L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon, Grasset (2004).
Ca y est! J'ai enfin trouvé LE livre qui m'a redonné cette envie de lire que j'avais perdue depuis plusieurs mois. Ce n'est pas une nouveauté, il est sorti en 2004.
Mais quel plaisir!
Un style limpide, original (bravo au traducteur François Maspero, pas vraiment un inconnu), une histoire, des personnages, une ampleur sans fin, de l'étonnement, des sentiments...
C'est simple un bon roman, aussi simple que rare.
On sent la vérité, l'émotion. L'écriture est à peine imagée, c'est un lyrisme pur (lyrime=expression mélodieuse des sentiments personnels, j'ai trouvé ça dans Googgle define: lyrisme!):
"Six ans après, l'absence de ma mère était toujours pour moi un mirage, un silence hurlant que je n'avais pas encore appris à faire taire à coups de mots."
Mais il y a aussi des personnages campés d'un trait féroce ou indulgent, une évasion vers le fantastique, un scénario ciselé proche de la mise en abyme ou des poupées russes.
L'auteur, né à Barcelone, est parti s'installer à Los Angeles. J'espère qu'il n'y perdra pas son talent...
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