mardi 31 janvier 2006

Chirac piégé par des humoristes québécois

L'histoire et un extrait audio sont sur Blogue-Notes, le blog de Gwénaëlle, française au Québec depuis trois ans.


L'humoriste se fait passer pour le nouveau premier ministre canadien Stephen Harper, avec un accent incroyable, qui ne surprend apparemment pas Chirac! 


Plus c'est gros, plus ça marche! 


 



lundi 30 janvier 2006

Exalead, le moteur français qui monte

Je viens de l'installer sur mon site et il me fait une excellente impression!


D'abord, il n'est pas rebuté par les mots accentués, ce qui est franchement énervant chez Google et Technorati (en tout cas dans leur version intra-site).


Ensuite, il est ultra-rapide.


Enfin, il a la réputation d'être nettement plus pertinent.


En tout cas, mes petits camarades de Décision Informatique, en qui j'ai toute confiance sur un plan techique, l'ont particulièrement apprécié dans leur dernier test comparatif, publié le 30/01/2006  (pas encore en ligne sur 01net.com, à l'heure où j'écris ces lignes).


A vous de tester! On se tient au courant mutuellement.


site Exalead



dimanche 29 janvier 2006

Le robot amoureux



A quoi rêvent les robots ?


A la même chose que nous apparemment.


Je ne sais pas si c'est rassurant.


Quand je dis nous, je parle des hommes. Mais... 


... Au fait, avec ce dessin, la connaissance de l'humanité a fait un grand bond en avant: on se sait toujours pas si les anges ont un sexe, on sait maintenant que les robots en ont un.


Et en plus ils peuvent se le recharger facilement.


 


 


 


 


 


 


 



Transmis par Roland avec ce très beau titre: "Electromorphisme"... 

samedi 28 janvier 2006

Achetez le DVD TF1 "Journal de l'année 2005" au profit de Reporters Sans Frontières


LE DVD est en vente partour pour 9,90 euros. 


Message de RSF:  


ATTENTION : ces photos sont libres de droits pour  la promotion du DVD TF1 Vidéo : Le journal de  l'année 2005. Et uniquement dans ce cas. Merci de recopier les légendes dans leur intégralité.

10 octobre 2005 : Pakistan : Une fillette après le tremblement de terre. © AFP / Saeed Khan.


Disponible en haute définition sur demande ou sur  www.rsf.org, rubrique "espace presse  téléchargement.


--


"N'attendez pas qu'on vous prive de l'information pour la défendre"



REPORTERS SANS FRONTIÈRES


Secrétariat international
5, rue Geoffroy-Marie
75009 Paris - France


Tél. : (33)1 44 83 84 84 - 
Fax : (33) 1 45 23 11 51

 

Bill et Melinda Gates bientôt canonisés?

Microsoft, ça vous dit quelque chose ? Bill Gates, vous connaissez ? Plus riche que lui, tu meurs. Vous ne l’aimez pas ? Mais ce n’est peut-être pas irrémédiable. Et si on vous disait que depuis qu’il n’est plus engagé dans les affaires, il s’est en quelque sorte reconverti, et c’est un homme nouveau qui, en accord avec sa femme, a décidé d’utiliser 30 milliards de dollars de sa fortune personnelle pour améliorer le sort des plus déshérités et lutter contre les plus grandes maladies. Vous avez dit sida ? Je dirai paludisme. Si ces deux maladies ne sont pas orphelines, ce qu’il leur faut c’est un mécène qui s’intéresse à la mise au point d’un vaccin. Et Bill est arrivé. Le vaccin contre le sida existera peut-être de votre vivant.

F. de C. (membre de InfoTechArt)

Ici, je serais tentée de dire : et si on commençait par la Grippe
Aviaire, avant que n’arrive la déferlante ? Ce vaccin-là non plus
n’intéresse guère les laboratoires. Mais ce ne serait pas évident : ça
ne marque jamais les esprits lorsqu’on dit que le pire a été évité.
Imaginer le pire, on sait le faire. "Le pire qu’on a pu éviter" est
comme une énorme baudruche, dégonflée. Pour que cela nous frappe, il
nous faut un constat. Il faut que ce soit rationnel, visible,
comptabilisé. Eviter une catastrophe, c’est l’affaire des héros, des
vrais. On n’en parle pas très longtemps, si tant est qu’on en parle. Et
c’est peut-être là que se situe la question.


L’argent n’a pas d’odeur mais la sainteté, il paraît qu’oui. Vous
savez bien, au moins par ouï dire, que certains humains vivent en odeur
de sainteté. Alors, peut-être que pour d’autres qui ont un chemin très
différent, il reste une chance en fin de parcours, celle de pouvoir
mourir en odeur de sainteté. Bien que je lui accorde le bénéfice du
doute, je ne peux m’empêcher de penser que pour quelqu’un qui a les
moyens de tout acheter, cette perspective est alléchante. S’offrir un
voyage dans l’espace ? D’autres peuvent le faire. Acquérir l’estime de
ses semblables et pouvoir graver quelque chose de sympa sur sa pierre
tombale pour laisser un bon souvenir à la postérité, ça n’est peut-être
pas à la portée de toutes les bourses.


Au sommet de Davos, Bill Gates vient de s’engager à verser 56
milliards de dollars sur dix ans, pour la tuberculose cette fois. La
rockstar irlandaise Bono, autre habitué de Davos, lance le label "Red"
par lequel quatre grandes marques s'engagent à verser une partie de
leur profits pour lutter contre le sida en Afrique. Souhaitons qu’ils
soient nombreux à suivre cet exemple.


Un bienfait n’est jamais tout à fait perdu.


source image 

jeudi 26 janvier 2006

Bébés en marzipan (çà se mange)



Camille Allen est une artiste qui adore les bébés; elle a décidé d'en sculpter des miniatures en marzipan (recette à base d'amandes, sucres, oeufs).


C'est étonnant.


 


Il paraît que le marzipan, c'est très bon.


Mais, là, ça serait dommage de les croquer...


trouvé ICI et LA, via Roland



In Bed With The Web

Malgré son titre qui sacrifie à la mode du jeu de mot anglo-saxon, c'est bien un livre en français.


Un ouvrage très sérieux de deux enseignants chercheurs à Grenoble-Ecole de Management, Yannick Châtelain et Loïck Roche: In bed with the Web : Internet et le nouvel adultère


Il y a plusieurs façons de le lire: soit pour prendre conscience de la face noire (rose en l'occurence) d'internet  - X et assimilé = premier secteur marchand du web, 3 milliards de dollars au bas mot - et d'en tirer quelques enseignements, par exemple sur sa façon d'agir avec ses enfants face au web; soit pour y pêcher des conseils pratiques et y dénicher quelques adresses... intéressantes. Les auteurs, bien sûr, ne veulent retenir que la première lecture. Il y a quand même des chapitres très concrets comme: "10 conseils pour pratiquer un cybersexe safe". A vous de vous faire votre opinion!



Meet The Blogger


 



transmis par PhD.

Surprise: requin ou dauphin?







transmis par Roland

mercredi 25 janvier 2006

Tous les blogs de mon blog (suite 3 et fin)

Et je poursuis la publication de la liste de tous les blogs qui ont été cités dans mon ancien blog. Certains se retrouvent dans le menu "Mes liens - Vos liens".


Liste des blogs de mon blog - suite 3 et fin




mardi 24 janvier 2006

Yann Black Tattoo

Personnellement, je ne suis pas un adepte des tatouages, mais j’aime être surpris par les divers facettes de l’art .
Ici la peau est son support ( on aime ou pas ).  La démarche me semble
sincère malgré que l’artiste fume la moquette sur cette vidéo.


QUESTIONS :
Comment faire pour revenir en arrière si l'œuvre ne correspond pas ?
Comment perçoit-on son corps pour pouvoir le transformer ainsi ?


Le lien vers la vidéo: http://www.oc-tv.net/yann-black-tattoo.htm


Olivier Hay 

 

Ministère de l'Éducation: le test

C'est le ba-ba pour le recrutement des employés de base.


Attention aux pièges!



Allez, au travail!

repéré par Roland.

 

Tous les blogs de mon blog (suite 2)

suite de la liste commencée ICI:


http://www.09h09.com


http://www.1monde.net


http://www.20six.fr/ClandestinaRBemba


http://www.20six.fr/mais_ou_j_ai_encore_foutu_ces_putains_de_clefs/


http://www.20six.fr/olivier_delhumeau


http://www.20six.fr/sub-a-roues-2


http://www.20six.fr/weblogCategory/b91eg4p26e5l?p=1


http://www.20sur20.net


http://www.6nergies.net


http://www.6nergies.net/blog


http://www.adverbe.com


http://www.alarch.ath.cx/


http://www.anina.net


http://www.applimedia.com


http://www.aufilduclavier.net


http://www.au-poil.com


http://www.bloggingthenews.info


http://www.bloglines.com/blog/Jid


http://www.blogwaves.com


http://www.brainjamtribune.com


http://www.christophecaron.com


http://www.cinquantepourcent.blog.com/


http://www.claire-formatrice.com/blog


http://www.cotcot.com


http://www.deniaud-online.com


http://www.designinteractif.net


http://www.dumeny.com/


http://www.ed-productions.com/leszed


http://www.emarrakech.info/prana


http://www.entrezeroetun.com


http://www.fgranger.com/dotclear


http://www.figer.com


http://www.flingueurs.blogspot.com


http://www.forumultra.com/Blog/


http://www.fsens.com


 


la suite est ICI 



mercredi 18 janvier 2006

Internet n'a pas d'odeur

Je cherchais depuis longtemps ce qui me manquait dans mes web divagations; j'avais  le texte, l'image, fixe et animée, la couleur, le son. Ça bouge tout le temps, on s'interpelle, on saute de sujet en sujet avec cet esprit d'escalier qui est le nouveau mode d'accès à la connaissance. Le web, c'est comme le yachting: on part d'un endroit où on est bien pour arriver quelque part où on n'avait pas envie d'aller, après d'improbables circonvolutions induites par le vent capricieux du clic. Bref, j'étais l'excitation même, l'explorateur insatiable. Mais il me restait toujours au fond de l'âme comme un manque, un goût d'inachevé…


Et j'ai trouvé!



Internet n'a pas d'odeur. Rien d'olfactif, nada. Prenez votre journal, votre quotidien, il sent la sueur de l'imprimerie, il sentait même le plomb, du temps des linotypes. Feuilletez un livre, vos narines frémissent. Entrez dans une librairie, il y flotte comme un relent de culture, virevoltant et enivrant. Poussez la porte d'une bibliothèque: ah, le lourd parfum des reliures et du vieux cuir!
Cette excitation des papilles possède une fonction essentielle : elle vous fait entrer dans ce monde des idées, vous en faites partie, vous ajoutez votre fragance à celle des matériaux et des hommes, maillons de la grande chaîne. Avec les humains, c'est pareil; reniflez-les et vous saurez si vous les aimez.


Devant votre écran, même avec chat, forums, ICQ, podcast et tutti quanti, même si vous participez à la grande foire du village mondial, vous restez à l'extérieur, vous consommez ce qu'on vous sert, vous cuisinez votre plat et cela ne sent rien. Et un truc sans odeur ne peut pas être vraiment bon.


Il n'y a pas que ce manque d'effluve qui vous transforme en satellite centripète de la culture. Même le son d'internet est extérieur, fabriqué, surajouté. Il ne vient pas du tréfonds des choses. Où est ce crissement des feuilles de journal, où est ce froufroutement des pages de livres? Bruit intrinsèque, consubstantiel à l'objet manipulé mais que vous créez, que vous révélez. Le son du net, ce n'est pas le bruit de l'âme intérieure, c'est du préfabriqué pour tout le monde. Même la musique, les jeunes appellent ça du "son", c'est tout dire.


Et que dire du toucher? Mes doigts, mécaniques clapets du clavier, ne sont plus des doigts. Ils sont des prothèses de digits, ils m'ouvrent sans délicatesse la porte du grand bazar de la connaissance. Je me souviens des jours heureux où ils savaient caresser, effleurer, parcourir…


Internet n'a pas d'odeur, internet n'a pas de toucher, internet n'a pas de bruit. Internet n'a pas de sens.

mardi 17 janvier 2006

essai d'article en xinha

Voici un petit essai d'article écrit en Xinha. Mon mot test est :


"l'éléphant"


pour voir si le search module le retrouve.


insertion d'image ici



que je diminue à la main...


je change de police 


un lien ICI 


 


 


 un petit tableau; redimensionné à la main
















 sqdfsqfd
 qsfdsqdf
 fqsf
 qsdfqsfq
 sdf
 qsfdqsdf
 qsdf
 qsdff


 une petite équation:





 

\
 4


un petit bouton






 





lundi 16 janvier 2006

Dernières citations glânées...

« La mort est le père de l'être humain, ni sévère, ni injuste mais tendre, chaleureux et compréhensif. Et pourtant, l'être humain s'accroche à sa mère qui est la vie. A ce qui est connu et compréhensible. Car, tous, nous craignons l'inconnu. »

Légende inuit rapportée par Jorn Riel 

dans "Arluk. Le chant pour celui qui désire vivre."
« Une vision sans action est un rêve ; une action sans vision, un cauchemar. »

Proverbe asiatique (c'est ce qu'on dit

quand on ne sait pas sourcer...)
« Si vous me savez peu de gré de ce que je vous dis, vous m'en saurez beaucoup de ce que je ne vous dis pas. »

Diderot, Jacques le fataliste.

« Surfer, par définition, c'est rester â la surface. »

Zygmunt Barman (non pas "Barman", "Bauman", lire le commentaire),

 "monstre sacré de la sociologie méconnu en France", selon Alexandra Laignel Lavastine dans

Le Monde des livres, 27/10/05.

« Chaque matin quand le soleil se lève pour les autres... »

Lautréamont, Chant 1 de Maldoror.
« La mélancolie est une maladie de l'âme affectant électivement les héros et les poètes. »

Aristote, d'après Patrick Kéchichian, dans Le Monde des livres, 28/10/05; article Fortunes de la mélancolie.

« Un écrivain ne peut pas changer le monde. Il ne peut même pas le rendre pire. »

Isaac Singer.

« Je suis un adepte de la lecture rapide: j'ai lu Guerre et Paix en 20 minutes. Ca parle de la Russie. »

Woody Allen.  

« Les hommes parlent de la victoire comme d'une chance. C'est le travail qui fait la victoire. »

Ralph Waldo Emerson.

« Amicitia nostra dissoluta est. »

Néron à Sénèque, avant d'essayer de l'empoisonner.

(donc, si quelqu'un vous dit çà, partez en courant et ne mangez plus rien pendant quelque temps...)

« Le temps existe pour que des choses m'arrivent; l'espace, pour qu'elles ne m'arrivent pas toutes en même temps. »

Susan Sontag, citée par Carlos Fuentes

« C'est vraiment dommage que le bon Dieu n'ait pas situé les gisements de pétrole dans les pays démocratiques.» 

Dick Chenez, secrétaire à la Défense de Georges Bush père puis président de Halliburton, principal fournisseur de technos pour l'industrie pétrolière; actuellement vice-président des Etats-Unis; cité par Carlos Fuentes.

source image

La prochaine fois, je regarderai mieux les gens.

[Une nouvelle de Lucien Toscane]
Le train de banlieue était bondé. Partout, des étrangers revenant du château de Versailles. A l'étage, je somnolais, fatiguée. Une toux discrète me dérange; je lève un œil et entraperçoit une petite japonaise, ou supposée telle, sans âge, penchée sur moi comme une geisha. Elle me bredouille des choses incompréhensibles, pas un mot de français ni d'anglais, du moins à ce que j'entends. Et moi qui ne sait dire que sayonara! Finalement, prise d'inspiration, elle me montre le plan des lignes de chemin de fer qu'elle tenait à la main et pointe une station, là où elle veut descendre sans doute. Par gestes, j'essaie de lui expliquer que çà tombe bien, je descends juste avant et je lui ferai un signe pour la prévenir que c'est la prochaine. Apparemment, elle me comprend car elle m'adresse un grand sourire et se lance dans des salutations répétées, le corps cassé en deux comme une poupée mécanique. Elle s'en va, rassurée, trottinant sur ses petits pieds et descend au niveau bas.



Je m'engonce dans ma somnolence et n'en sort qu'à l'approche de ma station. Je me lève en sursaut, dévale les marches quatre à quatre, m'engouffre dans le couloir où je l'ai vue disparaître et là, stupéfaction! Que des japonaises, ou supposées telles, partout, visages sans âge et petits yeux noirs, caquetant assises bien droites sans bouger. Une rame entière peuplée de japonaises! Elles se ressemblent toutes, non bien sûr, mais c'est que je me dis, idiote. J'ai le vertige. Certaines me regardent distraitement, d'autres me tournent le dos, je ne les vois pas. Le train commence à ralentir. Je me rue dans l'allée, scrutant les visages à droite et à gauche, comme un contrôleur cherchant un resquilleur. J'en vois une là-bas qui me sourit: est-ce elle? Non, elle détourne la tête. Le train s'arrête dans son crissement infernal, les portes s'ouvrent dans leur pfuff puissant, il faut que je descende. Je regarde le train partir, honteuse, sans avoir retrouvé ma petite japonaise aimable. La prochaine fois, je regarderai mieux les gens.
source image

dimanche 15 janvier 2006

Le blogueur de Puteaux attaqué par la mairie

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


LA MAIRIE DE PUTEAUX PERSISTE :


MONPUTEAUX.COM DEVANT LE TRIBUNAL LE 3 FÉVRIER 2006


Le blogueur de MonPuteaux.com, Christophe Grébert, est convoqué devant la 17e  Chambre correctionnelle de Paris, le vendredi 3 février à 13h30, à la suite d'une plainte en diffamation déposée par la mairie de Puteaux.

L’audience, qui devait se tenir le 21 juin 2005, avait été renvoyée : l’avocat de la ville était absent ! C'est la première fois qu'un blogueur est jugé par les magistrats de la « 17e » qui fixe généralement la jurisprudence en matière de Presse. D'où l'importance de ce procès pour tous les blogueurs français : c'est la question de leur liberté d'expression qui sera posée.


L’auteur de MonPuteaux.com comparaîtra en même temps que LE PARISIEN.


C'est en effet pour avoir reproduit un extrait d'un article du quotidien national, mettant en cause la mairie de Puteaux dans une affaire d'attribution de marché public, que le blogueur est poursuivi.



Christophe Grébert se défend d'avoir jamais voulu diffamer « sa » ville : « J’ai cité quelques lignes d’une enquête du Parisien et j’ai ajouté un commentaire. A la suite de cela, je me retrouve en correctionnel ! Est-ce que tous les blogueurs qui citent et commentent des articles risquent la même chose ? ». Le blogueur putéolien s'estime victime d'un « véritable harcèlement ».


Ce "Putéolien qui a décidé de l'ouvrir" raconte sur son blog comment il a été interpellé par la police municipale de Puteaux après "avoir été vu en train de photographier des fleurs dans le parc municipal" (sic) ou bien comment la mairie a exercé son droit de préemption pour acheter l'appartement à côté du sien, le maire déclarant ensuite qu'il y « mettrait un voisin pénible » ! Récemment encore, Christophe Grébert était empêché « manu militari » d'assister au conseil municipal, sans que la mairie puisse justifier la raison de cette interdiction.


Depuis 4 ans, la Ville de Puteaux a par ailleurs multiplié les procédures judiciaires contre le blogueur, engageant plus de 40.000 euros sur le budget municipal en frais d’huissier et d’avocat. De son côté, pour faire face à ses frais de défense, Christophe Grébert a lancé un appel aux dons, en plaçant sur son blog un bouton sécurisé « Paypal » : Il a ainsi recueilli en 1 an plus de 3.500 euros. « J’ai pu continuer de bloguer, grâce à la solidarité des Putéoliens et des internautes  », déclare-t-il.


MonPuteaux.com a été créé le 1er mai 2002. Christophe Grébert, journaliste, militant socialiste, chronique l'actualité de sa ville. Son blog compte plus de 2.000 notes et reçoit 45.000 visiteurs par mois, pour 90.000 pages vues. MonPuteaux.com a été plusieurs fois distingué : CLIC D'OR 2005 du meilleur blog personnel, sélectionné par Reporters sans Frontières pour les "Freedom Blog Awards 2005".


Puteaux, située à l'ouest de Paris, est l'une des villes les plus riches de France. Les 2 tiers du quartiers d'affaires de La Défense se trouvent sur son territoire (le CNIT et la Grande Arche sont à Puteaux). Son budget est de 200 millions d'euros pour 41.000 habitants. La municipalité est dirigée depuis 2004 par l'UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui a succédé à son père, Charles Ceccaldi-Raynaud, maire de 1969 à 2004, toujours 9e maire-adjoint et conseiller général de Puteaux. Joëlle Ceccaldi-Raynaud est aussi députée de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Puteaux-Neuilly), après avoir été suppléante de Nicolas Sarkozy.


CONTACT : Christophe Grébert - christophe@grebert.net


06 10 14 88 20 - www.monputeaux.com/proces/

vendredi 13 janvier 2006

La terre vue de Columbia


Une photo extraordinaire, repérée par icare, membre de InfoTechArt et postée dans Liens Divers.
Cliquez pour agrandir.
 source

Parlez-vous Bruxellois?

Les Américains sont très forts sur la terminologie du " ware " en informatique (shareware, hardware, freeware, netware, etc...). Eh bien les Belges, une fois, sont aussi forts qu'eux, et je me fais un plaisir de vous communiquer leur langage informatique.


Comment dit-on en Bruxellois ?



  • un logiciel très compliqué ?... un assomware

  • la procédure de sortie d'un logiciel ?... aureware

  • un logiciel de nettoyage d'un disque dur ?... baignware

  • la poubelle de Windows ?... dépotware

  • un logiciel antivirus?... mouchware

  • un logiciel pour documents en attente ?... purgatware

  • un logiciel de merde ?... suppositware

  • un logiciel de classement ?... tirware

  • une réunion des directrices de l'informatique ?... tupperware

  • un logiciel de demande d'augmentation ?... vatferware


google2



Dix conseils pour survivre au travail

On est bien d'accord, il y a quelque chose de pourri dans le royaume de l'entreprise. Plus la peine de se casser le tronc au boulot. Les financiers ont pris le pouvoir, le management se résume pour le patron et le DRH à contempler la liste des salaires classés par ordre décroissant en se demandant qui on pourrait bien virer, on dit du mal de vous dès que vous avez le dos tourné et, chez le patron, c'est le dernier qui a toujours raison. La conjoncture est soit molle, soit sinistre, les perspectives sont floues, la visibilité est limitée (ça devient un pléonasme). Tout le monde se méfie de tout le monde, les murs sont habités de spectres.


Dans ces conditions et comme, malgré tout, il vaut mieux avoir un salaire que ne pas en avoir, la question est: comment survivre sans se faire remarquer?


Si vous bossez trop et de manière ostentatoire, la voiture garée dans le parking à l'endroit où tout le monde peut la voir, cela devient suspect. Vous serez la cible des jaloux, des envieux, tous ces pervers polymorphes en pré-RTT qui hantent les couloirs des bureaux à la recherche de leur prochaine victime. Si vous ne bossez pas assez et que ça se remarque, vous n'êtes vraiment pas doué



Voici donc comment faire pour toucher tranquillement son petit pécule mensuel, sans qu'on ait le moindre doute sur vous: vous serez neutre et passe-partout, noyé dans la masse mais avec ce zeste de positive attitude qui vous en distinguera le moment venu, quand il y aura des listes. Il s'agit de devenir cet être hybride et androgyne que veulent les patrons et les actionnaires: plutôt souriant, mais pas trop, qui dit "oui" à tout ce qu'on lui demande si ça vient d'en haut, "non" si ça vient d'en bas, et "peut-être, pourquoi pas, hum, mais ça va être dur" si ça vient des collègues. Aimable mais pas bavard, aux horaires de métronome, ça rassure, on se dit que vous êtes équilibré dans la vie, mais capable d'un petit coup de collier à la demande. Qui émet une petite idée de temps en temps, pas trop souvent, ça deviendrait suspect, et qui s'arrange à chaque fois pour que le patron croie que c'est la sienne



Bien sûr, en suivant les conseils qui suivent, ne vous attendez pas à être augmenté violemment. De toute façon, cela n'arrive plus à personne. Mais, au moins, vous rentrerez chaque soir chez vous heureux, frais et dispos, après une journée sans souci. Et le matin, vous vous lèverez en sifflant l'air de "Hello le soleil brille brille brille" et en vous disant: "Chouette, encore une bonne journée de boulot!" Les loisirs en comparaison, c'est galère et compagnie.



1. Prenez vos RTT , toutes vos RTT, rien que vos RTT. En temps et en heure. Celui qui traîne, qui accumule ou qui se déclare trop tard est suspect: il est mal organisé, donc il travaille mal. Celui qui commence à négocier davantage que son dû est plus que suspect: "Il ne veut pas bosser, il préfère prendre des vacances.



2. Faites vos 35 heures
, toutes vos 35 heures, rien que vos 35 heures. Mêmes remarques que pour la RTT. Surtout pas d'heures supplémentaires! On pensera que vous avez besoin d'argent – c'est mauvais signe -  ou que vous voulez vous faire remarquer. De toute façon, l'entreprise n'a pas d'argent pour payer des heures supplémentaires. Estimez-vous déjà heureux qu'elle vous paye votre salaire. Si par hasard, un jour, vous étiez vraiment obligé de faire des heures sup, tant pis pour vous mais surtout ne le dites pas et ne les déclarez pas



3. Passez régulièrement voir votre patron
, même si vous n'avez rien à lui dire: il s'habituera à votre tête comme à son café du matin, il associera votre nom et votre visage. Le jour où il faudra faire des listes  - le jour des listes, c'est comme la mort, c'est le seul jour dont on peut être certain qu'il adviendra quoiqu'il arrive, aucune entreprise n'y a jamais échappé -, ce jour-là, votre boss se dira: "Non, pas Machin, je le vois souvent, il est bien".Vous n'avez pas besoin de lui dire grand-chose, il faut être là simplement, de temps en temps et acquiescer à tout ce qu'il vous dit de son air inspiré. Le plus délicat est de bien gérer la périodicité de vos visites au boss. Trop rapprochées, vous allez le fatiguer: "encore lui!" Trop éloignées, il vous oubliera: "qui c'est Machin, déjà?" et hop! coché sur la liste



4. Repérez les horaires du patron et du DRH
et calez-vous dessus. Vous ne risquez certainement pas de faire des heures supplémentaires avec ce système. - Pourquoi? Parce que le patron et le DRH ont déjà lu ces conseils; si ça se trouve, ce sont eux qui les écrivent… ; non, je rigole, là, calmez-vous! - Si, par un hasard extraordinaire, donc, vous dépassiez ainsi vos 35 heures (voir conseil numéro deux), surtout ne le dites à personne. Ensuite, pour revenir à la normale, calez-vous sur leurs horaires un jour sur deux: un matin, soyez là 5 minutes avant eux (ils arrivent toujours à la même heure car ils pratiquent eux aussi la surveillance rapprochée, entre eux); une autre fois, partez le soir 5 minute après eux. C'est une habitude à prendre et c'est très efficace. Ne dites rien à personne de votre manège car, d'une manière générale, vous ne devez plus faire confiance à quiconque dans votre entreprise. C'est dur, mais c'est comme çà



5. Soignez vos relations avec l'assistante du patron
et celle de la DRH; ce sont les deux personnes les plus importantes pour vous. Pas pour votre carrière – oubliez ce mot – mais tout simplement pour votre survie (votre salaire).  Ayez le petit geste  qu'il faut - pas de fleurs, jamais de fleurs, c'est suspect -, un petit chocolat par ci, un petit billet de théâtre par là : "Oh c'est vraiment dommage je ne peux pas y aller, ça serait bête de le perdre, n'est-ce pas?". C'est un travail de longue haleine mais il est beaucoup plus profitable que de faire semblant de bosser à votre bureau sur des dossiers sans intérêt. Le jour des listes, l'assistante du patron lui dira avec ce sourire qu'elle sait si bien lui décocher: "Machin? Ah non pas lui, il est tellement gentil"… Et le patron apitoyé passera au nom suivant



6. Soyez neutre dans les relations avec vos collègues
, sans aspérité. Ne prenez jamais parti mais montrez de temps en temps que vous avez du caractère, par exemple en faisant tomber votre souris par terre et en criant "bon sang de bonsoir!" Souriez sans ostentation, serrez les mains d'une poigne ni trop forte ni trop molle. Si c'est un maçon qui vous serre la main  - on le reconnaît à son index appuyé sur votre poignet -, faites de même. Vous pouvez même tenter cette poignée de maçon avec quelqu'un d'autre, histoire de semer le trouble. Habillez-vous de manière discrète, sentez bon. Aux uns, dites que vous avez une ascendance juive, aux autres arabes, aux autres encore bretonne ou auvergnate. Mais surtout ne vous trompez pas



7. Dans le travail lui-même, faites exactement ce qu'on vous demande
, en temps et en heure. Ce n'est pas très difficile: personne n'a jamais su quantifier sérieusement un travail, cela se fait au pif et, ensuite, les syndicats divisent par deux. Pas de zèle: si vous finissez votre tâche avant le délai prévu, la prochaine fois, on vous en donnera plus. Râlez un peu, de temps en temps, ce qu'il faut, pour ne pas paraître suspect aux syndicats. Dans votre plan de survie, la partie travail est certainement la plus facile à respecter. Par contre, dès que vous êtes parvenu à un niveau de chef de service – par un cheminement qui fera l'objet d'une autre note de service de ce genre, bientôt - , faites une croix sur les avancements, augmentations, promotions: tout ceci est réservé aux bas salaires. C'est quoi un bas salaire? C'est un salaire qui est plus bas que le vôtre



8. Montrez-vous habilement à la fête de fin d'année
. C'est peut-être le moment le plus important pour vous de toute l'année. Un passage délicat, à négocier tout en finesse: être là sans être pressant, sourire sans flagornerie, bon vivant mais pas alcoolique. Préparez à l'avance une ou deux petites blagues pas méchantes; plus de blagues racistes ni sexistes, c'est politiquement incorrect, et la blague juive, c'est uniquement si votre patron est juif. Promenez-vous beaucoup, saluez gentiment un maximum de gens. Et, s'il le faut, restez tard; une fois par an, ce n'est pas mortel



9. Faites savoir que vous avez une activité bénévole,
humanitaire, en-dehors de vos lourds horaires de travail : par exemple, vous alphabétisez avec la langue des signes les malades du sida malentendants en prison. Arrangez-vous pour le faire au moins une fois, pour avoir quelque chose de plausible à raconter. Le jour des listes, votre patron dira: " Machin? Ah, non, on ne peut pas, on aurait toutes les ONG contre nous.



10. Enfin, pour les vacances d'été, partez un jour après le patron et le DRH, revenez un jour avant. En général, ils font très attention à ne pas prendre trop de jours d'un coup parce que c'est voyant. Et ils partent tous les deux aux mêmes dates (voir conseil numéro quatre). Le reste de vos vacances, il vous faudra les prendre sans vous cacher spécialement des collègues mais discrètement vis-à-vis de la hiérarchie. Votre bonne relation avec les assistantes du patron et du DRH vous permettre de caler vos dates aux moments judicieux



Si vous suivez ces précieux  conseils, vous avez toutes les chances de passer à côté du couperet et de pouvoir continuer à travailler, ou plutôt à faire vos heures au bureau, sans vous stresser. Mais ce n'est pas une garantie absolue: la nouvelle loi de l'entreprise est aussi celle du hasard absolu. Le jour où le patron et le DRH ne savent plus quel critère prendre pour cocher des noms sur la liste, ils les tirent au sort. Et ce jour-là, aucune martingale ne pourra vous empêcher d'être le mauvais numéro. Allez, bon  courage et, surtout, bonne chance.


(écrit un vendredi 13, jour d'une cagnotte au loto de 100 millions d'euros, une chance sur 76 millions…

mercredi 11 janvier 2006

Carte du monde de l'activité de Google, heure par heure


signalé par F. DE C. auteur de Quelle époque épique.
Extraits de ce qu'elle a trouvé chez Regarde...:
Activity map chez
Google

"... cette activity
map
a été générée pour présenter, sur une journée, l’intensité
des recherches lancées sur Google, par tranches d’une heure. Et ça nous donne
quelque chose d’assez réussi, le flux des requêtes évolue avec la course du
soleil. On entend presque le woooosh qui accompagne la
vague!..."
http://labs.google.com/papers/sawzall-20030814.gif (animation)


Les blogs de médias citoyens font florès

Dernier en date: CitMedia.org, signalé chez Quelle époque épique.
On ne sait plus où donner de la tête, y'a de l'info partout, on marche dessus, on glisse dessus comme sur des peaux de bananes. Ca vous colle aux doigts comme du plastique électrique. Pas moyen de s'en débarasser.
Apparemment, ce blog-site-machin essaie de fédérer les grands blogueurs les plus connus, comme Joi Ito ou Jay Rosen.
Avec ces initiatives, les Américains aiment bien dire qu'ils font du "grassroots media", on retourne aux racines, lesquelles? je ne sais pas. On dit aussi, pour faire bien du Citizen Journalism.
C'est évidemment Dan Gillmor qui est derrière tout çà, l'auteur de We the Media: Grassroots Journalism by the People, for the People (2004, O’Reilly Media).
Et le dernier chic est de faire partie de son Board of Advisors. Bon, moi, je n'y suis pas. mais je ne suis pas suffisamment anglophone, ça doit être pour ça. Apparemment, Loïc Le Meur, le plus grand vendeur de blogs du monde, n'y est pas non plus, ça par contre, c'est bizarre, d'habitude, il est partout et il parle très bien anglais...


Maîtriser son information: la synthèse

Pour mes étudiants de Paris-Dauphine et mes futurs étudiants de Paris-Sorbonne, je publie aujourd'hui une synthèse actualisée de mon cours "Maîtriser son information" (après plusieurs versions déjà publiées ici).
Cette fois, j'ai allégé la partie théorique sur le journalisme, l'information, le langage, la communication. Et j'ai privilégié la partie pratique sur la lecture et l'écriture.
Je suis heureux de l'offrir également à tous les lecteurs de InfoTechArt, chaque jour plus nombreux. Faites-en bon usage!
(pdf, 132 pages, 700K)


J'ai publié un livre à un exemplaire!

Je suis très fier de vous annoncer que j'ai écrit, mis en page et publié un livre dont j'ai également acheté, pour quelques dollars, le seul exemplaire actuellement disponible sur la planète.
C'est un cadeau que je voulais offrir à ma femme.
Cela a pu se faire entièrement sur le web grâce à lulu.com dont je vous ai déjà parlé ICI.
Après avoir acheté cet unique exemplaire disponible, j'ai retiré mon livre de la vente. Il devient donc de facto un objet de collection à la valeur incalculable.
Peut-être cet exploit devrait-il être inscrit au Livre Guinness des Records?


Concours de la plus belle carte de voeux (papier)


Gagné, pour l'instant, par Patrice Roynette, de Proway, avec cette superbe photo du voilier Tara, ex-Antartica, pris volontairement dans les glaces.
Extraits:"
« Tara est un navire mythique connu sous le nom d’Antarctica à l’époque de Jean-Louis Etienne, puis de Seamaster sous l’ère Sir Peter Blake.
Depuis plus de deux ans, dans le respect des engagements de ses prédécesseurs, le projet Tara Expéditions, conduit par Etienne Bourgois, témoigne de la fragilité de notre planète grâce à l’implication de scientifiques, d’artistes, de photographes ou de journalistes. Tous montent à bord de Tara afin de rien de rendre compte, à leur manière, des enjeux et des risques liés à l’environnement dans les régions polaires, régions vulnérables face aux  bouleversements climatiques.

Aujourd’hui, Tara va repartir vers le pôle nord pour voir ce qui n’a jamais été vu. La fonte de l’Arctique, le point clé du réchauffement de la planète, n’a jamais été observée. Les satellites sont muets à cette période, pendant les six mois de la nuit polaire. Tara se laissera enfermer par les glaces et ressortira dans la lumière avec quinze scientifiques à bord qui nous diront plus précisément notre avenir.
Tara est un conquérant de l’utile. »


Accessit
Remporté par Bruno César pour cette superbe allégorie sur la prise de décision.
Il y a cependant une petite erreur dans ce dessin...
A vous de la trouver...

mardi 10 janvier 2006

Modèle d'organisation?

transmis par Yvon G.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ni fade panégyriste, ni censeur amer

   LE MAÎTRE. – Ne sois ni fade panégyriste,
ni censeur amer; dis la chose comme elle est.
   JACQUES. – Cela n'est pas aisé.
N'a-t-on pas son caractère, son intérêt, son goût, ses passions, d'après quoi
l'on exagère ou l'on atténue? Dis la chose comme elle est!... Cela n'arrive
peut-être pas deux fois en un jour dans toute une grande ville. Et celui qui
vous écoute est-il mieux disposé que celui qui parle? Non. D'où il doit arriver
que deux fois à peine en un jour, dans toute une grande ville, on soit entendu
comme on dit.
   LE MAÎTRE. – Que diable, Jacques,
voilà des maximes à proscrire l'usage de la langue et des oreilles, à ne rien
dire, à ne rien écouter et à ne rien croire! Cependant, dis comme toi, je
t'écouterai comme moi, et je t'en croirai comme je pourrai.
   JACQUES. – Si l'on ne dit presque
rien dans ce monde, qui soit entendu comme on le dit, il y a bien pis, c'est
qu'on n'y fait presque rien qui soit jugé comme on l'a fait.
   LE MAÎTRE. – Il n'y a peut-être
pas sous le ciel une autre tête qui contienne autant de paradoxes que la
tienne.
   JACQUES. – Et quel mal y
aurait-il à cela? Un paradoxe n'est pas toujours une fausseté.
   LE MAÎTRE. - Il est vrai.

Denis Diderot. Jacques le fataliste et son maître. 1765-1783


le matin une petite tape amicale aux collègues, pourquoi pas ?

le matin une petite
tape amicale aux collègues, pourquoi pas !



lundi 9 janvier 2006

Sécurité au travail: ils sont fous!

Y'en a des qui ne travaillent pas tout à fait secure....Petite animation repérée par Roland.

Simone de Beauvoir, jeune fille rangée?

« Je suis née, à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail. »
Tel est l’incipit des Mémoires d'une jeune fille rangée (1958). Une première page qui ancre le récit dans l’écriture autobiographique. À partir, notamment, des données fondatrices qu’apporte l’album de photos. C’est aussi à partir de ce support visuel que la narratrice, qui est à la fois l’héroïne du récit et son auteur, compte reconstituer l’histoire de sa personnalité. Une personnalité très tôt affirmée, volontaire, consciente de sa position, de sa précocité, de son autonomie, un brin arrogante. Quant à l’écriture, sèche, informative, sérieuse, froide, elle est celle d’une journaliste, soucieuse de garder ses distances avec ce qui est pour elle un travail d’enquête documentaire rigoureux et précis, même si l’objet d’étude concerne son moi. Un moi pour lequel Simone de Beauvoir ne manifeste d’ailleurs aucune indulgence et ne sollicite nullement la compassion du lecteur.
Premier volet d’une importante somme autobiographique, L es Mémoires d’une jeune fille rangée s’ouvrent sur  la naissance de Simone et se ferment sur la mort de Zaza en 1929.
Cette première partie sera suivie de La force de l'âge (1960), La Force des choses (1963), Une mort très douce (1964), Tout compte fait (1972), et enfin, La Cérémonie des adieux (1981). L’ensemble de cette œuvre forme le projet autobiographique de Simone de Beauvoir. Un  projet dont l’intitulé souligne d’emblée la fantaisie ironique et provocatrice. En même temps que les paradoxes. Il ne s’agit pas pour l’auteur de rivaliser avec les grands mémorialistes, ses prédécesseurs. Ce qui impliquerait un rapport très étroit de l’individu à l’Histoire. Pour autant, Simone de Beauvoir, soucieuse de ne rien omettre, ne néglige nullement les caractéristiques de son époque et tente, à travers une chronique personnelle, de rendre compte de sa propre « formation ».
Dans ce premier ouvrage, l’auteur retrace ses années de jeunesse et de formation intellectuelle ; ses prises de position face à une famille traditionnelle et bourgeoise qui considère d’un œil réprobateur les ambitions de la jeune fille. Ses rencontres, ses amitiés (Élisabeth dite Zaza, sa plus vieille amie, Jacques, son cousin dont elle se croit amoureuse) et ses fréquentations (Nizan, Sartre). Puis son projet affirmé de passer une agrégation de philosophie et de devenir écrivain. Tout cela passe par une nécessaire émancipation. Et par la rupture avec les principes familiaux conformistes qui avaient jusqu’alors aveuglément pesé sur son existence de « jeune fille rangée ».
Se dégageant peu à peu de la chronique familiale, les Mémoires d’une jeune fille rangée deviennent le laboratoire d’une aventure individuelle qui passe par l’écriture. Une aventure qui trouve sa pleine justification dans la rencontre, en 1929, avec Jean-Paul Sartre qui, au lendemain de l’admissibilité de la jeune agrégative, qu’il a surnommée « Castor », déclare: « À partir de maintenant, je vous prends en main ».
Angèle Paoli
Terres de femmes


Le blog = un bureau mobile?

C'est du moins ce que pense le blogueur-entrepreneur Laurent.
Moi, je crois que c'est plutôt un outil comme celui qui est utilisé pour ce site, Joomla, qui permet d'envisager, véritablement, un bureau mobile, car les plates-formes de blogs sont encore bien trop rudimentaires.
Le problème est toujours le même: le blog est plus ou moins presse-bouton, avec ses fonctions standards, limitées mais fonctionnelles, tandis que Joomla demande un investissement temps effrayant pour en maîtriser le minimum. Mais il accueille assez facilement les nouveaux développements du web 2.0 et de Ajax comme ceux que je viens d'installer en quelques minutes:
- Alexandria, le dico temps réel sur chaque mot du site;
- Instant Search: les résultats de la recherche s'affichent au fur et à mesure où on tape le mot recherché.
La vrai marché du bureau mobile s'envolerait avec un outil qui prendrait le meilleur des deux mondes: la simplicité de fonctionnement du blog et les fonctions avancées de Joomla. 


The Flash Mind Reader: il lit dans vos pensées

Là aussi, comme dans David Copperfield, y'a un truc, mais ce coup-là, je n'ai pas compris.


Vous choississez un nombre, faites un petit calcul, le résultat correspond à un symbole...


Vous pensez très fort à ce symbole...


Et hop! Il s'affiche....


Merci à icare de nous avoir signalé ce lien - via le menu Liens intéressants/Liens divers...>


 


 


 



samedi 7 janvier 2006

Intant Search: une recherche instantanée "full text" sur ce site

Testez le module "Instant Search" colonne de gauche: il affiche dans une fenêtre les résultats de votre recherche au fur et à mesure que vous tapez! Cela marche plus ou moins bien mais c'est quand même intéressant. Si j'ai bien compris son fonctionnement, la recherche ne démarre qu'au bout de trois caractères et s'arrête au bout de... je ne sais pas combien, 8 ou 9, je crois...
Une des applications nouvelles de la technologie Ajax, après celle de Alexandria (voir également le module éponyme colonne de gauche) qui affiche une définition complète sur chaque mot du site...


vendredi 6 janvier 2006

Avec Google Base, plus besoin de site web

Google teste en béta un nouveau service, réservé à ses abonnés gmail: Google Base.
Vous avez quelque chose à dire, vendre, louer, échanger? Pas de problème, Google Base s'en occupe: vous remplissez un petit formulaire en ligne et hop! Votre message-annonce-promo, bref votre bidule, est quasi-instantanément en ligne.
Avec ça,tous les sites marchands personnels ou professionnels peuvent fermer boutique: ils n'ont qu'à entrer leur catalogue dans Google Base et le tour est joué. Et ca sera sûrement beaucoup plus efficace.
C'est le nouveau bazar du village mondial. Tout se dit, tout s'achète, tout se vend, tout s'échange. C'est eBay + Amazon + Meetic en un seul clic! Si le machin a du succès, et je ne vois pas comment il ne pourrait pas ne pas en avoir (ça ne coûte rien et on s'inscrit en deux minutes), j'imagine déjà le trafic intense que ça va générer du côté de la face obscure du net... Et je ne vois pas très bien comment Google va pouvoir y mettre de l'ordre.
Bienvenue dans le grand désordre!


0'Reilly délire à Fox News sur "l'insurrection musulmane" en France

Dans la série "Bonne année à la désinformation", un petit retour en arrière...
C'est terrifiant, la face noire du journalisme pratiquée à Fox News, la chaîne TV de Rupert Murdoch, par cet abruti total de 0'Reilly...





 - info et vidéo pris chez suchablog qui source: "La vidéo provient de l'émission Arrêt sur Images "Vu de l'étranger : une insurrection musulmane ?" diffusée le 13 novembre 2005 sur France 5."


Le petit homme gris et la mort

Un jour, déjà vieux, je dormais, la fenêtre ouverte comme d'habitude. A mon réveil, un petit homme gris était assis, perché sur le rebord de la lucarne.
- Pourquoi ne crois-tu plus en rien? me demanda-t-il d'une voix criarde. Il n'arrêtait pas de bouger en parlant: les deux bras tendus le long du corps, les mains à plat sur le rebord, il s'appuyait dessus en sautillant sur les fesses comme si le rebord était brûlant.
- Qu'as-tu à venir m'agacer comme çà dès le matin? grommelai-je, de mauvaise humeur comme à tous mes réveils
- Il est midi.
- Chacun son heure
- Tu n'as pas répondu à ma question
- Je crois à la mort, lui dis-je d'un ton définitif, espérant ainsi clore la conversation et pouvoir m'enfouir à nouveau sous les draps et tout oublier
A ces mots, il s'agita encore plus, son long nez pointant vers moi, les coudes écartés et relevés dans un mouvement idiot
- On n'a pas besoin de croire à la mort, imbécile, elle viendra quoiqu'il arrive! piailla-t-il finalement d'une voix suraiguë
Et il m'engueulait en plus, cet abruti! Je me dressai à moitié, décidé à lui clouer le bec
- La supériorité de la mort à la vie, lui dis-je, c'est son côté définitif
- Crois-tu à l'amour?
Je vois! L'individu était un adepte de la dialectique, un foliculaire sans doute, changeant de question à tout de bout de champ pour perturber son interlocuteur
- L'amour est comme le bonheur ou la souffrance, dis-je: tout est dans l'idée que chacun s'en fait et personne d'autre ne peut la connaître
J'avais gagné! Il avait soudain arrêté de bouger, les épaules affaissées, le menton pendant sur la poitrine. Il respirait par à-coup, cherchant son souffle. Au bout d'un long moment, il leva la tête et me regarda de ses yeux jaunes
- Et si je m'envolais, là, maintenant, tu croirais à l'amour
- Oui, bien sûr, lui dis-je d'un ton las en le fixant d'un air sarcastique
Dans la lumière crue de midi qui embrasait la lucarne, je ne voyais plus qu'une ombre noire.
Alors, le petit homme gris redressa ses épaules, agita les bras, se souleva bizarrement. Et il s'envola.

 source image

jeudi 5 janvier 2006

Bonne année à la désinformation!

En fouillant dans les archives de mon cours de Paris-Dauphine Maîtriser son information, je retombe sur cette photo du débarquement américain à Haïti en 1994; on y voit les cameramen et les photographes s'agiter devant les GI allongés en position de tir, pour pouvoir montrer au public les dangers encourus par les vaillants soldats.
« Restez. Fournissez-moi les dessins et je vous fournirai la guerre. » disait en janvier 1898 William Randolph Hearst, patron du New York Journal, à son dessinateur Frederick Remington, qui lui câblait de La Havane: « Il n’y a pas de guerre ici, je demande à être rappelé. » Survint alors l’explosion du cuirassé Maine. Hearst monta une violente campagne
comme on le voit dans Citizen Kane, le film d’Orson Welles (1941).
Extraits: « Pendant plusieurs semaines, jour après jour, il consacra plusieurs pages de ses journaux à l’affaire du Maine et réclama vengeance en répétant inlassablement : « Remember the Maine ! In Hell with Spain. » (Souvenez-vous du Maine ! En enfer l’Espagne !). Tous les autres journaux suivirent. La diffusion du New York Journal passa d’abord de 30 000 exemplaires à 400 000, puis franchit régulièrement le million d’exemplaires ! L’opinion publique était chauffée à blanc. L’atmosphère devint hallucinante. Pressé de partout, le président William McKinley déclara la guerre à Madrid le 25 avril 1898. Treize ans plus tard, en 1911, une commission d’enquête sur la destruction du Maine devait conclure à une explosion accidentelle dans la salle des machines...»
Et, pour bien commencer l'année, Reporter Sans Frontières rappelle qu'en 2005 il n'y a jamais eu autant de journalistes tués dans le monde depuis dix ans (63 exactement)...
Deux visions du métier...

source image et texte:
Sciences Humaines n°129, Juillet 2002. Alex Webb/magnum Photos.



mercredi 4 janvier 2006

Voeux techniques

Un camarade m'envoie cette photo pour ses voeux.


Je crois que c'est pour me faire plaisir...
(c'est évidemment, vous l'aurez tous reconnue, une "plateforme PCI express pour les cartes graphiques", dixit la légende)


Alors, je me suis dit que je ne pouvais pas garder pour moi une telle splendeur et je suis ravi de la partager avec vous.
Si vous voulez un PC qui fait le café, par contre, j'en ai déjà parlé : c'est la fameuse Caffeine Machine.


 


 
 


 


 


 



mardi 3 janvier 2006

Alexandria: un dico sur chaque mot

C'est prodigieux! Double-cliquez sur n'importe quel mot de ce site et vous comprendrez!
(tel quel, ça ne marche pas en Safari; il faut sans doute une manip...)
PS: s'il y a un lien sur le mot, débrouillez-vous pour le surligner
avec la souris et tapez Entrée.
Il y a plein d'autres possibilités
(synonymes, traductions, etc.).
C'est peut-être ça le web 2.0!...
Repéré
par Roland, évidemment!



Des voeux from Chicago


De bons amis m'envoient leurs voeux avec cette photo de Chicago et
cette légende:
"Si vous voulez savoir d'où cette photo a été prise,
venez nous voir!"
Mais moi, je sais bien qu'il y a un seul endroit dans
la windows city d'où on peut avoir un panoramique pareil (la Sears
Tower, 443 m): alors, pourquoi irai-je les voir?...
Merci quand même et grosses bises à Sophie.



20 000 karaokés pour 10 dollars

C'est ça les tarifs du web! A l'heure du grand débat sur les droits
d'auteur, on peut acheter 20 000 chansons en karaoké pour 10 dollars.
Paiement immédiat par le système StormPay et livraison immédiate en
téléchargement!
J'ai testé, évidemment! On récupère un fichier zip de
220 Mo et après, il ne reste plus qu'à fouiller dedans. Il s'agit du
format .kar, joué par le lecteur gratuit Vanbasco.
On trouve beaucoup de fichiers redondants, la qualité des midi est très
inégale, ça ne vaut pas la vraie musique, d'accord.
Mais je dirai qu'il
y a quand même de quoi s'amuser!
Exemple: installez Vanbasco et essayez votre talent de crooner sur Knockin' On Heavens Door (Bob Dylan).


Meilleurs voeux chinois


 


 


« Que les puces d'un chien
galeux


infestent le
fessier de celui


qui te gâchera une seule
seconde de ton Année 2006,


et que les bras de ce perturbateur deviennent trop courts pour qu'il ne puisse jamais se le
gratter.
»


 


 


 


Voeu chinois, selon Sylvain, relayé par Roland.



Source image

lundi 2 janvier 2006

De l'ouïe comme un sens utile au goûter du vin

Commençons bien l'année 2006 avec les arts de la table et notamment celui du vin.
Il faut se procurer incessamment: Savoir goûter le vin : Par le meilleur sommelier du monde, de Enrico Bernardo.
Voici un homme qui nous livre avec simplicité tous les secrets de son art, je ne vous en dirai pas plus.
Ensuite, il suffira de goûter quelques milliers de vins...
Et d'ouvir grand tous ses sens.
Extrait sur l'ouïe:
"Le bruit du vin qui coule dans le verre indique la densité du liquide, plus ou moins sucré ou fort en alcool. Le sucre alourdit la densité du liquide comme l'alcool, produisant un bruit plus suave, plus sourd, tandis qu'un vin léger en alcool et sec aura une descente plus brutale, rapide et sonore dans le verre".
CQFD.



dimanche 1 janvier 2006