Pas de politique, avais-je décidé il y a un an en ouvrant ce "site-blog" consacré notamment à l'information: il n'y a rien de plus éloigné de l'information que la politique, alors autant ne pas en parler. En politique, tout est question de points de vue.
Mais je ne peux pas, en tant que journaliste, ne pas réagir à la mascarade de Tunis: d'abord un journalite de Libération agressé, et maintenant le secrétaire général de Reporters sans Frontières refoulé à sa descente d'avion... Le tout sur fond de transgressions permanentes de la liberté. Où va t-on?
Je comprends que les relations internationales sont un métier très particulier dans lequel il faut essayer d'éviter de diaboliser l'autre, pour lui offrir toujours une porte de sortie, en espérant que les choses changeront, plutôt que d'ériger des murs, des ghettos.
Mais de là à admettre qu'on puisse débattre d'un soi-disant "Sommet mondial de l'information" dans ces conditions et dans ce pays-là, il y a un pas que je ne franchis pas.
Si vous ne savez pas comment vous déterminer sur ce sujet, réfléchissez à cette citation dont je ne peux retrouver l'auteur (et qui s'applique aussi plus généralement à la liberté):
"L'information est un bien qui ne s'use que si l'on ne s'en sert pas".
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