sur la scène justement, des machinistes (sont-ce les choristes? on ne sait pas) passent leur temps à manipuler des Dunlopillos géants dont manisfestement ils ne savent pas quoi faire: on les gonfle, on les dégonfle, on les couche, on les dresse, on les croche, on les décroche. C'est un hymne au matelas dans tous ses états! On ne voit que ça, à tel point qu'on en oublie les chanteurs et la musique (que j'ai trouvée interprétée un peu mollement mais c'est peut-être l'effet Dunlopillo).
Il ne me reste plus qu'à écouter un bon CD les yeux fermés! Couché sur mon Dunlopillo...
mardi 1 février 2005
Conversations avec un philosophe sur internet, les blogs, etc.
Ci-dessous, extraits de la discussion que j’ai eue récemment sur BFM (c'est dans le dernier quart d'heure de cette séquence audio) avec Jean-Michel Besnier, un philosophe qui dit plein de choses passionnantes, et parfois dures, sur des sujets qui nous intéressent comme la modernité, internet, les blogs, etc.
Pourquoi les philosophes n’aiment-ils pas la technique ? Ils en ont peur ?
JMB : Il existe une vieille tradition de disqualification de la technique chez les philosophes : la technique, c’est l’affaire des esclaves. L’homme est asservi à la nature et la technique c’est l’ensemble des démarches qu’il utilise pour ruser avec la nature.
La philosophie, c’est la lenteur et la technologie, la vitesse, c’est cela ?
JMB : Oui, la philosophie est du côté de la contemplation ; pour nous, la plus haute pratique, c’est la contemplation. Le philosophe est déconcerté par la vitesse, cette fuite en avant permanente, qui fait oublier l’essentiel, qui recouvre tout. Toutes les grandes questions des philosophes sont recouvertes par la technique qui manipule des « étants », par opposition à « êtres ».
Vous dites aussi que le rituel, nécessaire, disparaît avec internet…
JMB : Internet homogénéise les pratiques à l’échelle de la planète ; tout ce qui est singulier se dilue, se dissipe ; on assiste à une planétarisation des comportements, liée aux machines qui dictent leurs usages.
Si on prend les blogs, c’est l’inverse : chaque contenu est spécifique…
JMB : Le phénomène du blog est intéressant parce qu’il exprime une tentative pour préserver sa singularité dans un univers qui lamine. C’est un renouveau de l’intériorité, ce qui est plutôt rassurant par rapport à une société tout internet ou chaque individu aurait tendance à se penser d’abord comme un être communiquant, qui n’existe que dans sa relation, qui n’a plus de substance.
Ce sont les théories de Palo Alto et de la cybernétique ?
JMB : Exactement ! Le blog, ce goût pour le récit de soi, est une manière de camper sur une individualité. C’est très positif.
Et ma fille de 14 ans qui passe son temps à chatter sur internet, c’est bien ou ce n’est pas bien ?
JMB : Ce n'est pas une question de morale! Tout ce qui encourage à communiquer est positif. Ce qui est nocif, c’est l’autisme. L’humanité se définit d’abord et avant tout par son aptitude à communiquer. C’est parce que nous sommes des êtres de communication que nous pouvons grandir.
Ces jeunes qui chattent, ces internautes qui bloguent, ils communiquent vraiment ?
JMB : Toute la question est de savoir s’ils communiquent où s’ils s’expriment. Je me méfie beaucoup de ce culte de l’expression, très à la mode : il n’est pas synonyme d’écoute. Pour communiquer, il faut être deux et deux individus à part entière.
Il n’y a peut-être pas d’échange, simplement une juxtaposition d’expressions personnelles…
JMB : Absolument : Lacan parlait de « jaculation ». Toute cette subjectivité, ce culte de l’expression, n’est pas forcément un facteur d’enrichissement.
Quand même, dans le blog, il y aussi ce phénomène des commentaires, ces réactions immédiates des lecteurs, cette inter-réactivité, très rapide, très nerveuse : ce n’est pas quelque chose qui fait avancer la pensée, cela ?
JMB : Oui, c’est très intéressant ; on tient là quelque chose d’assez nouveau qu’on pourrait appeler de l’inter-subjectivité, c’est-à-dire le fait de mettre en relation deux individus qui se pensent comme des sujets, qui prennent des initiatives dans leur relation, qui défendent des valeurs, des idéaux, des arguments.
Revient-on au modèle de l’agora antique, à l’espace public de Habermas ?
JMB : Ce modèle de tchatche s’inscrit dans le modèle de l’agora, sauf que celle-ci était très organisée, très ritualisée. Il y avait ceux qui l’organisaient, qui parlaient et il y avait des esclaves, des femmes, des enfants, qui n’avaient pas accès à l’agora. Et le rituel était très fort : on se déplaçait, on allait au centre de l’agora, on prenait la parole puis on reprenait sa place et ainsi de suite. Aujourd’hui, on est plutôt dans un joyeux désordre, dans une idéologie du désordre dont on espère que naîtra un nouvel ordre.
Il y a un risque de schyzophrénie dans le cyber-espace, on confond le réel et l’imaginaire, c’est cela ?
JMB : Oui, pour moi, le cyberespace connote cette espèce d’immersion dans une religion anéantissante. C’est une idéologie effrayante où on laisse entendre que grâce à la connexion de nos ordinateurs, nous allons réaliser une espèce de cerveau planétaire. Et vous, moi, nous serons chacun un neurone de cette planète. Le problème c’est qu’un neurone, ça se remplace facilement.
De toute façon, à force de se frotter au numérique, notre cerveau est en train de changer, non ?
JMB : Toute activité que nous commettons transforme notre cerveau. On n’est peut-être pas de futurs robots, mais le fait d’être tous formatés de la même manière par nos machines est certainement en train de changer quelque chose. On n’en prend pas encore toute la mesure neurobiologique. Mais, déjà, au niveau des comportements, au niveau des langages, on a des indices qui montrent que nos machines ont un impact sur notre manière de penser.
Comment faire pour lutter contre la saturation d’informations ?
JMB : Se débrancher, bien sûr ! C’est cela l’idée de la philosophie, de la poésie : emprunter les chemins de campagne…