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mercredi 23 mai 2007

Recherche en informatique : l’immense retard de l’Europe

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On savait notre recherche et développement européenne en sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) à la traîne: on ne se doutait pas que l'écart avec les  Etats-Unis était un abîme ! Les chiffres publiés par GFII sont alarmants : en valeur absolue, l'investissement américain, 71 milliards de dollars en 2006, est le double du notre...


(extrait d'un éditorial de 01 Informatique)




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En outre, le fossé se creuse : entre 2000 et 2005, l'écart entre les deux continents a augmenté de 11,4%. En valeur par habitant, c'est encore plus flagrant : 250 $ pour le Japon, 268 $ pour les Etats-Unis et 69$ seulement pour l'Europe des 25. Le Vieux Continent est d'ailleurs très hétérogène : certains pays comme la Finlande investissent énormément en R&D STIC (491 $ par habitant) tandis que d'autres, comme le Royaume-Uni se situent à des niveaux nettement plus faibles (88 $). Du pays le moins actif au pays le plus volontariste, le ratio est de 1 à 7,4. Pour continuer dans l'alarmisme, le différentiel de R&D est plus important dans notre industrie qu'il ne l'est pour la R&D dans son ensemble : non seulement l'Europe est à la traîne mais elle l'est encore plus s'agissant de high-tech !
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Pointées du doigt : les entreprises privées. En Europe, elles participent moins à l'effort de R&D STIC qu'aux Etats-Unis et au Japon. Elles pourront se défendre en arguant que les crédits publics en faveur de la R&D STIC des entreprises sont quatre fois plus importants outre –Atlantique que sur le Vieux Continent. A noter que sur ce critère, le Japon est en troisième position. Quand aux crédits publics à la R&D militaire en informatique, n'en parlons pas : ils sont carrément dix fois plus importants aux Etats-Unis qu'en Europe !
Enfin, la Chine en terme de R&D high tech est déjà au deuxième rang mondial en valeur absolue et l'Inde devance l'Europe.

dimanche 20 mai 2007

Yves de Talhouët, PDG HP France: "Onze brevets par jour!" (podcast)


 Le vendeur numéro un mondial de PC est en phase de "rebond très actif" après une restructuraiton douloureuse de deux ans. Il attaque fort des marchés comme le stockage et les services, et joue à fond l'innovation, en matériels et en logiciels en même temps qu'il accepte la bagarre sur les prix avec les asiatiques. Décryptage.

Extrait de l'émission "01 Business" sur BFM (96,4 MHz à Paris) du 3 mai 2007]
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mercredi 10 janvier 2007

Les grosses têtes d’Amadeus


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J’ai eu l’occasion de passer une journée chez eux, à Sophia
Antipolis, le centre de développement du groupe, dirigé par Jean-Paul
Hamon (n°3 sur la photo, en partant de la gauche).
Amadeus réalise les opérations de nombreuses compagnies aériennes:
280 millions de transactions par jour ! Et, au-delà, il veut devenir le
leader des solutions IT (information technology) pour l’industrie du voyage et
du tourisme.
Du coup, autour de Jean-Paul Hamon, rien que des grosses têtes, sympas d’ailleurs.




Le genre qui vous explique que les moniteurs transactionnels du marché n’étaient
pas assez puissants et qu’ils ont été obligés de développer le leur! En open
source, qui plus est. Ou bien ils vous racontent leur dernière discussion
technique avec les petits gars de Google, histoire de savoir jusqu’à combien de
centaines de milliers de serveurs lame on peut aller : plus d’un million,
leur auraient dit les gens de Google !
Pas sectaires, les grosses têtes d’Amadeus : deux Polytechniciens, François Weissert (n°4 en partant de la gauche), pour le système central, et Benoît Janin (n°1), pour la tarification aerienne et les
moteurs de recherche de tarifs
; un Centralien, Denis Lacroix (n°5) pour le e-commerce ; un
Mines (comme Jean-Paul Hamon), Vincent Lextrait (n°2), pour le non-air (hôtels, voitures, croisières, trains,
etc.); et un Normale Sup, François Laburthe (n°6) pour la recherche opérationnelle et l'innovation, histoire de modéliser tout ça.
Je n’ai pas tout compris mais je potasse mes notes pour un futur article !
Retenez leurs noms à ces grosses têtes : ils ont des
choses à dire et ils le disent bien !
Merci en tout cas pour cette journée !
-- Photo : recadrage sur une photo de Jérôme Kélagopian --

Pourquoi Microsoft a peur de Google, TF1 de YouTube…

Logo_google_mictrosoft
Un spécaliste de la convergence multimédia, de retour de Redmond (siège de l’éditeur,
Etat de Washington), me le confiait récemment : Microsoft a peur
de Google parce que c’est un développement hors normes, selon des règles que l’éditeur
ne connaît pas.




Autant Microsoft est le plus redoutable compétiteur qui soit,
prêt à tout, quand il s’agit de créer et de vendre des logiciels, autant il est
totalement désarmé quand il voit certaines pépites du net, Google en tête, se
développer selon des principes qui ne sont pas les siens.
« Nous on
conçoit des logiciels et on les vend, confiait un responsable chez Microsoft. Google,
lui, est un marchand de pub, qui vend de l’audience. »
Même constat chez TF1 qui veut se définir comme une
entreprise de technologies et plus du tout comme une simple chaîne de télé.
Quand il voit se succès de YouTube et de Dailymotion, le groupe se dit que demain,
la télé et la vidéo ne vont peut-être plus se voir, se consommer de la même
façon qu’aujourd’hui…