jeudi 9 juin 2005

Un fer à repasser, c'est pas si simple!

FerarepasserDès potron-minet au Darty, rue de La Pompe Paris XVI.
Objectif : acheter un fer à repasser standard, une marque connue (ça rassure), un budget fixé à 60-70 €.
Après plusieurs minutes d’observations dans le rayon, je hèle une vendeuse :
- Pourquoi ces deux fers qui se ressemblent coûtent 59 € celui-ci et 89 € celui-là ?
- C'’est la puissance de la vapeur. Le premier exerce une pression de 32 grammes au centimètre carré. Le second, 40 grammes.
Moi, l’air absorbé :
- Et les plus gros là (et plus chers), avec le réservoir, c’est combien la pression ?
- Alors là nous entrons dans la catégorie du 80 grammes. Défroissage garanti, qualité pressing. Une simple pression et voila votre chemise pliée, repassée mieux que chez « cinq à sec ». Et c’est bien plus rapide !
OK. Calcul mental rapide : j’achète le fer 30 € de plus que mon budget de départ. Mais si la femme de ménage qui passe aujourd’hui 3 heures à repasser à 8€ TTC, ne fait plus désormais que 2h…
- OK pour la différence de prix (on est à 99 €), je vais en prendre un comme vous me dîtes.
- Je vous signale  que son autonomie n’est que d’1h30 au catalogue, soit environ 1h15 en pratique.
- Autonomie ? Mais il y a un fil électrique...
- Je vous parle du réservoir d’eau !


Et oui, andouille que je suis, qui dit vapeur dit eau.
- 1h15 de repassage et hop plus d’eau. Tout s’arrête. Il faut attendre ½ heure que cela refroidisse pour recharger en eau.
- Mais qu’est ce qui doit refroidir, s’il n’y plus d’eau ?
Mystère.
La vendeuse m’oriente alors vers le modèle autonomie illimitée (mais oui), 130 grammes de pression. 189 euros pour le modèle de base - on parle bien ici de fer à repasser ! - çà me rebute un peu.
- Bon, je vais prendre le modèle à 99 euros avec 85 grammes de pression et une autonomie catalogue de 1h30.
De toute façon avec 85 grammes contre les 30 d’avant, la femme de ménage va aller trois fois plus vite et l’autonomie de 1h30, facile pour elle. En plus pendant les 30 minutes de refroidissement, elle peut faire autre chose. Super affaire, je prends.
- Je vous recommande le modèle professionnel, renchérit (sic !) la vendeuse. Excellent rapport qualité/prix !
- Et la différence avec le modèle « grand public » ?
- La semelle ! Le modèle professionnel dispose d’une arrivée de vapeur uniquement par le haut, effectuant une meilleure répartition de la chaleur pour bien entendu un meilleur repassage.
- Mais, le modèle « grand public », il a des trous partout, c’est pas mieux pour la répartition de chaleur ?
- Non. La semelle du pro est plus petite et le gros de la vapeur est lâché dès le début du repassage. La semelle passe derrière cette vapeur et repasse en séchant. Alors qu’avec les trous partout, ça remet encore un peu d’humidité sur les textiles… et puis surtout la semelle pro, elle s’encrasse moins. Surtout pour nos latitudes parisiennes avec notre eau si calcaire…
- OK OK, je prends.
Ce que je ne vous dis pas c’est que pendant que l’accorte vendeuse me prépare mon bon de retrait, je traîne au rayon des sèche-cheveux ; et alors là... Si vous voulez en acheter un, comptez l’après midi. Car le haut de gamme du sèche-cheveux aujourd’hui, c’est le système ionique-céramique. 6 puissances de séchage. Un mode « Power » qui vous sèche le cheveu, sans l’assécher ! Moi ma fille c’est promis, elle fera ingénieur chez Darty !

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