samedi 31 décembre 2005
vendredi 30 décembre 2005
Métachorégraphique, c'est magique!
Une séance, baptisée par Roland, de "thérapie métachorégraphique":
- PENDANT QUE TU ES ASSIS, SOULEVE LEGEREMENT TON PIED DROIT.
- FAIS LENTEMENT TOURNER TA JAMBE DROITE VERS LA DROITE (DANS LE SENS DES AIGUILLES D'UNE MONTRE).
- EN MEME TEMPS, PENDANT QUE TA JAMBE TOURNE, DESSINE EN L'AIR, DANS LE VIDE, AVEC TA MAIN DROITE, LE CHIFFRE 6.
- TA JAMBE TOURNE DANS L'AUTRE SENS !!!
- ESSAYE ENCORE, CE SERA LA MEME CHOSE !!!!!
31 décembre: c'est un bon créneau...
...pour apprendre à faire des créneaux...
..si vous n'avez vraiment rien de mieux à faire ce soir...
Un conseil de Roland.
jeudi 29 décembre 2005
Une année de plus: je vieiiiiiillis... Et vous?
Sur la vieillesse, la maturité, appelez cela comme vous voulez, on trouve beaucoup de citations pessimistes.
Sur la mort, n'en parlons pas.
Homère (ça fait bien de citer Homère, hein! Bon, d'accord, j'ai sous la main, vous aussi, d'ailleurs, Mes Citations préférées):
"Qu’on ait langui dans l’indolence, ou qu’on se soit engagé dans de longs travaux, on est confondu sous la même tombe."
J'aime bien aussi Platon: "Peut-être, en réalité, sommes-nous morts".
Une des seules encourgageantes, c'est chez Diderot:
"On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés."
Admirez la concision du style et la profondeur du propos...
Si vous en avez d'autres, je suis preneur, on pourrait se faire un petit recueuil d'optimisme sur la vieillesse.
A propos, vous connaissez la différence entre l'optimiste et le pessimiste?
L'optimiste, c'est celui qui dit: "Demain, on ne mangera que de la merde!"
Et le pessimiste, c'est celui qui répond: "Et encore, il n'y en aura pas pour tout le monde!"...
Dans quel camp êtes-vous?...
source image
mercredi 28 décembre 2005
lundi 26 décembre 2005
Après l'âne et le chimpanzé, voici l'éléphant aux pinceaux
alt="" title="" />"Mwana, l'un des deux éléphants-peintres du zoo de Magdebourg (Allemagne),
en pleine création."
Notre bestiaire d'artistes s'enrichit donc.
On a déjà évoqué ici même l'âne Boronali
et le chimpanzé Congo.
Il est bon que la peinture attire nos amies les bêtes. Il ne nous reste plus, en échange,
qu'à aimer brouter...
Transmis par Roland.
Image La Reppubblica
Magicien berné
LE PRESTIDIGITATEUR amateur, ayant sournoisement mis la mains sur le jeu de cartes à la fin d'une partie, demande à son voisin:
- Vous connaissez des tours de cartes ? J'en connais un bon. Prenez une carte.
- Non, merci, je ne veux pas de carte.
- Non, je veux dire ; prenez-en une, n'importe laquelle, et ensuite je dirai quelle carte vous avez prise.
- Vous le direz à qui ?
- Non, non, je veux dire que je saurai laquelle c'est, vous comprenez ? Allez, prenez une carte !
- Celle que je veux ?
- Oui.
- N'importe quelle couleur ?
- Oui, oui.
- Pique, carreau, c¦ur ou trèfle ?
- Oui, allez, allez!
- Eh bien, voyons un peu.. Je vais prendre... L'as de pique !
- Seigneur Dieu ! Je veux dire qu'il faut que vous tiriez une carte du jeu !
- Ah ? Que je la tire du jeu ? Ah ! maintenant je comprends ! faites-moi passer le jeu... Voilà !
- Vous en avez pris une ?
- Oui c'est le trois de coeur. Vous l'aviez deviné ?
- Zut ! Ne me le dites pas ! Vous gâchez tout ! Tenez, essayez encore. Prenez une carte !
- Bon, je l'ai.
- Remettez-la dans le jeu. Merci. (Flip-flap-flip-flap-clic !) Et hop ! (Triomphant) : C'est celle-ci ?
- Je ne sais pas. Je l'ai perdue de vue.
-
Perdue de vue ! Le diable vous emporte ! Il faut que vous regardiez
bien et que vous vous souveniez de quelle carte il s'agit !
- Oh ! vous voulez que je regarde la face de la carte ?
- Mais bien sûr ! Bon, allez, maintenant prenez une carte.
- Bon, je l'ai prise ? Allez-y ! (Flip-flap-flip-flap-clic !)
- Dites donc, bougre d'animal, avez vous remis la carte dans le jeu ?
- Non, bien sûr, je l'ai gardée !
-
Juste Ciel ! Écoutez. Prenez - une - carte - rien - qu'une - regardez -
la - voyez - laquelle -c'est - ensuite - remettez - la - vous comprenez
?
- Oh ! parfaitement ! Seulement je ne vois pas du tout comment vous allez pouvoir y arriver. Vous devez être terriblement fort.
(Flip-flap-flip-flap-clic !)
- Et hop ! c'est bien votre carte, n'est-ce pas ? »
(Voici venu le moment suprême.)
- NON, CE N'EST PAS MA CARTE. (C'est un pur mensonge, mais le Ciel vous pardonnera.)
-
Pas votre carte ?!! Attendez, ne bougez pas. Attention à ce que vous
faites, maintenant ! Ce fichu tour, je le réussis à tous les coups,
vous m'entendez ? Je l'ai fait à ma famille et à tous les gens qui sont
venus à la maison. Prenez une carte. (Flip-flap-flip-flap-boum !) Et
hop ! Voilà votre carte !
- NON JE SUIS NAVRE CE N'EST PAS MA CARTE.
Mais vous ne voulez pas essayez encore un coup ? Je vous en prie,
essayez encore donc ! Vous êtes un peu nerveux ? C'est sans doute moi
qui n'ai pas très bien compris. Vous ne voulez pas aller vous asseoir
tout seul, tranquillement, dans la véranda, pendant une demi-heure ?...
Après quoi, vous essaierez encore ?... Oh !...iI faut que vous rentriez
? Comme c'est dommage ! Ce doit être un si joli petit tour ! Bonsoir !
"Stephen Leacock
Canadien né en Angleterre, Stephen Leacock fut
d'abord maître d'école, puis professeur d'économie politique à
l'Université Mc Gill de Montréal. Rien ne semblait devoir le consacrer
comme humoriste lorsqu'en dépit de l'avis de ses meilleurs amis il
publia son premier livre de sketches. Ce fut un succès. Pendant
trente-quatre ans, il publia chaque année un ouvrage. Il est mort en
1944."
Sélectionné par Roland.
- source image .
dimanche 25 décembre 2005
Deux petits tests: lecture et calcul
Ils ne font plus les même miroirs qu’autrefois.
IL ME SEMBLE qu’ils fabriquent des escaliers plus durs qu’autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd’hui, je ne peux en prendre qu’une seule.
A noter aussi les petits caractères d’imprimerie qu’ils utilisent maintenant. Les journaux s’éloignent de plus en plus de moi quand je les lis : je dois loucher pour y parvenir. L’autre jour, il m’a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous. Il est ridicule de suggérer qu’une personne de mon âge ait besoin de lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles est de me les faire lire à haute voix – ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.
Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé, et ils ont ajouté une colline que je n’avais jamais remarquée avant. En outre, les trains partent plus tôt. J’ai perdu l’habitude de courir pour les attraper, étant donné qu’ils démarrent un peu plus tôt quand j’arrive.
Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille. Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.
Le temps même change. Il fait froid l’hiver, les étés sont plus chauds. Je voyagerais, si cela n’était pas aussi loin. La neige est plus lourde quand j’essaie de la déblayer. Les courants d’air sont plus forts. Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd’hui.
Les gens sont plus jeunes qu’ils n’étaient quand j’avais leur âge. Je suis allé récemment à une réunion d’anciens de mon université, et j’ai été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants. Il faut reconnaître qu’ils ont l’air plus poli que nous ne l’étions ; plusieurs d’entre eux m’ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s’est offert à m’aider pour traverser la rue. Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi. Je me rends bien compte que ma génération approche de ce que l’on est convenu d’appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes camarades de classe avancent en trébuchant dans un état de sénilité avancée ? Au bar de l’université, ce soir-là, j’ai rencontré un camarade.
Il avait tellement changé qu’il ne pas reconnu.
« tu as un peu grossi, Georges, ai-je remarqué.
- C’est la nourriture actuelle, répondit Georges. Elle fait engraisser.
- Il y a combien de temps que nous ne nous sommes pas vu, Georges ? ça doit faire plusieurs années…
- Je crois que la dernière fois c’était après les élections, dit Georges.
- Quelles élections ? »
Georges réfléchit un moment.
« Celles de Coolidge », dit-il.
Je demandai deux autres whiskies.
« As-tu remarqué, dis-je, que ces Martinis sont beaucoup moins forts qu’ils n’étaient ?
- Ah ! ce n’est plus comme au bon vieux temps de la prohibition, me répondit Georges. Tu te rappelles quand nous commandions très fort de la fleur d’oranger pour boire en douce deux bonnes fines ? Ah !
- Mais dis donc…Je me rappelle aussi que tu étais un fameux avaleur de pâtisseries, Georges ! Tu y tâtes toujours ?
- Non je suis trop gras…La nourriture actuelle est trop riche.
- Je sais, tu viens de me le dire il y a un instant…
- J’ai dit ça ?
- Que dirais-tu d’un autre whiskies ? Tu as remarqué qu’ils ne sont pas aussi forts qu’autrefois ?
- Dis donc…Tu me l’as déjà dit…
-Ah !… »
Ce matin en me rasant, je pensais à ce pauvre vieux Georges. Je m’arrêtai un moment et regardai mon image dans la glace.
Ils ne font plus les même miroirs qu’autrefois. "
"Un texte de COREY FORD: Essayiste, auteur dramatique, journaliste, colonel de l’U.S.Air Force pendant la guerre, Corey Ford, né à New York, en 1902, excelle dans la peinture de la vie courante et la satire de la vie sociale."
Choisi par Roland
samedi 24 décembre 2005
vendredi 23 décembre 2005
Bush et Blair chantant Endless Love
wmode="transparent" data="flv/flvplayer.swf?file=http://lfxx.free.fr/flv/bushblairendlesslove/bushblairendlesslove.flv&autoStart=false">
Signalé par kelepokepique.
jeudi 22 décembre 2005
A quel personnage célèbre ressemblez-vous, vraiment?
Mais que fais-je au milieu de tous ces gens célèbres, vous demandez-vous? Je leur ressemble! C'est en tout cas ce qu'affirme My Heritage Face Recognition: vous téléchargez votre photo sur le site, il fait semblant de la scanner façon labo et hop,il vous sort les célébrités auxquelles vous ressemblez..
Moi, je ne me trouve pas en si mauvaise compagnie...
A vous d'essayer!
Carte de voeu: l'unique, l'inimitable
Dessinez la curiosité et l'inquiétude
On n'utilise une forme qu'une fois, c'est mieux.
Il y a certainement plusieurs réponses possibles.
Vous en aurez une avant la fin de l'année.
Un exercice tranmis par Roland.
mercredi 21 décembre 2005
Le Père Noël victime des "émeutes" des "jeunes" des "quartiers"...
L'internaute, nouveau gogo
Dans leurs processus d'achats, les internautes sont absolument persuadés
- en tout cas ils s'en vantent - qu'ils se font moins avoir que la moyenne des Français parce qu'ils
s'informent davantage. C'est peut-être vrai.
Résultat: ils dépensent deux fois plus!
(étude MSN commentée par Valérie
Collet dans Le Figaro du 19 décembre 2005).
Certes, le pouvoir d'achat de l'internaute est supérieur à la
moyenne.
Mais il est vrai aussi que c'est un fan de logos: 46% d'entre
eux affirment leur attachement aux marques contre 30% des acheteurs
traditionnels.
Du coup, malgré leurs enquêtes perso fouillée, ils cèdent plus
volontiers aux achats d'impusion et se laissent aller à des achats
"déraisonnables".
"Cette proximité rend l'internaute plus vulnérable" dit l'étude.
C'est un euphémisme.
mardi 20 décembre 2005
Bercy Basket All Star Games 2005: toujours plus haut!
photo (non, pas celui qui est sur la photo, celui qui l'a prise!).
C'était à l'occasion des All Star Games 2005 de basket à Bercy.
Son mail: christophe@dupontelise.fr - Christophe Dupont .
Polish Remover
Polish man married a Canadian girl after he had been in Canada a year
or so, and although his English was far from perfect, the couple got on
very well. One day, though, he rushed into a lawyer's office and asked
if he could arrange a divorce for him, "Very quick"!
The lawyer explained that the speed of getting a divorce would depend on the circumstances, and asked these questions:
LAWYER: "Have you any grounds?"
POLE: An acre and half, and a nice 3 bedroom house.
LAWYER: "No, I mean what is the foundation of the case?"
POLE: "It is made of concrete, bricks & mortar."
LAWYER: Does either of you have a real grudge?"
POLE: No, We have a carport and don't need a grudge.
LAWYER: "I mean, what are your relations like?"
POLE: "All my relations live in Poland."
LAWYER: "Is there any infidelity in your marriage?"
POLE: "Yes, we have hi-fidelity stereo set & DVD player with 6.1 sound.
LAWYER: "No, I mean does your wife beat you up?"
POLE: "No, I'm always up before her."
LAWYER: "Why do you want this divorce?"
POLE: "She going to kill me!"
LAWYER: "What makes you think that?"
POLE: "I got proof."
LAWYER: "What kind of proof?"
POLE: "She is going to poison me. She buy bottle at drug store and I read label. It say "Polish Remover" .
Transmis par Alexandre M.
samedi 17 décembre 2005
La Joconde dans tous ses états (bis)
Trouvé par Roland dans La Repubblica.
Lire également ici : La Joconde, quand personne ne la regarde.
Mise à jour: Du coup, j'ai tout mis dans un nouvel Album Photo ici: La Joconde.
Société de l'information, ou de la manipulation ?
L'actualité récente nous questionne à répétition sur le maniement de l'information, non seulement par les médias mais aussi par les autres pouvoirs. Qui pousse la guerre des images en Irak ? Qu'a fait la France au Rwanda ? Et Aznar sur les attentats de Madrid ? Comment de grands journaux américains ont-ils pu laisser des reporters de guerre bidonner leurs articles pendant des années ? Nokia a-t-il influencé délibérément le marché dans la présentation de ses résultats ? Quelles erreurs les enquêteurs ont-ils commises dans l'affaire Dutroux ? Même l'Histoire nous échappe, car chaque époque se réapproprie les faits historiques et en modifie les frontières : ce n'est pas l'Allemand Johannes Gensfleisch dit Gutenberg qui a inventé l'imprimerie mais le Chinois Pi Cheng, quatre siècles plus tôt ; l'Américain Alexander Graham Bell, fondateur de l'empire américain des télécoms, a piraté les brevets sur le téléphone de l'italien Antonio Meucci,... Bref, chacun en prend pour son grade, le politique, le journaliste, le patron, le juge, le chercheur, l'historien.
Un mythe s'effondre : celui d'une information objective et sincère. Plus personne n'y croit. La société de l'information devient la société du mensonge. Informer, c'est manipuler.
La lecture d'un livre collectif comme « Blacklist » (Editions des Arènes, 2003) est à ce sujet édifiante : on y voit des journalistes mener leur enquête contre vents et marées et ce travail saccagé ensuite par les pouvoirs économiques ou politiques. Au-delà du « quatrième pouvoir » des médias, il y en a désormais un cinquième, ce sont les experts en communication des puissances établies. Et ils sont bien plus efficaces, parce qu'ils ont la volonté et les moyens de créer un bruit plus fort que celui des journalistes. Ce n'est plus la peine d'essayer de faire pression sur un média, laissons-le publier son article. Ensuite, on met en branle le rouleau compresseur de la communication-manipulation. Au final, le lecteur, le téléspectateur, le citoyen ne retiendra que ce qui a fait le plus de tapage. Comment lui en vouloir ? Lisez une fois la vérité et dix fois un mensonge : que croirez-vous ?
Un pan entier des théories modernes de la communication disparaît. Bien sûr, le récepteur n'est pas passif, il filtre. Mais quand le message est martelé, le filtre s'encrasse. Quant aux théories de l'information, elles n'ont fait que peu de progrès depuis la théorie mathématique de Claude Shannon et Warren Weaver en 1949. C'est à eux qu'on doit cette règle : la quantité d'information d'un message est inversement proportionnelle à la probabilité d'apparition de ce message. Voilà pourquoi tant de citoyens se détournent de l'information, fatigués du politiquement correct et du rabâchage.
Alors, faut-il baisser les bras ? Non, car la solution est simple : chacun d'entre nous, à son poste, dans sa vie de tous les jours, peut et doit devenir un praticien de l'information-communication. Un nouvel Homo Communicans, mi-journaliste (pour traiter l'information correctement), mi-expert en communication (pour éviter les manipulations). Vivre libre, c'est comprendre le monde à sa façon, savoir décrypter les médias, devenir soi-même son propre créateur d'informations.
Il n'y a pas encore d'enseignements de ce type dans les écoles, mais il serait temps d'y songer. Imposons dès le primaire les savoirs de base de la société moderne : taper à la machine, manier l'ordinateur et Internet, parler anglais couramment et maîtriser l'information. Avec ces « habilités » là, comme disent les Québécois, on formerait enfin des citoyens bien dans leur monde.
En attendant, chacun peut commencer son apprentissage. Première règle : faire confiance au « principe de pertinence » mis en exergue par les linguistes. Car c'est le mode de fonctionnement intuitif de notre cerveau, disque dur en permanence saturé : sa capacité étant limitée (2 gigaoctets, disent les cogniticiens), il ne retient que l'essentiel. Pour sélectionner correctement et volontairement, il suffit de se faire confiance. Pourquoi ? Parce que le cerveau humain n'est pas qu'une mémoire faible, il est aussi un processeur mille fois plus puissant que le plus gros des ordinateurs.
Deuxième règle : toujours remonter aux sources. Avec Internet, cela devient facile à condition de vérifier. Si une page Web mentionne un chiffre de l'Insee, allez donc le vérifier sur le site de l'Insee lui-même ! Douter toujours, c'est le meilleur moyen de mieux comprendre.
Troisième règle : cherchez des sources différentes sur le même sujet et recoupez-les. N'écoutez pas toujours les mêmes émetteurs. G7 et Attac, écologistes et libéraux, islam et Occident, chacun détient sa part de vérité et chaque vérité est faillible parce qu'humaine. A l'un de ces patients qui lui disait : « Je ne suis quand même pas un idiot », Jacques Lacan aurait répondu : « Ce n'est pas parce que vous le dites que ce n'est pas vrai. »
Quatrième règle : connaissez les règles de base de la manipulation pour éviter d'être manipulé. Elles sont bien expliquées dans un ouvrage de chercheurs destiné au grand public (*). Votre voisin de table vous effleure discrètement le bras : vous serez ensuite plus facile à convaincre ! Une fois doté de ces connaissances de base, votre vision du monde changera, comme le désirait si joliment et si ardemment Julien Gracq : « Tant de mains pour changer le monde et si peu de regards pour le contempler ! »
(*) « Petit Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens », Jean-Léon Beauvois et Robert-Vincent Joule, PUG, 2002.
vendredi 16 décembre 2005
Le Polytechnicien, le Supélec et l'Universitaire
Pour preuve, l'histoire suivante qu'on m'a racontée:
On cherche désespérément un nouveau PDG pour France Telecom.
Après des mois de recherches vaines, les recruteurs n'ont trouvé personne.
Tout le monde se défile, sauf, finalement un polytechnicien, un Supélec et un universitaire.
Il faut les départager mais comment être sûr de pouvoir en garder au moins un?
- Demandons-leur de compter jusqu'à 10, dit un recruteur.
- Bonne idée, ça devrait marcher, disent les autres.
On les convoque.
Le polytechnicien entre:
- Pouvez- vous compter jusqu'à 10?
- Bien sûr! dit-il d'un air martial. 1-2! 1-2! 1-2!...
Il est éliminité. Pas grave, il en reste encore deux.
Le Supélec entre:
- Pouvez-vous compter jusqu'à 10?
- Bien sûr! répond-il d'un air hautain. 0-1! 0-1! 0-1!...
Il est éliminé. Les recruteurs tremblent. Il ne reste plus que l'universitaire. Il entre:
- Pouvez-vous compter jusqu'à 10?
- Oui, peut-être, enfin, oui, non, je ne sais pas...
- Allez-y , essayez! supplient les recruteurs.
- Bon, d'accord. Alors: 1, 2, euh...3?...
L'universitaire, hésite, se reprend, veut abandonner:
- Oui, oui, c'est cela, continuez! l'encourage-t-on.
- euh...4...5...6...euh..
- Vous y êtes!
- Oui, bon, euh...7...après...8...9...et 10! finit-il épuisé.
- Bravo, vous êtes embauché! disent les recruteurs soulagés.
Un remords les prend. Ils veulent mettre à l'aise l'universitaire:
- Maintenant que c'est fait: pour nous faire plaisir, peut-être pouvez-vous continuer?
- Oui, bien sûr: Valet, Dame, Roi...
Raconté par Serge.
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jeudi 15 décembre 2005
Pensées profondes de milliardaires
ils ont livré leur « philosophie » de la vie. Édifiant. (Je n’ai rien
inventé, je le jure, juste traduit le plus fidèlement possible.)
Florilège :
- « Entourez-vous de gens plus fûtés que vous. » Chris Albrecht, CEO HBO (Home Box Office).
- « Rappelez-vous qui vous êtes, pas ce que vous êtes. » Brad Anderson, CEO, Best Buy
- « Faites de l’embauche une priorité. » Steve Ballmer, CEO, Microsoft.
- « Si vous pensez que vous n’y arriverez pas, c’est que vous êtes dans le bon chemin. » Carol Bartz, CEO, Autodesk.
- « Faites de vos clients votre force commerciale. » Marc Benioff, CEO, Salesforce.com.
- « Réinventez-vous. Encore. » Alex Bogusky, Creative Director, Crispin Porter & Bogusky.
- « Quand les gens se plantent, donnez-leur une seconde chance. » Richard Branson, Chairman, Virgin Group.
- « Vérifiez avec votre femme. » Po Bronson, auteur de « What Should I Do With My Wife ? ».
- « Quand vous vous levez le matin et
que vous vous demandez ce que vous allez décider aujourd’hui,
demandez-vous ce que liront les autres à ce sujet à la Une du journal
demain : vous agirez probablement un peu différemment si vous gardez
cela en tête. » Warren Buffett, Chairman et CEO, Berkshire Hathaway.
- « Le client doit toujours être content. » John Chambers, CEO, Cisco Systems.
- « Ne soyez pas intéressant, soyez intéressé, curieux. » Jim Collins, consultant, auteur de « Built to Last and Good do Great. »
(bon faut que j’y aille, suite au prochain numéro).
Les blogs comptent davantage d'auteurs que de lecteurs!...
Selon 01 Informatique (à paraître demain), qui cite le journal Der Spiegel :
"Sur 100 000 internautes sondés, 14% déclarent tenir un blog, mais 4% seulement reconnaissent en lire régulièrement."
On va peut-être enfin pouvoir discuter sérieusement du problème! Et remettre à leur place certains vendeurs de soupe du blog système...
Ici, en tout cas, sur ce site qui n'est pas un blog, il y a - un peu - plus de lecteurs que d'auteurs... (et tous ne sont pas des auteurs de blogs!).
C'est déjà çà!
PS: comme dit François Goulard, ministre délégué à la recherche: "C'est comme au parti radical: il compte plus de ministres que de militants!"...
Chroniques d'Iran
dehors du mariage - et après on se le demande - et la musique se résume
au bruit des moteurs. Pour vous citer la soirée iranienne idéale -
c’est du vécu - : une dizaine de sexagénaires assis en rang d’oignons
écoutant un pauvre ère tapotant d’un doigt sur son clavier électronique
et braillant des poèmes d’Hafez – illustre poète mais mort depuis
longtemps - dont je ne comprends rien et dont l’ésotérisme semble tout
aussi insondable pour mes hôtes.
Alors que vous dire de l’Iran ?
D’abord la vision caricaturale :
Nous sommes ici sur Gala, planète extraterrestre aux mains de la force
obscure. Car il n’y a pas un Dark Vador, mais des centaines, qui
déambulent dans les rues. Il n’y a pas non plus un seul Luc Skywalker
mais des milliers, à la recherche du Saint-Graal : le sexe. Mais
l’épreuve ici est bien plus compliquée que dans le film en question.
L’épreuve, c’est le mariage.
Évidemment, une telle épreuve nécessite un entraînement psychologique
adéquat. Alors notre brave Luc Skywalker, dont la traduction farsi est
plutôt Reza ibn Hossein Mahmoud, s’entraîne à la conduite de son
véhicule interstellaire, une Paykan des plus récentes –construction
1970- en préparatif de la course ultime, celle du jeudi soir, où la
vitesse peut atteindre 50 km/h si le moteur ne s’est pas étouffé lui
même dans sa propre pollution.
Nos jeunes aventuriers sortent en groupe, pour se donner du courage.
Après quelques beuveries au Coca Cola, ils osent enfin affronter Dark
Vador au détour d’une promenade au bord de la rivière. Mais là, ô
surprise, Dark Vador est un petit malin. Il se planque partout. Alors
notre jeune héros se prend à rêver : « Serait-il enfin possible de
manier un peu mon glaive ?...». Mais que nenni, la loi de la force
obscure - en Iran on dit le Chiisme- c’est d’attendre.
Gorgé de testostérone, notre vaillant aventurier n’en peut plus des
scènes de combats épiques sur les chaînes XXL qu’il capte par satellite
et s’apprête à commettre l’irréparable : s’arranger avec l’empereur, le
père de Dark Vador - mais je vous dévoile déjà le nouvel épisode qui
sort l’année prochaine- pour organiser un duel définitif : le mariage.
Et comme dans le film, Dark Vador a bien le même physique à quelques
protubérances près. Fin de la triste histoire, mais qui ressemble à si
méprendre à la vie des jeunes adultes en Iran.
Maintenant, une vision plus réaliste :
L’Iran est un beau pays avec son histoire qui compte mais un urbanisme
dénudé qui l’a profondément enlaidi. Il a quelques perles
architecturales (la place de l’Imam à Ispahan, les Riyads de Kashan…)
souvent perdues dans des lots de bâtiment grisâtres de pollution.
Restent des paysages naturels sympathiques, de nombreuses montagnes, des endroits verdoyants et de déserts à perte de vue.
Le peuple iranien ? Mon avis est partagé, n’en déplaise à mes amis locaux.
Il y a les bons côtés : les Iraniens sont courtois, raffinés et leur hospitalité est un mode de vie.
Et de mauvais côtés : ils ont une arrogance toute française, ils sont
un peu fiers d’eux mêmes, manquent d’humour et de second degré. Ne vous
essayez pas au sarcasme, ils le prendraient mal. Petit exemple : dans
un restaurant, avec des amis loacaux, le serveur me demande si je ne
suis pas déjà venu en Iran. Je lui réponds que si, mais la dernière
fois j’étais un espion, donc difficile de me reconnaître. Énorme flop !
Quand à discuter avec le commun des mortels, l’impression qui s’en
dégage est ambiguë : d’un côté, les Iraniens se considèrent comme un
des centres du monde et veulent être considérés sur un pied d’égalité
avec les grandes puissances. De l’autre, ils se plaignent
perpétuellement que rien n’avance chez eux, qu’ils sont en retard…sans
pour autant se bouger. Aux dernières élections, le taux d’abstention a
battu des records et les Iraniens se demandent encore comment un
inconnu débile à pu accéder à la présidence de la république.
Difficile de savoir sur quels pieds les prendre ! Le sentiment est
qu’ils vivent une grande frustration qui s’exprime à tous les niveaux :
un cloisonnement difficile entre sexes et génération, un manque
d’emploi, un décalage avec le reste du monde.[..]
A Kashan, je me suis fait invité à déjeuner dans une famille locale,
genre un peu Groseille fortunés ou plutôt la famille de Carlos. A un
moment donné le père s’est mis à faire la sieste devant moi, puis on
m’a gentiment remercié et fait promettre que j’enverrai mes superbes
clichés. [..]"
mercredi 14 décembre 2005
Chronoflex: les employés posent nus pour le calendrier
Le Stade Français fait des émules. Chronoflex est
une très sérieuse entreprise de flexibles hydrauliques. Pour motiver
ses troupes - et peut-être ses clients -, chaque année, elle fait poser
ses nouveaux employés dans un habillage minimal pour son calendrier.
Le résultat est LA. Etonnant! (surtout la dernière photo...)
On attend le calendrier 2006 avec impatience...
Qui veut pisser loin ménage ses chaussures...
...dit un de mes amis journalistes.Eh oui, c'était la première note de mon blog, une aventure commencé il y a un peu plus d'un an. Je viens d'en terminer le transfert sur ce"site-blog" - nouveau concept! :) - un transfert commencé
Voici donc le début modeste de mon weblog à la confluence de trois domaines:
- les technologies de l'information: lourdes, à mettre d'urgence à la portée de tous;
- les théories de l'information: rien de neuf là-dessus depuis 50 ans, c'est incroyable! il est temps de s'y mettre;
- la littérature (générale, policiers et poésie) et les arts (peinture surtout).
Maîtriser ces 3 domaines, c'est se donner une chance de comprendre le monde moderne et de trouver son bonheur.
Je cherche: des infos et des idées. Pas de baratin ... 15 novembre 2004
en juillet 2005, je vous dis pas le boulot!...
Et l'ancien blog est donc désormais -virtuellement fermé - adieu Loïc, tu ne perds pas vraiment un client car je garde quand même l'adresse, on ne sait jamais.... (et si, un jour, tu veux que je t'explique ce que tu pourrais faire de vraiment bien avec ta plateforme de blogs, tu n'as qu'à m'appeler...)
En tout cas, je ne regrette rien, je suis heureux du résultat, heureux de me sentir maître de mon destin, sur le fond
comme sur la forme.
Heureux de voir que ce site intéresse de plus en plus de lecteurs.
Heureux d'avoir pu et su rester fidèle à ma charte de départ et de vous proposer un site d'idées et d'infos, un site libre, indépendant et non commercial.
Merci à tous les fidèles lecteurs et bienvenue à tous les nouveaux!
mardi 13 décembre 2005
The Million Dollar Home Page (suite)
Il y arrive le bougre à remplir sa page!
Je vous avais raconté son histoire ICI.
Puis j'avais décidé d'en faire partie ICI, histoire de rester dans l'histoire...
Et maintenant, il a presque fini de la remplir: il a déjà gagné, à l'en croire: 850 000 dollars.
Et moi je fais partie de ces pixels!
Vous ne me croyez pas: allez sur The Million Dollar Home Page et cliquez sur "Info" tout en bas à gauche... et vous reviendrez ici!
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
National Geographic Best of Photos 2004
Carmen Kass, présidente de la fédération d'échecs d'Estonie
Sans trêve ni merci
de Pékin. Fuir d’un bout à l’autre du monde. D’Orient en Occident !
C’est dans ce mouvement ininterrompu, dans ce tourbillon perpétuel,
pris dès ses origines et poursuivi jusque dans son ultime
essoufflement, que s’écrit le dernier roman de Jean-Philippe Toussaint
:
Fuir - Prix Médicis 2005.
Emporté de la première à la dernière page dans ce « fuir » éperdu, le
lecteur suit le rythme effréné qui s’est emparé du narrateur. En train,
en moto, en avion, en bateau, en auto, à la nage. Sans que l’on sache
ni comprenne vraiment ce qui a déclenché ce « fuir ». Narrateur et
lecteur croient un instant qu’une pause va avoir lieu, une trêve ! Et
qu’ensemble, conviés aux rituels de l’amour, ils vont pouvoir reprendre
souffle. Illusoire attente, sitôt amorcée, sitôt déçue. La course
reprend de plus belle, dans la souffrance et la douleur, sans que l’on
sache ni comprenne vraiment ce qui la motive, ce qui la régit. Du
pourquoi et du comment des choses, nul ne sait rien. Jean-Philippe
Toussaint, en grand prestidigitateur de l’écriture romanesque héritée
du Nouveau Roman, « gomme » ici toutes les conventions du genre. Et ne
se soumet à aucune. Pas même à celle de l’histoire, inexistante et
pourtant à la fois tendue à l’extrême et resserrée à l’extrême. Seul le
narrateur-héros, pareil à la boule de bowling (un épisode du roman)
qu’un geste précis lance sur sa trajectoire, répond aux nécessités d’un
récit qui se recompose autour et avec lui. Équilibriste malmené et
passif, le « héros » est pris entre deux femmes, Li Qi la
Chinoise, Marie la Française. Entre deux amours. Celui de la rencontre
fortuite dans les couloirs crasseux d’un train chinois et celui des
retrouvailles dans l’opacité saline et régénératrice de la Méditerranée.
Défait, perdu/éperdu, disloqué, insaisissable, indifférent, absent,
étranger aux choses et à lui-même, tel apparaît le narrateur. Et le peu
que l’on sait de lui, de ses peurs liées à l’instant vécu, au
provisoire, à l’éphémère, se lit à travers des monologues intérieurs
menés de main de maître. Dans un style indirect libre brillant, d’une
efficacité absolument redoutable. La force du roman de Jean-Philippe
Toussaint réside tout entière dans l’écriture, brillantissime, de
l’auteur. Une écriture fulgurante qui laisse imprimé dans la mémoire du
lecteur, pantelant et définitivement admiratif, le souvenir de quelques
bellissimes pages. Sublimes d’une bouleversante beauté.
Angèle Paoli - Terres de femmes
Pourquoi il faut se raser le crâne (de temps en temps)
1/
vous pouvez vous voir dans la glace au moins une fois dans votre vie
sans artifice: surprise garantie! (donc ne pas attendre d'être trop
vieux pour le faire).
2/ une agréable sensation de fraîcheur se répand sur le crâne, et peut-être même à l'intérieur.
3/ les
gens vous regardent, au moins la première fois, d'une drôle de manière:
certains d'entre eux, qui ne vous ont pas vu depuis longtemps,
discrètement apitoyés (ils pensent que vous avez le cancer); d'autres
s'interrogent "mais qu'est-ce qui lui a pris?"; d'autres encore : "je
ne le voyais pas comme çà..."...
4/ les femmes aiment bien les
hommes au crâne rasé (l'inverse est moins vrai, je crois); certaines
demandent à toucher; il faut accepter, bien sûr.
5/ les footeux
vous déposent immédiatement un bisou sur le haut du crâne; on est
obligé d'accepter, même si on n'a pas très envie.
6/ c'est très agréable de se passer la main sur le poil ras et ce geste donne aux gens l'impression que vous réfléchissez.
7/ cela vous donne un air mystérieusement asiatique (confert, avec ci-dessus, le héros principal des "7 samouraïs")
8/
et enfin, après des années de cachoteries, vous découvrez la vraie
couleur de vos cheveux (moi c'est gris tendant vers blanc...): il faut
prendre le problème à la racine.
Si vous trouvez d'autres raisons, n'hésitez pas.
PS:
il y a aussi ceux qui font comme s'ils n'avaient rien vu: alors, ça,
c'est très frustrant! Tu les regardes fixement pour leur faire
comprendre qu'il y a quelque chose d'important qui a changé, mais non,
ils te font un petit sourire : "bonjour, ça va?" et ils passent leur
chemin: c'est incroyable!
lundi 12 décembre 2005
Tube de l'hiver dernier ! "Arrête de lire tes mails au boulot"
[je ressors cette note de mes archives, écrite en décembre 2004, pour ceux qui l'auraient loupée!]
C'est le tube du moment sur le web: un grand morceau de musique!
Télécharger
Arrete de lire tes mails au boulot (465 K 29 secondes).
Ou bien Ecouter directement:
Le bruit court qu'il s'agit d'un nouveau best-seller de Michel, l'auteur de l'impérissable
Télécharger
Ingénieur informaticien" (attention, fichier plus lourd: 2,7 Mo 2'55")
Ou bien Ecouter directement:
La vie est dure pour les enseignants...
Excellent petite animation (powerpoint pps) sur quelques devoirs de classe aussi mal faits que bien annotés....
Transmis par Roland.
vendredi 9 décembre 2005
Vuillemin dans ses oeuvres: "Jésus te regarde!"
En ces jours de veille de Noël, un message important du dessinateur Philippe Vuillemin, pour une fois regardable par tout public...
Transmis par Roland
Félix Fénéon et le fait divers en trois lignes
Voir Fiche.
Un bon exemple à suivre pour écrire court et concis.
Extraits:
- « Sous des noms toujours neufs, une jeune femme se place comme bonne et vite file, lestée. Gain, 25 000 francs. On ne la pince pas. »
- « MM. Deshumeurs, de La Ferté-sous-Jouarre, et Fontaine, de Nancy, se sont tués, en tombant l’un d’un camion, l’autre d’une fenêtre. »
- « Mlle Paulin, des Mureaux, 46 ans, a été saccagée, à 9 heures du soir, par un satyre. »
- « Une machine à battre happa Mme Peccavi. On démonta celle-là pour dégager celle-ci. Morte. »
- « Mme Olympe Fraisse conte que, dans le bois de Bordezac (Gard), un faune fit subir de merveilleux outrages à ses 66 ans. »
- « C’est au cochonnet que l’apoplexie a terrassé M. André, 75 ans, de Levallois. Sa boule roulait encore qu’il n’était déjà plus. »
jeudi 8 décembre 2005
L'épopée de Gilgamesh, premier roman de l'humanité
On entre donc avec un certain respect dans ce texte.
Et dans la version de Abed Azrié (établie s'il vous plaît "d'après les fragments des tablettes sumériennes, babyloniennes, assyriennes, hittites et hourites"...), on découvre avec bonheur un poème épique d'une beauté pure, éternelle.
Une histoire terriblement humaine aussi, une grande histoire d'amitié et de rêves de grandeur.
"Enkidou, mon ami, mon compagnonC'est le premier grand texte, qui inspira tous les autres...
celui que j'ai aimé d'amour si fort
est devenu ce que tous les hommes deviennent.
Je l'ai pleuré la nuit et le jour
je me suis lamenté sur lui
six jours et sept nuits
en me disant qu'il se lèverait
par la force de mes pleurs et de mes lamentations.
...
Ce qui est arrivé à mon ami me hante
mon ami que j'aimais d'amour si fort
est devenu de l'argile
et moi aussi
devrais-je me coucher
et ne plus jamais me lever?"
"Un jour les grands dieux ont décidé de faire le déluge..."
Eh oui, les différents auteurs de la Bible connaissaient bien sûr l'histoire de Gilgamesh...
Larousse 2006: "Comment je lui ai niqué sa race, à ce bouffon!"
P: et trop pas, et complet: le dictionnaire du sauvageon.
Cadeaux de Noël: "Votre bonheur mesure 81 cm"...
Vous avez une idée de ce que c'est?...
Un peu prétentieux, peut-être?...
PS: pour vous donner une piste, ça venait de Pixmania...
mardi 6 décembre 2005
Illusion classique de l'image mystérieuse
2) Ensuite, regardez un mur autour de vous et clignez des yeux trois ou quatre fois seulement; continuez à fixer le mur.
3) Vous allez voir un cercle de lumière: continuez de regarder ce cercle…
Que voyez vous dedans ?????
L'explication est plus loin...
{jos_sb_discuss:14}
Tout le monde podpode
Nous
étions déjà enfouis, paralysés, sous l’avalanche des écrits de blogs et
autres wikis qui ont ajouté leur masse à celle déjà existante des
milliards de pages web. On en prenait plein les yeux de toutes ces
lignes publiées à longueur d’écran, cherchant désespérément une lueur
d’intérêt dans un abîme de notes intimes désespérantes. Eh bien
maintenant on va en prendre plein les oreilles avec la nouvelle mode du
podcastmachin. Et puis après on en prendra plein les yeux et plein les
oreilles en même temps avec la nouvelle nouvelle mode du
vidéopodcastmachin. Les 50 millions de blogueurs du monde entier (qui
sont peut-être devenus 100 millions entre le moment où j’écris et celui
où je suis publié) se prenaient déjà pour des écrivains, des
journalistes, voire même des encyclopédistes.
« En biologie, il y a un mot spécial que nous utilisons pour dire " stable " : c’est " mort ". » Jack Cohen, auteur de « The Collapse of Chaos » |
Ils se prennent maintenant pour des reporters radio et des cinéastes !
Nous voila bien ! J’attends avec impatience le
karaokévidéopodcastmachin parce qu’il n’y a pas de raison qu’on ne soit
pas tous des musiciens et des chanteurs. Et puis quelqu’un va inventer
le bidule automate, genre Mireille Mathieu, qui écrit, parle, chante,
filme et dessine tout seul, c’est sûr.
Peut-être même qu’il existe déjà…
La vraie pollution qui nous guette, ce n’est pas le trou dans l’ozone,
c’est la bombe atomique de la communication « many to many », comme on
dit, - tout le monde cause à tout le monde par tous les moyens et à
tout moment, bref, tout le monde podpode - qui va nous recouvrir d’une
nappe brumeuse de caractères, signes, dessins, sons, images émis par
tout un chacun dans son petit coin et transmis immédiatement au monde
webisé eberlué.
Maman, au secours ! Plus moyen de se planquer.
Déjà, depuis longtemps, j’avais remarqué que c’était toujours quand
j’étais aux toilettes que mon mobile se mettait à sonner, j’aurais dû
me méfier. C’est comme çà que je suis devenu constipé. Maintenant,
c’est pire, je n’ose plus allumer mon écran, j’ai peur, je le
vois comme une bouche énorme prête à vomir son magma infernal. Je vais
bientôt fermer définitivement mon courrier électronique, j’ai 100 spams
pour un vrai message, que je ne vois plus, perdu qu’il est dans son
océan de parasites. J’ai éteint mon téléphone, enlevé les piles de ma
radio, débranché ma télé, désynchronisé mon PDA. Mais rien n’y fait, on
me parle encore, on me dit : « Dis donc, t’as vu le blog de Miss France
? » et j’y vais forcément, je suis addict, accro, nerveux, impatient.
Et que c’est beau ! Mon Dieu, je suis perdu !
Quand je serai bien
vieux, le soir à la veillée, je dirai à mes petits-enfants qui feront
semblant de m’écouter tout en jouant avec leur dernier podmachin
incrusté dans la main : « Il fut un temps où les gens parlaient peu,
s’écoutaient longtemps ; où l’on s’occupait davantage de son voisin que
du webeur du bout du monde ; où l’on se souriait en rêvant… »
Puis, quand ils auront cessé de m’écouter, c’est-à-dire rapidement, je
regarderai en douce mon dernier PDAmachin inscrusté dans ma main pour
chercher fiévreusement sur internent la pilule miracle qui fait
rajeunir. Mais, par pitié, sans remonter le temps !
source image
{jos_sb_discuss:14}
Comment Escher construisait ses dessins
Et, par un mécanisme intellectuel forcément subtil mais que je n'ai pas pris le temps d'élucider, il leur montre:
- la structure récursive d'un dessin de Escher:
- et ensuite le résultat final.
Vous voyez, c'est pas dur de dessiner!
{jos_sb_discuss:10}
Sexe en gros plan
Trouvé chez Roland.
Nelly Sachs - Paul Celan: correspondances...
Lettres auxquelles il faut ajouter des poèmes de Nelly Sachs, composés sur le vif et offerts à Paul Celan et à Gisèle Celan-Lestrange, son épouse.
Au commencement, il était question de poésie. Nelly Sachs et Paul Celan ne se connaissent que par l’intermédiaire de maisons d’édition qui les mettent en rapport l’un avec l’autre.
Ainsi, au tout début de la correspondance, les premières lettres sont-elles consacrées à une demande de Paul Celan. Celle de faire publier les poèmes de Nelly Sachs dans la revue Botteghe Oscure, éditée par la Princesse Caetani. Nelly Sachs accepte de confier à Paul Celan, « poète et être d’humanité », ce qu’elle appelle - paraphrasant Rilke - ses « choses » (« Ding »).
Grâce à Paul Celan, Et personne ne sait plus avant paraît en 1957 dans la revue italienne. C’est l’époque où chacun des deux poètes découvre l’œuvre de son double, se plonge dans cet autre lui-même, s’imprègne de ce qui le fait vivre et mourir. Nelly Sachs confie à Celan son bonheur d’avoir trouvé en lui un être capable d’adopter sa poésie, de se l’approprier, de la comprendre, d’en partager les sombres profondeurs et les accents mystiques. Nombreuses sont les allusions à l’œuvre en train de jaillir, aux doutes qui l’accompagnent, aux projets en cours, aux travaux qui jalonnent leur vie de poète à chacun. Eclipse d’étoile pour elle ; Grille de parole pour lui. Anthologie de poésie suédoise, ce joyau de « lumière polaire », pour elle. Traduction de La Jeune Parque de Paul Valéry. Ou de l’œuvre poétique d’Ossip Mandelstam, pour Paul Celan.
Plutôt informatifs au début, les échanges se font par la suite plus précis, plus serrés. Les liens de Nelly Sachs avec Paul Celan se transforment en liens d’amitié qui concernent aussi « Giselle » et leur fils, Eric Celan. Une amitié profonde, sincère, précieuse qui apporte à Nelly Sachs le réconfort, le secours et la protection constante dont elle a besoin. Nelly Sachs exprime ses souffrances. Qui sont aussi celles de son peuple. Auquel Paul Celan appartient. De lettre en lettre, d’un poème à l’autre, Nelly Sachs évoque les épisodes tragiques de sa vie. Mais aussi les amitiés qui l’ont aidée à émerger de l’enfer. Celle de Gudrun Dähnert, son amie de toujours, qui sollicita l’intervention de Selma Lagerlöf afin de lui obtenir un permis d’émigration. Et puis l’amitié qu’elle s’est construite avec Paul Celan et les siens, une amitié lyrique, exaltée. Et pourtant retenue.
La plupart des lettres de Nelly Sachs sont écrites de Stockholm où, à partir de 1940, la femme de lettres vit en exil. Certaines ont été écrites depuis les hôpitaux psychiatriques ou les maisons de convalescence où elle fait de longs séjours. Paul Celan, lui, écrit le plus souvent de Paris où il réside. Le silence s’installe parfois pendant des mois entre les deux épistoliers. Que se passe-t-il dans cet intervalle ? De combien de morts Nelly Sachs doit-elle renaître ?
La voilà pourtant qui ressurgit. Elle évoque une rencontre possible à Zurich. Puis une autre à Paris. La voyageuse déborde d’enthousiasme et de reconnaissance. Paul Celan a accepté de la rencontrer, de la recevoir, de l’accueillir. Moments de bonheur intenses, mais trop brefs et trop rares. De retour en Suède, elle retrouve ses inquiétudes. Elle est la proie de « vauriens » dont certains figurent parmi ses amis. Les dangers rôdent autour d’elle. Les persécutions néo-fascistes la mettent à la torture. Elle est aux abois, elle appelle à l’aide. Elle sombre et perd la raison. On l’interne, elle subit un traitement aux électrochocs. Puis elle se remet doucement, rentre à nouveau chez elle. Mais le cycle infernal se reproduit sans cesse. Traquée, elle vacille. Elle appelle Paul à son secours. L’invite plusieurs fois à venir lui rendre visite à Stockholm. Sans doute pour de bonnes raisons, Paul décline ses invitations. À plusieurs reprises. En octobre 1966, il ne se rendra pas à la cérémonie de remise du Prix Nobel de littérature. On sent Nelly blessée, « qui n’ose plus rien dire ». Sa profonde nostalgie de la famille Celan ne trouve plus l’écho d’autrefois. Les lettres de Paul se font cordiales et le ton plus distant. Elles en deviennent presque conventionnelles. En « homme pressé », Paul Celan s’éloigne.
Oui, c’est cela aussi qui fait de cette correspondance un échange poignant. Terriblement douloureux. De combien de morts Nelly Sachs devra-t-elle encore mourir « avant que ne vienne la seule et unique » ?
Angèle Paoli
Terres de femmes
{jos_sb_discuss:10}
dimanche 4 décembre 2005
Visite virtuelle sympa de la ville de Cairon
Je trouve ça assez bien foutu; pas bien compris ce qui vaut à la ville de Cairon un tel honneur; elle a même une entrée dans Wikipedia: c'est dire son importance...
Mais si, vraiment, vous voulez y aller, voici une bien belle visite virtuelle.
{jos_sb_discuss:15}
vendredi 2 décembre 2005
Happy Birthday, de la part de Delphine
L'animateur reste coi et ricane bêtement. Et elle le remercie quand même!
Les gens sont fous...
PS: je n'ai pas vérifié, mais ça a l'air vrai...
{jos_sb_discuss:14}
jeudi 1 décembre 2005
Sac à main pour dame geek et Calendriers de l'Avent
- Christophe nous conseille sur la communication: profitez-en, pour une fois, c'est gratuit!
- calendrier sexy chez Doctissimo, pour "vous envoler vers le 7e ciel" (c'est la nouvelle version de Noël 2.0); pour adultes seulement...
- pour les enfants, on a l'embarras du choix: par exemple chez Lulu le lutin, une histoire animée par jour; ou, à l'Académie de Versailles, ce calendrier culturel...
- le blog de 01, tenu par deux charmantes documentalistes, a décidé d'être plus fun et vous propose un cadeau par jour. Pardon : une idée de cadeau par jour!
Et ça commence très fort avec ce sac à main pour dame branchée, entièrement réalisé en touches de clavier...
On attend impatiemment la suite...
{jos_sb_discuss:14}
Et maintenant, le click-to-call sponsorisé chez Google!
Dernier avatar, expliqué par Arnaud Devillard sur 01net : le numéro de téléphone sponsorisé (lire aussi chez Greg Yardley à qui j'ai piqué l'image); on avait déjà les liens qu'on croyait être de l'info mais qui sont en fait des pubs basés sur des mots-clés (c'est comme çà qu'on tombait sur le site de l'UMP en tapant "racaille"), voici maintenant le petit lien qui déclenche en direct un coup de fil à l'annonceur : "Bonjour, monsieur Marcel Martin, alors, comme çà, il vous intéresse mon bidule? C'est quoi déjà votre numéro de carte de crédit?"
Alors, un conseil: surtout, quand vous faites du Google, débranchez le téléphone!
{jos_sb_discuss:15}
mercredi 30 novembre 2005
Rubik's Cube pour les nuls
Vous téléchargez un petit programme chez Hetnet et le tour est joué!
Trouvé par une de ces chaînes bizarroïdes où vous partez de chez Jean-Michel Billaut qui vous parle de Rodrigo Sepulveda (un nom que j'adore!...) qui lui-même vous parle de DownloadSquad, qui vous renvoie enfin chez Hetnet.
Et moi, comme je suis sympa, je vous envoie direct chez Hetnet!...
Inutile de vous dire qu'au départ, je ne cherchais pas les solutions du Rubik's Cube!
Je cherchais quoi au fait?...
(PS: inutile de vous dire non plus que tous les blogueurs font comme moi mais que rares sont ceux qui affichent la chaîne complète de leurs investigations...)
{jos_sb_discuss:15}
mardi 29 novembre 2005
Le travail, c'est n'importe quoi!
J'ai rencontré l'auteur David Autissier et ce n'est pas vraiment un comique: docteur en sciences de gestion, c'est tout simplement l'un des très bons spécialistes actuels de la conduite du changement.
Il développe notamment les idées du syndrome COS (Cognitive Overflow Syndrom) et surtout de l'IOIU (Information Overflow Information Underuse) que j'évoque dans mon cours à Dauphine: non seulement on est saturés d'infos mais, en plus, on les utilise mal!...
Pour promouvoir son bouquin, David Autissier lance un blog des situations absurdes au travail : Portenawak.
Mais là, il aura du mal à rivaliser avec Dilbert!...
{jos_sb_discuss:12}
Zévar se sent plus libre
Zévar est le dessinateur fétiche du journal 01 Informatique.
Il se sent plus libre depuis qu'il est passé au dégroupage total...